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390. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Il fait plus lorsque Philinte cherche à l’adoucir, en lui disant avec intérêt : Dans vos brusques chagrins je ne puis vous comprendre, Et quoi qu’amis enfin, je suis tout des premiers. […] Si tous les hommes vivoient comme nos premiers peres, ou comme ces Montagnons dont vous nous faites une si brillante description, je me dispenserois de préconiser leur félicité ; mais je regarderois la Comédie comme quelque chose de fort inutile pour eux. […] Premier avantage. […] Ne vous y trompez pas, si dans leurs societés il ne s’y rencontre point d’hommes, elles en voyent en rentrant dans leurs maisons, et; leur premier soin sera de réjouir leurs maris des bons mots que l’histoire du jour aura fourni.

391. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

La tête des hommes a fourni les deux premiers tomes, on en promet cinq ou six pour la tête des femmes ; ce n’est pas trop.

392. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

Et peut-être même trop flatté de ses premiers succès, plutôt accordés à son âge qu’à son génie, se négligeoit-il un peu trop.

393. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

C’est faire souffrir à ce saint d’une des plus illustres famille du Royaume, un second martyre dans le goût du premier.

394. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Duclos : j’ai toujours entendu nommer cette Actrice avec transport par les Vieillards, amateurs du premier Théâtre du monde : elle a joué durant plus de 40 années, ayant débuté en 1693, par le Rôle d’Ariane, reçue le même jour, quitté en 1736 : morte en 1748.

395. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Le Rituel de Reims donne pour première règle, sous le titre de l’absolution, de ne la point accorder à ceux qui font une profession,p. 89.

396. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

La détestable maxime qu’on leur donne à apprendre pour leur première leçon, est celle-ci.

397. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Ou Première Visionnaire, 1665.

398. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Mais ce premier feu étant passé, on rendit justice à l’Auteur et à la pièce, en les oubliant tout à fait.

399. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Conclusions du Procureur du Roi, et tout considéré, « La Cour ayant égard à ladite requête, a reçu les suppliants appelants, et en conséquence ordonne que sur ledit appel les parties auront audience au premier jour d’après Quasimodo, et cependant a fait inhibitions et défenses aux Comédiens de faire aucun exercice de comédien audit jeu de paume de la Fontaine jusqu’à ce qu’il en soit autrement ordonné. ».

400. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Cependant la Cour, par grâce, n’a pas voulu user de cette rigueur (refuser l’audience) envers un corps à qui on ne donne pas même le nom de Communauté, mais de troupe, dont on ne connaît pas l’établissement par une voie juridique. » On sait le bon mot de M. de Harlay, premier Président, à qui les Comédiens venaient demander quelque grâce : l’Orateur ayant débuté par ces paroles : ma compagnie vous demande telle grâce, M. de Harlay l’interrompit, et lui dit : « avant que de répondre à votre compagnie, il faut que je consulte ma troupe », et le renvoya.

401. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Gervais, Chantre de l’Opéra, ayant perdu sa première femme, et s’étant dégoûté d’une autre qu’il entretenait, devient amoureux de la Boon, appelée la belle Tourneuse, danseuse du théâtre de la Foire, la gagne et l’épouse.

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