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308. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Jamais il ne-donna d’édit de liberté de conscience, dont les Payens n’avoient pas même l’idée ; ils ne demandoient que la profession extérieure de l’idolâtrie, & ne s’embarrassoient pas de la conscience : chacun, sans avoir besoin d’édit, pensoit ce qui lui plaisoit, Il n’y a que la Religion Chrétienne qui fasse de la foi intérieure une obligation de conscience. Un Prince Chrétien même ne peut pas donner cette liberté ; il peut tolérer la profession extérieure de la religion, mais la conscience n’est pas de son ressort.

309. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

La vocation, le noviciat, l’éducation, la profession supposent une vertu que cet ouvrage démentiroit.

310. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Non ; je doute que l’Auteur en sache assez pour cela ; mais du moins ces cinq ans accordés pour revenir contre des engagemens mal contractés, font bien voir combien l’Eglise condamne les professions forcées. 5.° Les Vestales gardoient le feu sacré chacune à son tour, & pour une plus grande sûreté elles se relevoient d’heure en heure, comme font (sans comparaison) les filles du Saint Sacrement, qui d’heure en heure vont faire l’amendé honorable, ce qui renverse tout le nœud de la piece.

311. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

mêler & combiner tontes ces choses pour en faire un tableau, exprimer une passion & peindre un caractère, représenter l’agitation du public à l’occasion d’un évenement qui l’intéresse, assortir tous les traits qui caractérisent le personnage, la profession, la passion, l’événement, jusqu’aux habits & au costume, chacun à sa place propre & ses attributs, & s’en servit avec grace, le Matelot a la rame, le Soldat son épée, le Berger sa houlette, le Roi son sceptre, la Furie ses torches.

312. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Nous, conformément aux ordres de Sa Majesté, avons fait très expresses défenses à toutes sortes de personnes de quelque qualité, condition et profession qu’elles soient, de s’attrouper et de s’assembler au devant et aux environs des lieux où les Comédies sont récitées et représentées ; d’y porter aucunes armes à feu, de faire effort pour y entrer, d’y tirer l’épée, et de commettre aucune autre violence, ou d’exciter aucun tumulte, soit au dedans ou au dehors, à peine de la vie, et d’être procédé extraordinairement contr’eux comme perturbateurs de la sûreté et de la tranquillité publique.

313. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

le beau geste, le bel accent, la noble démarche, l’élégance de la parure, les grâces de la danse et du chant, la légèreté du dialogue, etc. frivoles avantages, mérite unique de ses amateurs, qui ne forment à l’Etat, ni le Magistrat, ni le militaire, ni le commerçant, ni l’artisan, ni père, ni fils, ni mari, ni épouse, ni citoyens, qui au contraire nuisent à tous les états et à toutes les professions, lorsqu’on les affecte ou recherche trop.

314. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

Est-il surprenant que pour illustrer leur profession, les gens de lettres tâchent de décorer quelqu’un qui s’y est distingué ; qui sont ces gens de lettres ?

315. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Jamais la Grèce n’a élevé aux honneurs des Acteurs de profession, mais seulement quelques Auteurs (ce qui est fort différent).

316. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

.° Jamais Moliere ne fut embarrassé du poids de son humiliation ; il a au contraire toujours cru se profession très-noble.

317. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

  Si l’on jugeait qu’une Réforme aussi entière que vous l’avez proposée, dût entraîner des difficultés dans l’exécution, qui en balançassent les avantages, & qu’on voulût continuer d’avoir des Comédiens de profession ; il faudrait essayer de présenter un Système qui, dans ce dernier état du Comédisme, en prévînt tous les inconvéniens actuels & avoués.

318. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

La danse chez les Romains n’était pas permise aux honnêtes gens ; c’est pourquoi Salluste reproche à Sempronia Dame Romaine, d’avoir trop bien dansé pour une honnête femmee ; et Cicéron dans l’Oraison pro Murena, dit que la danse est une espèce d’ivresse défendue aux personnes qui font profession de vertuf.

319. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Il paraît assez par la profession que vous faites, et par la manière dont vous écrivez que vous craignez moins d’offenser Dieu que de ne plaire pas aux hommes ; puisque pour flatter la passion de quelques-uns, vous vous moquez de l’Ecriture, des Conciles, des Saints Pères, et des personnes qui tâchent d’imiter leurs vertus.

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