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262. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Bien des gens prétendent que l’usage de ces termes de dévotion que l’Hypocrite emploie dans cette occasion, est une profanation blâmable que le Poète en fait : d’autres disent qu’on ne peut l’en accuser qu’avec injustice : parce que ce n’est pas lui qui parle, mais l’Acteur qu’il introduit : de sorte qu’on ne saurait lui imputer cela, non plus qu’on ne doit pas lui imputer toutes les impertinences qu’avancent les personnages ridicules des Comédies : qu’ainsi il faut voir l’effet que l’usage de ces termes de piété de l’Acteur peut faire sur le Spectateur, pour juger si cet usage est condamnable. […] Or c’est ce qui se trouve merveilleusement dans notre Hypocrite en cet endroit : car l’usage qu’il y fait des termes de piété est si horrible de soi, que quand le Poète aurait apporté autant d’art à diminuer cette horreur naturelle, qu’il en a apporté à la faire paraître dans toute sa force, il n’aurait pu empêcher que cela ne parût toujours fort odieux : de sorte que, cet obstacle levé, continuent-ils, l’usage de ces termes ne peut être regardé que de deux manières très innocentes, et de nulle conséquence dangereuse, l’une comme un voile vénérable et révéré que l’Hypocrite met au-devant de la chose qu’il dit, pour l’insinuer sans horreur, sous des termes qui énervent toute la première impression que cette chose pourrait faire dans l’esprit, de sa turpitude naturelle.

263. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Comment peut-on soutenir, sans péché, des pièces, où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en danger d’être violée par les derniers attentats, par les expressions les plus impudentes, à qui l’on ne donne que les enveloppes les plus minces.

264. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Des personnes dévouées à la piété, détrompées des illusions du monde ; des gens pour qui les farces mimiques n’ont jamais eu d’attraits, n’ont pu tenir contre le plaisir de voir l’innocence devenir, comme parle St. 

265. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Mais ce saint Parfumeur croit sans doute, que cette heure épargnée chaque jour, sera utilement employée à des exercices de piété à la Priere, à la Messe, au soin de la famille : œuvres bourgeoises, auxquelles il devroit bien savoir qu’on ne peut, sans déroger, trouver le loisir de s’appliquer.

266. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VIII.  » pp. 195-221

Les Prélats apprendront de Saint Charles, comment par des pratiques de piété, ils doivent occuper saintement les peuples, & faire une utile diversion à la comédie.

267. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE II. Du Mariage. » pp. 30-54

nul respect pour l’État, nulle estime des personnes, nul devoir à remplir, nulle bénédiction du ciel à espérer, nul soin de la demander par la prière, nul zèle pour l’éducation des enfans, nulle piété, nulle intelligence.

268. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

A Siam les spectacles que nos Casuistes condamnent comme un signe de réprobation, l’opinion commune les consacre comme un acte de piété, dit l’Abbé de Laporte (Voyag.

269. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

N’y eût-il que l’inutilité, la perte du temps, la dissipation dont on contracte l’habitude, le trouble du cœur qui doit être le sanctuaire de la paix, le dégoût des vertus chrétiennes, l’humilité, la mortification, la pureté, & le goût qu’on prend des vices opposés, la concupiscence des yeux, l’orgueil de la vie, les révoltes de la chair ; l’esprit de piété que l’on perd, les vœux du baptême qu’on viole, le soin de plaire que l’on prend, les exemples qu’on donne, la satisfaction d’avoir plu, l’impossibilité où l’on se met de conserver la présence de Dieu, l’esprit & l’exercice de la priere.

270. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Recommandables par leur valeur & leur piété, ils furent appellés en 1230 pour combattre les idolâtres du nord de l’Allemagne qui faisoient une cruelle guerre aux Chrétiens ; ils furent aidés dans cette espèce de croisade par les Seigneurs allemands & polonois, les Ducs, (nommés depuis Palatins,) de Cracovie, de Marsovie, de Salm, de Cujavie, de Gnesne, de Kalich, &c. du Roi de Boheme, du Duc d’Autriche, du Marquis de Brandebourg, &c. dont aucun ne pensoit à lui donner des terres.

271. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

.… (ici, Molière n’a point osé montrer son héros sous son véritable manteau), mais ce Tartufe enfin, spéculant sur la femme et la fortune du dévot qu’il a séduit par un faux dehors de piété.

272. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

On saura bien les guérir et les instruire en leur donnant pour principe que le Théâtre Français est épuré, qu’il est moral, qu’il est Chrétien, que tout y est conforme à là piété et aux bonnes mœurs.

273. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Il en résulte, aux yeux de ces jeunes gens, qu’ils sont les esclaves d’un préjugé, que le précepte d’amour et de piété filiale n’est pas plus absolu ni plus respectable qu’un autre, qu’il est relatif ou conditionnel, qu’il n’oblige pas, qu’il est impraticable à l’égard d’un père avare, qu’il est permis, ordinaire, qu’il arrive nécessairement qu’un enfant méprise son père, le vole et se moque de lui quand son père est avare.

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