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130. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Entre lesquelles conditions si on en voulait choisir quelques-unes innocentes et exemptes de corruption, ce serait des Comédiens, des Jardiniers, et des Laboureurs : car y a-t-il personne au monde qui n’envie la condition paisible et tranquille de ces gens qui vivent innocemment de leur labeur, les uns apportant leurs choux, leurs arbres, et leurs fleurs aux Halles où à la vallée de Misère, et les autres sur le Théâtre, le travail des plus belles plumes. […] Et qui oserait estimer les Clercs du Palais gens de peu d’honneur pour représenter la cause grasse, la veille du premier Mercredi de Carêmef ? […] Tout travail mérite récompense ; et qui ne voit qu’il faudrait détruire le commerce, si les choses se donnaient pour rien : au contraire, il faudrait avouer que les Comédiens seraient infâmes, s’ils prenaient votre argent sans vous donner du plaisir, ou s’ils vous donnaient du plaisir pour rien, qui ne les estimerait gens pleins de grand loisir ? […] Aussi ceux qui tiennent l’affirmative n’ont pu persuader leur opinion qu’à quelques intéressés, qui dans la foule ou les brouilleries ont perdu le castor, et quelquefois la pane, mais les Comédiens en sont les plus fâchés, car ils savent bien que ces gens après des pertes si sensibles ne viennent de deux ans à la Comédie ni à l’Hôtel de Bourgogne, dont l’approche leur a été si funeste : et il est aussi rare maintenant que les éclipses qu’on y laisse autre chose que l’argent qu’on demande à la porte.

131. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE V. En quoi consiste le Plaisir de la Comédie, & de ce Sel qui assaisonnoit les Comédies Grecques. » pp. 131-144

Aristophane, un de ces Génies, heureusement très-rares, parce qu’ils sont très-dangereux, Génies qui sachant assaisonner d’un sel fin, les choses les plus grossieres, savent faire rire à la fois la canaille & les gens d’esprit, entreprit de rendre utile, non pas aux mœurs, mais au Gouvernement public, une Comédie si folle & si obscéne. […] Le rire immodéré est celui des Dieux d’Homere, des Enfans, & des gens du Peuple. […] Le Stile que Moliere imita dans ses Précieuses Ridicules, étoit alors à la mode, & avoit séduit des gens d’esprit.

132. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466

Je n’en veux pas dire davantage sur ce sujet, en ayant parlé ci-devant assez amplement, joint que les deux Auteurs que je viens de produire, Salvian et Tertullien s’en sont suffisamment expliqués, pour faire connaître à un chacun que les spectacles et les théâtres ne doivent jamais passer chez les vrais Chrétiens pour divertissements, puisqu’ils traitent ceux qui y assistent d’apostats, de prévaricateurs des Sacrements, de gens qui retournent vers le diable leur premier maître, qui préfèrent le démon à Dieu, qui font banqueroute à la foi de Jésus-Christ, qu’ils sont plus criminels que les païens, qu’ils sont sans Religion, qu’ils ne cherchent qu’à repaître leurs yeux adultères ; gens enfin qui se jettent volontairement dans le fort et la citadelle où se commettent toutes sortes d’impuretés.

133. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

C’est conscience à ceux qui s’assurent en nous ; Mais c’est pain béni certe à des gens comme vous. […] Convertiroit-il bien des gens ? […] Je n’ai garde de soupçonner dans les gens de théatre un projet semblable à celui de Bourgfontaine, où les Jansenistes, dit-on, composèrent un systême réfléchi de déisme, & formèrent le dessein suivi de détruire la religion & les mœurs. […] La Bejard avoit l’ame grande ; elle assuroit qu’à l’exception de Moliere (c’est toûjours Baile), elle n’avoit souffert que des gens de qualité ; & la seule instruction qu’elle donnoit à sa fille, c’étoit de soûtenir sa noblesse, & de ne s’abandonner aussi qu’à des gens de qualité, à l’exception de Moliere. […] Encore une fois, les gens de bien ne sont point acteurs : on y bénit le Seigneur, on le remercie des biens qu’il a faits, on le prie d’accorder ses graces aux deux époux : Epulati sunt benedicentes Deum.

134. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Les gens de bien & les mondains, dans leurs condamnations ou leurs apologies, tiennent le même langage, & partent du même principe. […] Et en général il regarde le théatre comme une école du vice ; il blâme le goût du peuple, que le gouvernement ne devoit pas souffrir, & qui a été toûjours reprouvé par les gens sages & pieux, dont il cite un grand nombre : Se hasion con tan excessivo gusto, con tanta profanidad y vanidad non ai cosa tan contraria à las buenas costombres, como assistar a las comedias, que son escuelas publicas de peccados. […] Nous laisserions cette réponse dans quelque scène de Pourceaugnac, si elle n’avoit d’autre partisan que ce grave docteur ; mais bien des gens de tout un autre poids la répettent, sans savoir peut-être qu’ils sont l’écho de Moliere, & sans penser, non plus que lui, que quatre pages après, dans les mêmes pieces qu’il a cru justifier, il détruit lui-même son apologie par ses farces licencieuses. […] Grégoire de Nazianze, &c. gens qui non seulement par leur vertu, leur dignité, leur science, ce qui ne souffre pas même de comparaison, mais par leur esprit, leur talent, leurs ouvrages, valent tous les Sophocles, les Euripides, & tous les Mercures anciens & modernes ensemble. […] Le Dictionnaire de Trévoux ajoûte que barbarisme signifie encore une secte de gens qui vivent sans société, sans former de corps ni religieux ni politique, ou qui nient l’existence de Dieu, un vrai athéisme.

135. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Nous en conclurons sans balancer, que l’Académie Françoise, dans le temps que ces deux grands hommes en étoient les oracles, n’auroit pas donné pour sujet du prix l’éloge d’un Auteur que ses ouvrages doivent faire détester de tous les gens de bien. […] Il est des gens de mauvaise humeur qui croient bien plus rare la sainteté théatrale. […] Ce Seigneur, faux libéral, qui prend sur ses gens ce qu’il distribue à ses flateurs, au sortir d’un dîné remarquable par les folies de la dissipation & du luxe, rencontre un pauvre sans être touché de ses maux, est indigné qu’on ait eu la hardiesse de l’offrir à ses yeux. La jeunesse, effrayante par ses excès & la bassesse des sentimens, qui ne fait rougir de ses petitesses ni de ses désordres, ne peut pas plus supporter la pedanterie de la scene que celle des gens de bien qu’elle fuit. […] Ce grand personnage n’auroit pas donné l’éloge de Moliere pour sujet du prix, ni mis Fenelon à coté de Moliere ; il ne feroit pas dans les papiers publics l’éloge de toutes les Actrices : Elle a signalé sur la scène les talens les plus parfaits, l’Europe la nomme la premiere Actrice, les gens de lettres l’ont reconnue pour leur Juge, ceux qui ont le bonheur de la connoître la regardent comme la femme la plus aimable & l’amie la plus intéressante.

136. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Il y a sans doute dans ce metier, comme dans tous les autres, un degré de perfection, auquel peu de gens peuvent atteindre ; & en effet, tous les théatres de l’Europe ensemble ont à peine trente auteurs excellents, & peut-être une centaine de bonnes pieces pour le courant & le médiocre ; rien de plus trivial & de plus aisé. […] Le Cardinal Bibiana donne encore moins de poids à l’apologie ; c’est un poëte comique, un courtisan qui veut plaire à des maîtres entousiasmés du théatre, Richelieu, Mazarin, du Bois, gens d’un autre génie que Bibiana, qui ont aimé & fréquenté le théatre, n’en seront jamais la justification. […] Etant Cardinal, le renversement de la maison l’avoit mis-hors d’état de satisfaire son goût ; mais il trouva des gens qui lui prêterent, il rendit son train plus leste, son équipage de chasse, plus galant ; on faisoit meilleure chere chez lui, qu’en aucun lieu de Rome. Mais ce qui attiroit le plus de gens chez le Cardinal de Médicis, étoit Bibiana son Camerier, qui n’eut jamais son semblable pour entretenir une compagnie, assez bien fait de sa personne, il ne tenoit rien de son vilage ; il avoit un fonds de joie inépuisable, toujours cent nouveaux contes pour faire rire, sans rien dire de bas, d’impie ni-d’impudique ; il lui prenoit quelquefois envie, au milieu du repas, d’apprêter des sausses dont aucun cuisinier ne s’étoit avisé, & réussissoit toujours ; mais le service le plus important qu’il rendoit à son maître, c’est qu’il avoit le secret d’engager les gens à lui prêter de l’argent, sans autre sureté que l’horoscope qu’il avoit fait faire de Cardinal de Médicis, à qui on promettoit de grandes richesses ; mais il y avoit si peu d’apparence, qu’on ne pouvoit assez admirer sa hardiesse, & la crédulité des créanciers. […] Mais ce n’étoit que dans les spectacles publics des cérémonies, qu’il y avoit ce leger reste de décence ; dans son particulier avec ses gens, & les bouffons, il assistoit à découvert à toutes leurs farces ; mais pourquoi toutes ces précautions & ces mystères si la comédie n’a rien de mauvais : Les théatres particuliers de société sont pires que les théatres particuliers de société sont pires que les théatres publics.

137. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Chaulieu ne voyoit que des gens de condition, Chapelle s’enivroit au cabaret avec les premiers ivrognes qu’il y trouvoit : tous deux ne suivoit que la nature. […] On est indigné des éloges que font quelques gens de lettres de ce poëte de cabaret. […] J’ai connu des gens qui le lisoient chaque jour, qui en apprenoient des morceau par cœur. […] Mais, ce qui le fait estimer des gens de bien, c’est qu’il a toujours respecté la Religion, & qu’il a terminé ses jours dans la pénitence. […] Tels sont Moliere, Baile, Lafontaine, &c. gens trop célehres, dont le désordre a fait la célébrité, malâ utique famâ ; pour faire sentir les ridicule de ses éloges, on a fait les Mémoires historiques pour servir à la vie du célebre Taconet ; il y a du sel, de très-bonnes plaisanteries, de l’esprit & du goût dans cet ouvrage qui déplaira à bien de gens.

138. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Il diffame sans scrupule les gens à talens quand ces talens sont très-frivoles, très-pernicieux, & que l’usage qu’on en fait est si authentiquement condamné. […] Il faut laisser aux Confesseurs le soin de décider ces sortes d’affaires, & ne pas les abandonner au jugement d’une infinité de gens qui se prévalent de tout, & ne sont pas assez sages pour s’arrêter à ce qui est permis, même par les plus relâchés. […] Inviter l’homme à rapporter toutes ses actions à Dieu, c’est une spéculation que bien des gens ne sont pas en état de supporter. […] Mais, dit-on, les gens pieux ne connoissent d’autre péché que l’amour, & ne s’embarrassent pas de bien assortir les mariages. […] L’Eglise peut-elle approuver une profession essentiellement mauvaise, lever la barriere de l’infamie & des censures que les gens de bien respectent ?

139. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Les Jeunes Gens de Rome les voulant imiter, y ajouterent des Vers pleins de raillerie, qu’ils chantoient en faisant des mouvemens qu’ils accordoient avec leurs Chants : parce que ce mot Toscan Hister, signifioit Acteur, ces Acteurs furent nommés Histriones. […] Le Magistrat y mit ordre ; les Jeunes Gens reciterent des Vers plus sages, en les accompagnant de Chants & de Danses. […] Les Piéces d’Andronicus firent oublier aux Romains les Satyres : ils n’en voulurent plus d’autres, tant que les Poëtes jouerent eux-mêmes dans leurs Piéces ; mais lorsque ces Représentations eurent été abandonnées à des Personnes viles, les Jeunes Gens de Rome n’ayant plus la même considération pour les Acteurs, reparurent sur le Théâtre, pour réciter à la fin de la Piéce sérieuse, quelques Vers badins. […] Les Comédiens pour être applaudis avoient des gens apostés dans l’assemblée. […] Dans le Prologue d’une de Comédies de Plaute, l’Acteur félicite les Spectateurs de leur goût pour l’Antiquité : les gens sensés, leur dit-il, sont ceux qui ne boivent que du vin vieux, & qui n’estiment que nos vieilles Comédies.

140. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

où il décide le contraire par ces paroles : « A l’égard de ceux qui vont à la Comédie, il y en a qu’il serait indécent et scandaleux d’y voir assister, comme sont les Religieux, et surtout les plus réformés ; et je vous avoue que j’aurais de la peine à les sauver du péché mortel, aussi bien que les Evêques, les Abbés et tous les gens constitués en dignité Ecclésiastique.  […] Il soutient qu’elle est supposée, qu’il a cherché partout sans l’avoir pu trouver ; qu’il n’est pas probable qu’un saint Evêque, tel qu’était saint Charles, ait fait une Ordonnance pour permettre la Comédie, lorsqu’on trouve le contraire dans le premier concile Provincial de Milan, où ce saint Archevêque parle avec ses Suffragants en ces termes : « Nous avons, dit-il, trouvé à propos d’exhorter les Princes et les Magistrats, de chasser de leurs Provinces les Comédiens, les Farceurs, les Bateleurs, et autres gens semblables de mauvaise vie, et de défendre aux Hôteliers et à tous autres sous de grièves peines, de les recevoir chez eux.  […] L’objet principal et le plus étendu dans cet Ecrit, est la Réponse aux passages de saint Thomas : l’Auteur dit que saint Thomas n’entend par Histriones, que les Farceurs ou Bateleurs, selon même tous les Calepinsag ; or les Comédiens ne voudraient pas être confondus avec ces gens-la. […] Dans le Cid on parle d’un parricide commis, en ces termes : « Enfin n’attendez pas de mon affection, Un lâche repentir d’une belle action, Je la ferais encore, si j’avais à la faire. » Et la Fille du Père assassiné, loue l’assassin, « Tu n’a fait le devoir que d’un homme de bien. » On y trouve des Leçons de vengeance d’un Père à son Fils : « Va contre un arrogant éprouver ton courage, Ce n’est que dans le sang qu’on lave un tel outrage, Meurs, ou tue. » Dans Polyeucte cette Pièce prétendue sainte, on voit une Fille qui parle d’un Amant que ses parents ne voulaient pas qu’elle épousât : « Il possédait mon cœur, mes désirs, ma pensée, Je ne lui cachais point combien j’étais blessée, Nous soupirions ensemble et pleurions nos malheurs, Mais au lieu d’espérance il n’avait que des pleurs. » On dit qu’on a combattu le faux dévot dans le Tartuffe ; cependant après qu’on a détrompé Orgon, on le fait ainsi parler contre tous les gens de bien : « C’en est fait, je renonce à tous ces gens de bien, J’en aurai désormais un horreur effroyable, Et m’en vais devenir pour eux pire qu’un diable. » Dans le Festin de Pierre, on expose les maximes les plus impies ; et le tonnerre qui écrase l’Impie, fait moins d’impression sur les méchants qui assistent à cette malheureuse Représentation, que les maximes détestables qu’on lui entend débiter, n’en font sur leurs esprits.

141. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Les Anciens Poëtes, dit le Pere Rapin1, n’ont que des valets pour les plaisans de leur Théâtre ; & les plaisans du Théâtre de Moliere sont les Marquis & les gens de qualité : les autres n’ont joué dans la Comédie que la vie bourgeoise & commune ; & Moliere a joué tout Paris & la Cour. […] Bouhours, par le jugement avantageux qu’il semble en avoir fait dans le Monument qu’il a dressé à sa mémoire, où après l’avoir appellé par rapport à ses talens naturels2, Ornement du Théâtre, incomparable Acteur,   Charmant Poëte, illustre Auteur, Il ajoute pour nous précautionner contre ses Partisans & ses admirateurs, & pour nous spécifier la qualité du service qu’il peut avoir rendu aux Gens du Monde,   C’est toi dont les plaisanteries Ont gueri des Marquis l’esprit extravagant. […] Tous ces grands défauts à la correction desquels on veut qu’il se soit appliqué, ne sont pas tant des qualités vicieuses ou criminelles que quelque faux goût, quelque sot entêtement, quelques affectations ridicules, telles que celles qu’il a reprises assés à propos dans les Prudes, les Précieuses, dans ceux qui outrent les modes, qui s’éxigent en Marquis, qui parlent incessamment de leur noblesse, qui ont toujours quelque Poësie de leur façon à montrer aux gens.

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