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212. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Car si elle nomme Helie le cocher d’Israël, elle n’appreuue pas pour cela les courses du cirq, puisque iamais Helie n’a couru dans céte fameuse academie de la superstition ; & si Dauid a fait des cõcerts de musique, pour adorer le vray Dieu & honorer l’Arche d’alliance, cela ne conclud pas en faueur des Chrestiens qui se meslent parmy les Gentils sur le theatre, & qui s’y font imitateurs de leurs impietez ; puisque iamais Dauid n’a representé les fables & les ordures de la Grece auec des détours & des mouuements impudiques de tout le corps, comme les Athletes dans le cirq.

213. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Par des Confidens & des Confidentes, que je n’oserois nommer par leur nom, & qui semblent n’avoir d’autres fonctions que de corrompre ceux qu’ils conseillent.

214. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Martyr, nommé Pons, dont on croyoit avoir les Reliques, par Raimond, Comte de Toulouse, qui voulut être appellé Raimond Pons.

215. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VII. De l’idolâtrie du Théâtre. » pp. 143-158

Il se forma des troupes de Comédiens qui pour se donner un air de piété, se nommaient les Confrères de la Passion.

216. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

Paul lui-même, et plusieurs livres de l'Ecriture, nomment par leur nom et peignent par leurs vrais traits les actions les plus infâmes.

217. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Ce fut sur une telle estime qu’un de leurs Princes nommé Phrynicus fut couronné Roy, aprés avoir emporté le prix de la Dance. […] J’ay veu un Charivary (car je ne puis autrement nommer ce grand & enorme assemblage qui se fit il y a quelques années.) […] Ie n’en diray qu’un seul mot en passant, Que la Dance qu’on nomme la belle, qui consiste en simples demarches, à bien observer le pas, & à garder des temps reguliers & justes, est toûjours plus majestueuse, & sent mieux sa personne de qualité, & ce qui vaut encore beaucoup mieux, la modestie & la vertu.

218. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

 : « Le Sénat donna ordre à ses Députés de dire au Consul, que s’il ne pouvait pas venir à Rome pour tenir les assemblées, il nommât dans le territoire de Rome un Dictateur pour les tenir : et comme le même ordre portait, que si le Consul s’était retiré à Tarente, le Préteur Q. […] Troisièmement lorsqu’on nommait un Dictateur pour faire les Jeux, ce n’était pas à cause que les Jeux étaient si considérables, qu’il fût nécessaire que le premier Magistrat de la République les fît, mais parce que le Préteur qui les devait faire n’y était pas, comme Manlius fut élu Dictateur pour faire les Jeux, parce que le Préteur Q.  […] qu’elle commençait toujours par l’honneur des Dieux, et que c’est un sentiment de religion de nommer le Théâtre un temple ou un sanctuaire. » IV. […] , il y en avait une qui permettait de parler librement de tout sur le Théâtre, d’y nommer et d’y reprendre toutes sortes de personnes. […] Ainsi nous lisons dans Suétone qu’Auguste fit fouetter un nommé Stéphanion dans trois Théâtres, et puis le bannit « Stephanionem per trina theatra virgis cæsum relegavit. » Sueton.

219. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Je les ai vu donner des marques de compassion et marquer de la répugnance pour les persécutions que la Compagnie leur prescrivait d’exercer ; mais je me garderai bien de les nommer, ce serait les exposer infailliblement à la perte de leurs emplois, il est bien certain au moins que leur indulgence les éloignerait pour toujours du Tapis vert. […] Missionaire Jésuite donc le Zèle sans bornes fera la gloire de son Ordre dans l’esprit de toutes les personnes d’une véritable piété, ne l’ai-je pas entendu, dis je, en prêchant sur le mariage, regretter de ne pouvoir appeler les choses par leur nom, et de ne pouvoir faire naïvement la peinture des impudicités qu’on rougit, disait-il, de nommer par un scrupule de bienséance toute mondaine, mais qu’on ne rougit pas de commettre, tant il est vrai, ajoutait-il, que le monde est parvenu au dernier degré de corruption !

220. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Ils en vsent de méme à proportion en d’autres rencontres, & introduisent quantité de personnages muets que nous nommons Assistans, pour bien remplir le Theâtre ; ce qui satisfait la veüe, & cause aussi quelquefois de l’embarras. […] Mais si le sejour des Republiques n’est pas le fait des Comediens, le Gouuernement Republiquain leur plaist fort entre eux, ils n’admettent point de Superieur, le nom seul les blesle, ils veulent tous estre égaux, & se nomment camarades. […] Ce Grand Ministre d’Estat chargé du poids des premiers affaires du Royaume, se deroba quelques momens pour regler celles des Comediens, il nomma les personnes qui deuoient composer la nouuelle Troupe, ordonna des parts des demy-parts, des quarts & trois quarts de part, fit defence de la part du Roy aux Comediens du Marais en general de parêtre jamais sur ce Theâtre, & en tira des particuliers selon qu’il le trouua bon, pour les vnir à ceux du Palais Royal. […] Pour ce qui est de l’Orateur, ie le tire du rang des Officiers, & comme il represente l’Estat en portant la parole pour tout le Corps, il seroit peut être de l’honneur de la Troupe qu’il en fust nommé le Chef, puisque ie luy ay donné la face d’vne Republique, & que ie croirois luy faire tort de l’ápeller Anarchie. […] Mais comme les modes changent, toutes ces regularitez ne font plus guere en vsage ; ny dans l’annonce ny dans l’affiche, il ne se fait plus de longs discours, & l’on se contente de nommer simplement à l’Assemblée la piece qui se doit representer.

221. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

Les méchans Poètes mettent souvent des Chevilles dans leurs Vers, de même un Auteur médiocre termine ses Drames par des choses forcées, qu’on pourrait aussi nommer des Chevilles.

222. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Evremond a pensé bien différemment quand il écrivoit sur les Spectacles des Italiens, à l’égard de leurs Tragédies elles ne valent pas la peine qu’on en parle : les nommer seulement c’est inspirer de l’ennui.

223. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Leur Cicéron louant un certain Comédien nommé Roscius, n'a-t-il pas dit qu'il était si habile dans son art, qu'il n'y avait que lui seul qui fut digne de monter sur le Théâtre; et que d'ailleurs il était si homme de bien, qu'il n'y avait que lui seul qui n'y dût point monter, marquant par-là, en termes bien exprès, que le Théâtre est si infâme, que plus un homme est vertueux, plus il doit s'en éloigner.

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