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362. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Des pareils spectacles sur les vastes théâtres de la Grece firent la réputation & la moitié du mérite d’Eschile : On y voyoit selon la mithologie du tems, des furies, armées de fouets & de torches, poursuivant, fouettant, brulant les criminels.

363. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Monsieur De Voltaire pense bien différemment ; on l’a vu plus d’une fois attribuer modestement le succès de ses Pièces au zèle & à la bonne volonté des Acteurs, qui les portaient à se surpasser eux-mêmes : monsieur Diderot reconnaît de même l’excellence de leur talent, la part qu’ils ont à la réussite des Drames ; & cet estimable Auteur fait aujourd’hui mieux que jamais (on écrivait ceci dans le tems de la Reprise du Père-de-famille) que le mérite des Acteurs double celui de la Pièce.

364. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

l’Archet, ne mérite pas petite louange en carme Lyrique, laquelle prêta le collet à Stésichore, et puis à Alcée, auquel Apollon bailla un archet d’or, à cause de la douceur de ses vers : ou plutôt à cause qu’il poursuivit les Tyrans non seulement par armes, mais aussi par sa Poésie.

365. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Et quoiqu’à la vérité ces sortes de péchés soient communément moins graves que les autres ; il n’y a point de Théologien qui ne convienne qu’ils peuvent être très-considérables ; mais il n’est pas douteux que si on répand les odeurs avec une mauvaise intention pour amollir, pour séduire, pour exciter les mouvemens de la chair, pour animer la débauche ; ce qui n’est que trop ordinaire, ce seroit alors un très-grand péché, il n’est guère d’Actrice qui ne mérite ce reproche.

366. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Théatre de Pologne. » pp. 80-105

Deux entre autres partagés sur la République, dont l’un cherche à la renverser, l’autre à ménager ses intérêts, ont eu un démêlé très-vifs, & ont été au moment de tirer le sabre, pour un objet qui ne mérite gueres de les occuper.

367. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

On a toujours pensé qu’un Ouvrage licencieux, écrit avec art, avec ménagement, était plus dangereux, trouvait plutôt le chemin du cœur, qu’un Livre qui ne nous laisse rien à deviner, & qui méconnaît le mérite des èxpressions fines & délicates.

368. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

J’avoue que vous sentirez des peines par les respects humains, et par la contradiction, que vos inclinations y apporteront : mais la liberté des Enfants de Dieu mérite bien que vous souffriez cette peine pour l’obtenir : le Ciel ne se donne pas pour rien, il faut l’acheter bien cher ; les pénitents l’ont acheté aux dépens de leurs larmes, et les Martyrs l’ont payé de leur vie et de leur sang.

369. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

des Comédiens établis pour donner aux hommes une récréation honnête, n’a rien, selon moi, qui mérite d’être défendu ; et je ne les crois pas en état de péché, pourvu qu’ils n’usent de cette sorte de jeu qu’avec modération : c’est-à-dire, qu’ils ne disent et ne fassent rien d’illicite, qu’ils ne mêlent point, comme on dit, le sacré au profane, et qu’ils ne jouent point en un temps défendu. » Réponse.

370. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Mais quoi que vous disiez contre des personnes d’un mérite si connu dans le monde et dans l’Eglise ; ce sera par leur vertu qu’on jugera de vos discours, on joindra le mépris que vous avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’Ecriture et des Saints Pères ; et l’on verra qu’il faut que vous soyez étrangement passionné, et que ceux contre qui vous écrivez soient bien innocents, puisque vous n’avez pu les accuser sans vous railler de ce qu’il y a de plus saint dans la Religion, et de plus inviolable parmi les hommes, et sans blesser à même temps la raison, la justice, l’innocence et la pitié.

371. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

On ne peut trop maintenir le respect dû aux Puissances, aux lois de l’Etat : je loue infiniment le zèle de ceux qui leur font rendre un si juste devoir ; je voudrais seulement que Dieu ne fût pas moins respecté, ses lois moins observées, sa morale moins révérée, sa religion, ses Ministres, son culte moins protégé : le Créateur et tout ce qui appartient à son service, le mérite-t-il moins ?

372. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

Ce n’étoit point là le sentiment de Houdart de la Motte, qui faisoit consister le mérite, non à parler noblement des choses, mais à les voir comme elles sont, sans se les affoiblir, ni se les exagérer. […] Ces anciennes farces dont le mérite consistoit en pointes, en équivoques & en bouffonneries, devinrent des satyres ; & dans tous les Ordres, il y avoit des gens attaqués de la manie d’en faire les représentations.

373. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

En effet la bonté que Jésus-Christ a eue de nous délivrer par son sang, des peines éternelles, mérite bien que nous lui donnions cette marque de notre reconnaissance, de ne pas quitter les saintes assemblées de son Église, pour aller à celles du Théâtre, qui sont les écoles du vice. […]  » : car encore que ceux qui n’entendent pas ce qu’on dit à la Messe, et à l’office divin, ne laissent pas de faire une action de piété, et de mérite devant Dieu lorsqu’ils joignent leur intention à celle de l’Eglise ; il est néanmoins très utile et très avantageux d’entendre ce qui s’y dit : « Nous devons , dit S. […] Qu’ils doivent avancer ceux qui ont du mérite, de la science, et de la vertuCassiodorus, livre 2, épitres 15 et 16. […] Cette nouvelle proposition mérite d’être examinée ; mais il faut auparavant remarquer 1° que la religion comprend le culte divin, qui regarde la croyance : et la manière de rendre ce culte qui regarde l’usage, et la pratique de la religion. […] C’est ce qui se fait tandis que l’Amphithéâtre n’est point occupé, si quelqu’un a volé, il mérite d’être pendu ; s’il a tué il doit souffrir la mort.

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