On peut résister à ces sortes d’impressions lorsqu’elles ne sont qu’un sentiment passager excité par la violence de quelque tentation ; mais quand elles naissent d’une circonstance préméditée ; quand elles ont pour principe et pour mobile une chose aussi réfléchie et aussi combinée qu’un Spectacle, alors l’âme ne peut plus se défendre, et elle finit par douter des vérités les plus certaines.
Elles sont le Principe essentiel de ses accroissements, & tout le surplus qui entre en ce genre de composé, n’est qu’une espece de tumeur & d’excroissance, & qu’un amas vitieux de Parties superfluës. […] La Iustesse dépend d’un principe plus severe, & qui ne fait jamais de grace.
Le plaisir est le véritable relâchement de l’esprit humain, comme le repos, dit Saint Thomas9 dans sa Somme, l’est à l’égard du corps fatigué, de sorte que selon ces principes, la Comédie qui est entre les divertissements un des plus grands en soi, séparée de toutes circonstances, n’est point une chose mauvaise, selon ce Saint Docteur au même endroit article 3. « La profession des Comédiens, dit-il10 , qui a pour but le divertissement des hommes n’est point de soi illicite et mauvaise. […] [Ibid., titre « Des acteurs et mimes »] « De his etiam Principes et Magistratus commonendos esse duximus, ut histriones, mimos, caeterosque circulatores et ejus generis perditos homines de suis finibus ejiciant.
Ce principe de la morale naturelle a été connu de tous les âges, de tous les sexes, de tous les états, des poëtes même qui s’en sont joués par leurs obscénités.
Les grands & les vrais principes de religion, qu’elle avoit reçus, & dont elle étoit sincerement pénétrée, lui faisoient craindre, tout ce qu’elle voyoit & entendoit.
Porée, en avoit reçu les mêmes principes ; & il a souvent avoué qu’il lui en a coûté pour les combattre, & se livrer à sa verve.
Accoutumés à mépriser leur maîtresse, ils ne savent comment s’y prendre pour estimer leurs femmes, tout se reduit à payer cher des Courtisannes qui sont grace à nos merveilleux de l’honneteté, comme formant avec elles un contraste incommode, qui les debarasses lestement de leur santé, de leur argent, de leurs principes, ils sont leurs dupes, ils le savent, qu’importe, il faut être au courent, pensionner le vice, vegeter aux pieds de l’idole & la couvrir de diamant, pour être cité comme un homme essentiel dans les coulisses de l’Opera, &c.
les mauvais regards, les discours licencieux, les désirs, les pensées d’impureté, les libertés, le scandale, l’occasion donnée du péché, ne sont-ils pas dans les principes du Christianisme de véritables péchés ?
Après avoir longtemps poursuivi les Quakers par de rigoureux châtiments, on s’avisa de les jouer sur le théâtre de Londres, et il faut convenir que leurs extases, leurs soupirs, leurs grimaces, leur grossièreté, leur contenance affectée, leurs principes outrés, donnaient beau jeu aux plaisants.
4. que « Dieu même lui ajouta un nouvel éclat, parce que tout cet ajustement n’avait pour principe aucun mauvais désir, mais la vertu seule.
L’art n’est agréable, selon le principe de M.
Voilà pourtant la nation philosophe par excellence, dont on adopte les principes, qu’on prend & qu’on veut donner pour modele : peut-il être de modele plus détestable ?