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300. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Cette vile troupe d’Acteurs & d’Actrices rentre dans le néant ; dépouillés de leur fausse grandeur, ils n’en imposent plus par la décoration, ils se montrent ce qu’il sont.

301. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

Il ajoute que tous les combats des Grecs, soit pour l'exercice de chanter et jouer des instruments, soit pour éprouver la force du corps, n'ont point d'autres chefs que les Démons, et que tout ce qui plaît aux yeux, ou qui flatte les oreilles au Théâtre, n'a point d'autre sujet que le respect qu'ils ont voulu rendre à quelques fausses Divinités, ou à des morts.

302. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Combien vous vous seriez épargné de peine Monsieur, si vous vous en étiez tenu au seul obstacle que vous pouviez opposer raisonnablement à l’établissement de la Comédie Française à Genève : il vous a fallu suer pour entasser un nombre d’invectives suffisant pour faire un volume ; il vous a fallu gagner des migraines, à faire des calculs graves et politiques, aussi faux que les principes qui vous les ont fait entreprendre.

303. (1579) De l’Imposture et Tromperie « Livre premier. Des jeux et autres observations séculières retenues de l’ancien Paganisme. Chapitre 22. » pp. 101-107

Mais au lieu desdites bonnes œuvres, les hommes prennent plutôt les mauvaises appartenances aux fausses religions.

304. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Leurs caractères sont faux dans l’héroïsme, dans le politique et dans l’amour même ; C’est l’amour qui produit tout cela, et c’est de ce point que partent toutes les extravagances qu’ils font.

305. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VII. Histoire des Cas de Conscience. » pp. 159-189

Il y parcourt tout ce que les Conciles, les Saints Peres, les Empereurs ont fait contre le théatre ; il y démontre l’ignorance dans cette matiere, de l’auteur de la lettre que Boursaut avoit élevée jusqu’aux nues ; où il cite l’antiquité dont il n’a aucune connoissance, & s’appuye sur des raisons frivoles dont lui-même annonce le faux. […] Tout en effet fut fini ; personne ne défendit un sentiment si dangéreux & si faux.

306. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Que l’usage du fard est un péché, que c’est une invention du vice, qu’il ne donne que des faux attraits, que les hommes en sont généralement peu touchés, & qu’à la longue, il défigure le visage, & détruit les graces même qu’on esperoit d’y trouver. […] Les hommes efféminés qui les louent, & les imitent, ne sont pas moins faux.

307. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

L’intérêt qui guide ses crayons répand quelquefois de fausses couleurs. […] On viole au bal les dix Commandement de Dieu ; on se fait des idoles dans les femmes qu’on aime ; on leur fait des sermens faux & vains.

308. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

Il en est de plaisans, plusieurs faux, mais débités sans choix : il y a de l’esprit, peu de naturel. […] Ces grands mots, qui n’ont aucun sens dons le moral, en ont un faux dans le physique.

309. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VII. Du Père Porée. » pp. 149-177

Ils défigurent l’histoire & la géographie par les pays & les événemens, & les Héros fabuleux qu’ils y mêlent ; le poëme épique, par le faux merveilleux & les épisodes d’amour qu’ils y introduisent ; le théatre même, par des amours & des intrigues absurdes, comme dans Britannicus, Bajazet, Alexandre, Phèdre, Mitridate, vice intrinseque, dont on ne le corrigera qu’en le faisant renaître de ses cendres ; l’éloquence, par des narrations traînantes qui ne finissent point, des descriptions fardées de lieux enchantés, des discours fastidieux de flatterie & de tendresse, pleins de frivolité & de petites fleurs d’élocution qui n’ont aucun sel, mais beaucoup de poison. […] Les Pasteurs lâches & complaisans, qui par ignorance ou par foiblesse laissent dévorer leurs brebis, ou les laissent paître dans des champs agréables dont l’air contagieux ou les herbes venimeuses leur donnent la mort, ces Directeurs si peu dignes de l’être, qui pour ne pas aigrir ceux qu’ils ont intérêt de ménager, les laissent passer du spectacle au sacré Tribunal, & de la sainte Table au spectacle, ces faux Prophètes qui s’étudient à ne dire rien qui ne plaise, quel compte ne rendront-ils pas des ames qu’ils ont perdues ?

310. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

.… (ici, Molière n’a point osé montrer son héros sous son véritable manteau), mais ce Tartufe enfin, spéculant sur la femme et la fortune du dévot qu’il a séduit par un faux dehors de piété. […] comme il n’est pas dans notre cœur de repousser l’anathème par l’anathème, nous vous supplions d’arrêter les effets de ces menaces que votre divin Fils adresse aux faux interprètes de sa loi, et encore de celles qui terminent cette terrible allocution.

311. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Est-ce donc mériter le nom de grand, que de se jouer du vrai et du faux, de la vertu et du vice, en inspirant les mêmes sentiments et prodiguant les mêmes éloges pour des forfaits horribles et pour des actions héroïques ? […] Une femme furieuse trahit lâchement le secret de son amant, pour le perdre, et le Consul emploie bassement la coquetterie de sa propre fille, pour pénétrer Catilina, comme les Philistins se servirent de la Courtisane Dalila pour découvrir le secret de Samson : tant la corruption des Auteurs, des Acteurs, des spectateurs, impose la nécessité de mêler l’amour partout, fût-il le plus inutile, le plus faux dans le fait, le plus abominable dans ses intentions et ses démarches, opposé même au caractère des personnages. […] Je n’en sais rien ; mais il fera certainement des impies, par le mépris de la vraie piété sous les traits de la fausse.

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