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425. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Enfin, l’invention des perruques a porté l’art de la frisure à un degré de perfection auquel n’on auroit jamais pensé qu’il pût parvenir : e le a formé un metier nouveau, & une jurande des plus considérables.

426. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre IV [III]. La Grange & Destouches. » pp. 90-114

L’Ambitieux n’est pas propre pour la même raison ; aussi n’ai-je prétendu faire qu’une tragi-comédie d’un goût nouveau, qui alliat les traits sublimes de la tragédie avec le plaisant de la comédie.

427. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Ces folies ne sont pas nouvelles.

428. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Ce sont encore là des preuves de décence & des titres en faveur du théatre, pour ne pas rougir de ces infamies & de cent autres de ce caractère, pour en soûtenir la représentation, pour en louer les Auteurs, applaudir aux Actrices qui ont le talent de les réaliser, & en charger les nouvelles publiques.

429. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

certes c’est un langage tout-à-fait nouveau.

430. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Par le scandale qu’il donne, un Comédien qui s’avise de parler religion et vertu, est un nouveau Balaam, qui malgré lui prophétise, et bénit le peuple d’Israël, tandis qu’avare et faux Prophète il n’était venu que par intérêt pour le maudire.

431. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

On les mettait dans la bouche d’un Acteur, qu’on faisait semblant de combattre, dont le sel piquant contrasté avec le sérieux dégoûtant et maussade d’un homme sage et pieux était un nouveau comique.

432. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Les Français un an après forment de nouvelles plaintes, et demandent au Parlement qu’il soit défendu à la Foire de faire même des monologues, puisqu’on en abuse et que les monologues sont de vraies scènes dramatiques, dont on voit des exemples jusques dans les plus grandes pièces, comme le Cid, Polyeucte, etc.

433. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Le voyage dans un pays inconnu, ou le Temple de la piété (il fallait dire au temple), livre nouveau, où le sieur Compan tâche d'égayer la piété par de petites aventures, comme le voyage de Jean de Palafox, les romans immenses de l'Evêque du Bellay, d'un Minime d'Avignon, le château de l'âme de Sainte Thérèse ; ce pieux Roman trouvant la piété ennuyeuse, malgré toutes ces aventures, imagine de la faire divertir au théâtre, et lui forme jusque dans son temple la cour la plus singulière ; il lui donne pour favoris Borromée, François de Sales, Corneille et Racine.

434. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Secondement, elle le fait membre du corps mystique de l’Eglise, en l’unissant à son Chef par la foy, en le sanctifiant par la grace, & en l’animant de son esprit ; enfin elle rend le nouveau Chrétien capable de participer à tous les autres mysteres & Sacremens de l’Eglise. […] Enfin, erubescant ordines omnes, que tous ceux qui font profession de pieté & de Christianisme, rougissent de ce que des yeux qui ne devroient contempler que le Ciel, ou pleurer leurs crimes, s’ouvrent pour contempler de foles & dangereuses representations, qui leur font commettre de nouveaux crimes.

435. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Gresset renonça à travailler au théâtre dans le temps même que ses talents si enviés de Voltaire lui promettaient un nouveau genre de célébrité dans la carrière dramatique.

436. (1700) IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, etc. [Sermons sur tous les sujets de la morale chrétienne. Cinquiéme partie] « IV. Sermon des spectacles, comedies, bals, &c. » pp. 95-126

non, encore une fois ; car comme la plûpart des veritables vertus, qui sont celles de l’Evangile, n’y peuvent trouver de place, & que ce seroit un Heros d’un caractere bien nouveau, d’y representer un homme patient, humble, insensible aux injures, & en un mot, un veritable Chrétien ; on a substitué de fausses vertus, pour exprimer, & pour exciter ces sentimens que le monde appelle nobles & genereux ; le point d’honneur, pour lequel on expose sa vie dans un combat singulier, la passion de dominer, & de s’élever par toutes sortes de voyes, des fourberies, des trahisons, des perfidies, des amitiez qui engagent dans le crime pour servir un amy ; on y voit enfin couronner le vice, authoriser l’injustice par d’illustres exemples, & les maximes les plus contraires à la Religion, passer pour de grandes vertus, & pour des exploits signalez, sans quoy le Theâtre languiroit ; il faut donc pour l’animer, y representer des choses conformes au goût & aux inclinations des spectateurs.

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