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304. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Supposons qu’un jeune-homme lise dans son cabinet, ou l’Amphitrion, ou les Folies amoureuses, Zénéïde, l’Oracle, ou les Fausses Infidélités, &c.

305. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

lisez plutôt leurs brochures modernes.

306. (1684) Sixiéme discours. Des Comedies [Discours sur les sujets les plus ordinaires du monde. Premiere partie] « Sixiéme Discours. Des Comedies. » pp. 279-325

La patience des Magistrats qui souffrent les Comedies pernicieuses n’est pas plus innocente, que la patience de ceux qui permettent d’imprimer, de vendre, & de lire les méchans livres ; les premiers sont d’autant plus coupables, que ces Comedies peuvent corrompre les mœurs par leur lecture, & que leur representation est beaucoup plus dangereuse, & attaque l’innocence avec une violence plus redoutable que leur lecture. […] Le Concile de Latran défend d’imprimer les Livres qui traitent des choses saintes, s’ils ne sont examinez & approuvez par les ordinaires, ou par leurs deputez, il excommunie & les Auteurs & les Imprimeurs qui entreprennent, ceux mesmes qui debitent & qui lisent les Livres qui ne sont pas approuvez.

307. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Je vois bien , lui dit-elle, que votre révérence a lu toute l’Écriture excepté les livres des Rois. […] Mais après avoir lu toutes ces apologies avec quelque tentation de les approuver, l’empire de la droite raison dissipe les charmes des apologistes, Æthiopem lavat.

308. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Qu’on lise les portraits répandus dans tous les livres théatraux de cette danseuse qui s’avance sur la scène, des bras qu’elle déploie, de sa taille, de sa tête, du moëlleux de ses mouvemens, la Vestris, la Dupré, la Dangeville, &c. la seule annonce fait le portrait de la volupté, c’est Vénus elle-même, c’est le crime.

309. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Trajan en supprimait autant qu’il pouvait ; Alexandre retrancha les libéralités des Empereurs aux Comédiens ; Marc-Aurèle n’écoutait pas même quand il y était, il y lisait ses lettres, et écrivait ses dépêches : ils regardaient les spectacles, comme les académies de jeux, des lieux de prostitution, qu’on est quelquefois obligé de tolérer, malgré leur infamie et leur désordre.

310. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

J’ai parlé ailleurs des amours surannés de Philoctète et de Jocaste :12 étant à Londres je lus ma Dissertation à M. de Voltaire qui, s’y trouvant nommé et critiqué, ne cessa pas de convenir que j’avais raison ; et qui me pria d’annoncer, lorsque je la ferais imprimer, qu’il était d’accord avec moi de tout ce que je disais : il ajouta qu’il avait senti lui-même ce défaut dans le cours des représentations, et qu’il était dans le dessein de le corriger, en retranchant le personnage de Philoctète pour y substituer Créon frère de Jocaste, ainsi que Sophocle l’a placé dans son Œdipe.

311. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Je viens de lire, mon cher ami, une Brochure intitulée « Jean-Jacques Rousseau, Citoyen de Genève, à Monsieur d’Alembert, de l’Académie française &c. […] Un Sermon fait plus d’effet sur l’Auditoire que si l’Auditoire le lisait. […] On défend de lire la Bible en langue vulgaire, crainte que de fausses interprétations, malheur qui n’est que trop arrivé, ne la corrompent.

312. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

L’horreur que je dois avoir du mensonge ne s’augmentera-t-il pas en moi quand je lirai l’histoire d’Ananie, parce que les menteurs ne sont pas tous frappés de mort par la toute-puissance de Dieu ? […] témoin Catilina, Mahomet, Atrée, et; beaucoup d’autres. » Quelqu’un qui lira cet article sans connoître les Tragédies dont vous parlez, avalera à longs traits le poison que vous versez. […] Mais il est des petits esprits, scrupuleux et; prévenus, qui le liront, et; qui s’affermiront dans leurs fausses opinions par l’exposition artificieuse des vôtres. […] J’ai lu avec beaucoup d’attention, Monsieur, l’espece de révolution que vous prétendez devoir être produite par l’introduction d’une Comédie dans votre Ville ; elle se réduit à faire perdre aux Genevois le goût des coteries dont vous faites la description.

313. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

On pouvoit lire leur passion à chaque pas.

314. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Ceux qui lisent le moins sont les plus curieux de ces bagatelles ; les Actrices, par exemple, ont leur Molière, leur Racine, leurs romans parfumés, afin d’avoir en les lisant le plaisir de sentir l’odeur.

315. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Il seroit inutile de souiller cet ouvrage par un recueil des traits répandus à pleines mains dans toutes les comédies contre le mariage, on n’a qu’à ouvrir les yeux & les oreilles, on ne lira, on n’entendra que des horreurs sur cette matiere.

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