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243. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Sans doute elle avoit été copiée par les Comédiens du Milanois, quand Saint Charles Borromée tint son premier Concile qui proscrivit cette odieuse bigarrure1 de choses saintes & de bouffoneries, comme étant moins propre à nourrir la piété, qu’à deshonorer la religion chrétienne.

244. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Où sont les Chrétiens qui retranchent de leurs cœurs ces appétits déréglés ; qui fassent profession de la piété, et tout ensemble de la sobriété, et qui témoignent par leurs actions qu'ils ont l'espérance d'une gloire qui doit toujours durer.

245. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Ce qui m’étonne d’avantage, c’est de voir que celui, qui devrait avoir une domination de raison, sur les impétueux mouvements de son esprit, le laisse emporter à des licences qui sont non seulement indignes d’un Chrétien, mais même d’un Athée, que celui (dis-je) qui doit donner un calme et une tranquillité à la partie imaginative de son âme, et régler ses écrits à la dignité de sa vocation, s’altère l’esprit contre une chose que tout le monde approuve ; Je suis fâché qu’un Religieux qui doit être le miroir de soi-même pour servir d’exemple à la piété, ne résigne plutôt les affections de son cœur à des actions saintes, qu’à se jeter sur les invectives.

246. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Sa narration néanmoins est dans la bienséance ordinaire : les sentiments y sont élevés et tendres à la fois ; ils ravissent et touchent ; ils font naître l’admiration et la piété ; et rien davantage. […] Il faut voir à cette heure quel cas ce Comique fait des Dieux reçus et honorés : il donne un gage de sa piété envers eux dans une conjoncture où l’on s’y attendrait le moins ; c’est vers le commencement de ses Nuées.

247. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

M. le Maître après avoir passé plusieurs années dans une grande retraite, et dans la pratique de plusieurs exercices de pénitence et de piété chrétienne : et après avoir joint à ses talents naturels des connaissances qui le rendaient très capable d’écrire sur les plus grandes vérités de la Religion, ne s’en est pas toutefois jugé digne par cette même humilité qui fait qu’il s’accuse de dérèglement et de crime ; quoique même avant sa retraite sa vie eût toujours été une vie fort réglée.

248. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IX. Sentiments de Saint Augustin sur les Spectacles. » pp. 180-198

La véritable piété, qui seule peut faire votre véritable gloire, ne souffre pas une engeance infâme que le Censeur a chassé de vos tribus, et dont la société vous couvre de confusion : « Bene, quod histrionibus et scenicis societatem civitatis patere noluisti, evigila plenius nullo modo his artibus placatur divina majestas quibus humana dignatus inquinatur, etc. » Paul Orose, disciple de S.

249. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Vincent de Paul, homme d’une grande piété, avait suscité tout cela pour ruiner Mazarin.

250. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

Sa modestie & son affection pour la Maison de Port-Royal lui firent desirer d’être inhumé dans ce Cimetiere, plutôt avec les marques d’une humble piété qu’avec pompe.

251. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Ne compte-t-on pour rien les secours spirituels, la priere, les lectures de piété, les exhortations du Confesseur, l’autorité des Supérieurs, le bon exemple, les exercices de pénitence, la fréquentation des sacremens, l’éloignement de occasions, l’habit que l’on porte, les vœux qu’on a faits, les graces abondantes que Dieu prodigue à ceux qui le servent ?

252. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Louis, fils d’une Reine très-pieuse, qui l’éleva dans la piété, a passé sa vie dans les bonnes œuvres, est mort dans les sentimens les plus chrétiens, après avoir reçu tous les Sacremens ; Henri, fils d’une Reine furieuse qui fit mourir des milliers de Catholiques, néglige dans son éducation, après la vie la plus libertine, à péri de la mort la plus déplorable, par l’horrible attentat d’un de ses sujets, sans avoir un moment pour se reconnoître. 6°. […] Peut-on comparer, peut-on préférer à un Saint canonisé, objet du culte de toute l’Eglise, prodige de piété, de chasteté, de toutes les vertus, un Protestant, un chef des Protestans, qui a embrassé & abjuré deux fois les deux religions, qui a fait la guerre à son Roi, quitté sa premiere femme après vingt ans de mariage, & a toujours été brouillé avec la seconde ; a eu des maîtresses & des enfans sans nombre ?

253. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Je te préfère au monde, et Rome seule à toi. » Cette pièce est pire que celle d’Athalie ; elle n’a pas même un air de religion et de piété. […] Je n’en sais rien ; mais il fera certainement des impies, par le mépris de la vraie piété sous les traits de la fausse.

254. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

« Songez, continue le sublime écrivain, si vous oserez soutenir à la face du ciel des pièces où la vertu et la piété sont toujours ridicules, la corruption toujours excusée et toujours plaisante, et la pudeur toujours offensée, ou toujours en crainte d’être violée par les derniers attentats, je veux dire par les expressions les plus impudentes, à qui l’on ne donne que les enveloppes les plus minces. » (Traité sur la comédie.)

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