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82. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 123 Les papes adoptent de pareilles mesures. […] Page 201 Les vérités légales en matière de religion devenant lois d’Etat, condamnent à mort quiconque ose nier de pareilles vérités. […] Page 202 De pareilles craintes ne sont point puériles et imaginaires, témoin la triste situation de nos voisins au-delà des Pyrénées.

83. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Le décret de Gratien renferme une foule de canons pareils (Distinct. […] Souciet, Brumoy, Rapin, etc., en ont enrichi la république des lettres, aucun autre Ordre religieux n’a donné de pareils maîtres. […] Les Ministres des autels sont-ils faits pour de pareils travaux ?

84. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Les beaux esprits du temps se signalaient à l’envi par de pareilles futilités qui ne devaient pas durer plus que la fête. […] Oreste n’a jamais joué ni chanté de pareil drame : « Troica non scripsit Orestes. » Néron porta la prodigalité jusqu’à faire couvrir de feuilles d’or tout le vaste théâtre de Pompée, édifice immense, qui contenait plus de quarante mille spectateurs, et à faire tendre sur tout cet espace des voiles teintes en pourpre, parsemées d’étoiles d’or, comme une espèce de ciel. […] Je ne sais si nos plus grands amateurs voudraient de pareilles obsèques ; leurs familles le souffriraient-elles ?

85. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

» Thespis lui répondit qu’il était permis de mentir pour le divertissement des autres : « Nous verrons, répliqua Solon, si nos lois jugeront de pareils jeux dignes de récompense et d’honneur. » Solon lui défendit en effet de jouer ses pièces à Athènes. […] Les clercs des procureurs au parlement transigèrent avec les enfants sans souci pour donner au public de pareilles représentations : ils s’appelaient basochiens.

86. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  PRÉFACE. » pp. -

Pour moi la nature, seul organe que je consulte, & que je fais vanité de croire, crie au fond de mon ame que le mépris est le partage de ses pareils.

87. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344

Je dis plus ; en la privant d’un pareil avantage, nous détruisons une partie du plaisir qu’elle nous fait éprouver ; car c’est directement cette imitation frappante qui nous amuse & nous charme.

88. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXII. Le repentir de quelques auteurs dramatiques d’avoir travaillé pour les théâtres doit nous engager à éviter ces divertissements. » pp. 183-186

Cependant, « après avoir apprécié dans sa raison ce phosphore qu’on nomme esprit, ce rien qu’on nomme la renommée, et avoir écouté la voix solitaire du devoir, il annonça, par une lettre imprimée en 1759, sa retraite du service de Melpomène et de Thalie, et son repentir d’y avoir acquis de la célébritébr. » Plût au ciel que tous les auteurs dramatiques le comprissent également, si pourtant il suffit, en pareille matière, de comprendre sa faute pour s’en repentir !

89. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Mais après tout, c’est représenter mal le sexe et faire violence à sa modestie naturelle que d’attribuer à des femmes de pareils rôles. […] Il peut être même que le Poète fasse ses bas personnages vicieux, pour dégoûter l’honnête homme d’un pareil vice : les Ilotes à Sparte étaient représentés ivres, afin de mettre l’intempérance dans le décriq. […] C’est apparemment par un pareil motif qu’on fit taire la vieille Comédie à Athènes, aussi bien que pour ses diffamantes Satires. […] Euripide charmé de cette discrétion la donne à son Electre en pareille circonstance. […] Surtout ce juste, comme il plaît au Poète de l’appeler, ayant dit au commencement de son discours que l’on condamnait les gens au fouet pour de pareilles sottises, lorsque le Gouvernement et la discipline étaient en vigueur.

90. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Conclusions générales. » pp. 371-378

On a vu des comédiens enterrés dans nos églises, tandis que d’autres n’ont pu obtenir de places dans nos cimetières ; et l’on voit journellement nos comédiens entrer dans nos temples, participer même aux exercices de notre religion, en même temps qu’ils exercent leur profession ; donc ils ne sont pas excommuniés dénoncés, car en ce cas ils devraient être exclus de l’église, et l’église purifiée après leur expulsion ; Les papes, les rois et tous les souverains de la chrétienté ayant institué des théâtres et des comédiens dans leurs Etats, pour le plaisir et l’instruction de leurs sujets, n’ont pas prétendu se damner eux et toutes leurs nations, par la fréquentation obligée qu’ils établiraient avec des excommuniés ; Le clergé usurpe sur l’autorité séculière en blâmant, en punissant, en damnant ce qu’elle a créé et institué ; Certaines processions et d’autres cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, sont infiniment plus obscènes, plus coupables, plus nuisibles à la majesté de notre sainte religion que l’exercice de la comédie ; Le clergé qui veut anéantir une profession que les princes et les lois ont instituée, prétexte la rigueur des anciens canons des conciles, et il oublie lui-même, en ce qui lui est propre et absolument obligatoire, ce que ces mêmes canons ont dicté et voulu ; circonstance qui met l’auteur dans la nécessité de les lui rappeler ; La puissance séculière doit veiller avec d’autant plus de soins à ce que le clergé ne s’éloigne pas des devoirs qui lui sont imposés par la discipline ecclésiastique, que c’est l’oubli de ces mêmes lois, au dire de notre roi, Henri III, qui a porté le clergé à faire ensanglanter son trône, et à bouleverser ses Etats ; que l’expérience du passé doit toujours servir de leçon pour l’avenir ; Le prince étant le protecteur né des canons des saints conciles, ainsi que l’Eglise le reconnaît elle-même, doit surveiller tant par lui que par ses délégués l’exécution de ce qu’ils ordonnent, afin que la religion ne perde rien de son lustre et des dogmes de son institution, parce qu’il est utile que les ministres du culte donnent eux-mêmes l’exemple de cette conformité aux saints canons, afin d’y amener successivement les fidèles commis à leur instruction ; les procureurs du roi, les préfets, les sous-préfets et les maires qui sont les délégués du prince, tant en ce qui concerne la justice que la police du royaume, doivent, avec tous les procédés convenables en pareils cas, faire sentir aux prêtres qu’ils ont sur eux une suprématie d’action, qui est assez forte pour les faire rentrer dans les lois de la discipline de l’Eglise, s’ils commettaient la faute de s’en écarter.

91. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PLAN. DU THEATRE. et autres Règlements, Qui sont la suite de ce qu’on a déjà vu, page 106 de l’Ouvrage. » pp. 329-337

On tirerait deux avantages d’une pareille disposition, l’un que les honnêtes gens, qui sont si souvent incommodés des caprices du Parterre, en seraient plus éloignés : l’autre qu’on arrêterait les mutins plus aisément et sans scandale.

92. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Maurice de Saxe. » pp. 118-145

Les prêtres disent qu’il est hérétique (ils ont grand tort, les luthériens ne le sont pas ; pour moi j’aime de pareils hérétiques à qui les actrices donnent le coup de grace), je souhaite que Dieu nous en envoie encore un semblable (pour faire honneur au célibat) En revanche, en place des honneurs religieux, son cadavre, qui n’étoit plus ambulant, fut comblé des honneurs militaires depuis Chambort jusqu’à Strasbourg, où, au bruit de l’artillerie, il fut pompeusement conduit & enterré dans une chapelle luthérienne. […] Le grand Moliere, ce précepteur du genre humain, ce Saint réformateur, ne fait-il pas dans l’Amphitrion un pareil procès-verbal à Mercure & à Sosie, sous les fenêtres d’Alcmene, ainsi que Georges Dandin. […] La le Couvreur, actrice de la comédie françoise, son amante, lui rendit un pareil service, en vendant pour lui 80000 livres de ses bijoux. […] Toute cette artillerie tiroit d’espace en espace, dans toute la route, pareille décharge à son entrée dans la ville, dans le temple, dans le tombeau, comme pour tuer la mort.

93. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [E] » pp. 399-406

c’est un crime de lèze-virilité que de les goûter : une pareille Musique est la corruption des mœurs : c’est elle qui remplit la tête de nos femmes de falaises, & qui fait qu’elles sont disposées à tout, hors à être femmes de bien. […] Tout homme de sens est indigné en voyant de pareilles fadaises admirées, & les badauds attendris, s’imaginer qu’ils ont vu l’image de la vie champêtre.

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