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284. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Il y a donc bien de l’apparence que cette déclaration n’a jamais existé, ou qu’elle n’a été qu’une production éphémère, qui n’a pas survécu aux pièces de cinq Auteurs, qui l’avaient enfantée ; et il est bien certain que le public n’en a pas été la dupe, qu’elle n’a été d’aucun usage, que l’Eglise n’a point changé de sentiment ni de conduite, que les Comédiens ont été toujours regardés avec le même mépris, privés des sacrements, de la sépulture ecclésiastique, exclus des charges et des ordres sacrés, et que cette déclaration a été totalement oubliée de tout le monde.

285. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Mais si l’on y invitait à bien manger, on n’oubliait pas de bien boire, ainsi que cela est prouvé par cette rubrique, conductus ad poculum. […] donc que les prêtres n’ont de sacré que leur caractère, et que, du moment où ils s’oublient au point de l’avilir, ils tombent sous la loi commune, et reçoivent, comme les autres citoyens, le châtiment dû à leurs crimes ou à leurs délits.

286. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « Résumé et moyens de réformation. » pp. 105-200

Cet éloignement, ce mépris des heureux scélérats, ou cette indirecte et irrépréhensible censure des chefs de file des vices et des honteuses industries, si elle pouvait être ramenée par ce moyen, avec la maxime oubliée, dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es, deviendrait un des plus puissants ressorts de l’amélioration.

287. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Son amour pour la S… lui a fait oublier sa Demasse, celle-ci avoit succedé à la Florence, danseuse de l’opéra, & lui faisoit infidélité en faveur de Baron, fameux comédien ; elle l’a avoué, il lui a ôté un fils qu’elle lui avoit fait, & tous les présens dont il l’avoit comblée, elle a tout rendu avec joie, s’estimant fort heureuse de se donner toute entiere à son cher Baron.

288. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Cette piéce très-mediocre, oubliée depuis plusieurs années fut extrêmement célébre dans son tems, par les soins & le goût de Louis XIV ; & la reputat on de cès quatre auteurs, qui sembloient y avoir fondu tous leurs talents.

289. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Voici des traits intéressans que Cahusac a aussi oubliés ou cru devoir omettre.

290. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Les jeunes gens qui jouissent d’une santé florissante, ne s’apperçoivent pas des altérations qu’elle y cause, le plaisir fait tout oublier ; mais il est impossible que la multitude, la continuité, la rapidité de ses mouvemens ne dérange l’économie du ressort de cette frêle machine dont la durée tient à si peu de chose.

291. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

On vit tout ce peuple triomphant, craint et respecté de tous ses ennemis, lorsqu’il est fidèle à Dieu : abattu et sévèrement châtié, lorsqu’il oublie la Loi : soutenu miraculeusement, lorsqu’il semble qu’il n’y a plus de ressource, comme au temps de Judith et d’Esther.

292. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Je parlerai toutefois en homme qui cherche le vrai, pour lequel j’avouë ma passion : en Citoyen, puisqu’on doit toujours l’être : & en Chretien, puisqu’on ne doit jamais en oublier les devoirs. […] Oublient-elles rien pour se montrer sur la Scéne avec tout l’appareil de mollesse & de fierté qu’elles sçavent donner au goût des modes & à l’affetterie des parures, avec toute sorte d’armes empoisonnées, avec tous les raffinemens dont elles usent pour en frapper les yeux & en percer les cœurs ?

293. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Votre attention, mon amie, pour le moral, vous fait quelquefois oublier le physique : ce dernier a son importance : voici ce que j’ai lu quelque part : « Dans les lieux où il y a beaucoup de monde assemblé, comme aux Spectacles, l’air se remplit en peu de temps d’exhalaisons animales très-dangereuses par leur prompte corruption : au bout d’une heure on ne respire plus que des exhalaisons humaines ; on admet dans ses poumons un air infecté sorti de mille poitrines, & rendu avec tous les corpuscules qu’il a pu entrainer de l’intérieur de toutes ces poitrines, souvent corrompues ». […] Je vois, par cet Article, que vous cherchez à rendre les émotions plus durables & plus vives : auriez-vous oublié, mon amie, que c’est-là précisément le moyen d’exciter dans le Spectateur le dérèglement, ou si vous voulez, le trouble des passions, & de le mettre à l’unisson, avec les personnages du Drame ? […] Lorsque ces Langues eurent passé, on oublia la signification des termes ; on ne se souvint plus que des hommes : on forgea des êtres monstrueux, sans vraisemblance, que les Poètes embellirent long-temps après.

294. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Deux Cardinaux soupçonnés d’avoir conspiré contre lui, furent mis à la question ; l’un fut pendu, l’autre racheta sa vie par ses tresors ; mais il en couta la vie à plusieurs coupables ; pour faire oublier leur supplice, le Pape créa 30 Cardinaux, qui selon son goût, l’imiterent dans les plaisirs, les autres Prélats suivirent son exemple, tous les auteurs Catholiques & Protestants, gemissent de la désolation de ce tems, &c.

295. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Deux choses trés-singulieres qui ne seront pas oubliées dans les fastes du théatre ; c’est la premiere Actrice qui ait observé sur la scene le costume des nations & des états.

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