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445. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Tout le monde veut jouir de cette considération ; d’où il résulte que tout le monde sait, & que personne ne sait bien ; qu’on se joue avec les éléments des Sciences & des Arts ; qu’on croit tout entendre, parce qu’on parle de tout ; que tout passe pour approfondi, parce que tout est effleurée.

446. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

L’Auteur, qui ne fait pas assez de ces deux langues pour être une Savante, mais suffisamment pour entendre parfaitement la sienne, a puisé sans scrupule dans le langage de l’ancienne Rome ; au lieu que c’est malgré elle, qu’elle s’est vue obligée de recourir au Grec ; & je sais qu’elle regarde comme autant de barbarismes, tous les termes que nous en avons empruntés.

447. (1707) Lettres sur la comédie « Réponse à la Lettre de Monsieur Despreaux. » pp. 276-292

Par ces Empiriques j’entends les Corneille et les Racine, qui prêchent la vertu, si vous voulez, mais une vertu de Théâtre, une vertu louche, et qui n’est point capable de déraciner les défauts des hommes.

448. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Combien leur voix serait entendue de tous les fidèles !

449. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Ne lui a-t-on pas même rendu ses louanges dans l’une des Provinciales, et n’est-ce pas elle que l’auteur entend, lorsqu’il parle d’une « personne qu’il admire sans la connaître j » ?

450. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Voicy M. si je ne me trompe, ce qui va paroître de plus facheux & de plus incroyable aux sages du monde ; sçavoir, de les convaincre que les bals & les comedies sont veritablement ces œuvres de Satan, & ces pompes du monde ausquelles ils ont renoncez solemnellement par les vœux du Baptême ; cependant il me semble que pour peu qu’ils veulent entendre raison, & écouter les maximes de religion & de conscience, nous serons bien-tôt d’accord. […] Mais c’est assez entendre Saint Augustin parler des autres, écoutons, je vous prie, ce qu’il a à nous dire de luy-même à ce propos ; rien de plus touchant, M. […] De ce que des oreilles sont attentives trois ou quatre heures à entendre des vers empoisonnez, & cependant elles se lassent d’entendre pendant une heure la parole de Dieu ; de ce que des bouches qui ont été teintes du Sang de Iesus-Christ par le Sacrement de l’Eucharistie, sont profanées à applaudir à des crimes commis avec adresse, & representez avec esprit, de ce qu’un tems qui est si precieux, & qui nous est donné pour être employé au salut & à la penitence, est miserablement perdu dans des divertissemens criminels.

451. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

» De tous les Droicts assez entends l’affaire » Pour exploicter sans long temps pretendu » Au fonds d’enfer je puisse estre pendu » Si en brief temps je ne fais des merveilles » Puis qu’il convient que je souffle es oreilles » Bien tost mourront les coquins de Jesus. » Lucifer aiant partagé entre les Diables ses commissions, Sathan lui parla de la sorte : » Voy Lucifer tous Dyables sont enclins » Par tours souldains mouvemens & declins » Dessus les champs leur deuoir tres bien faire, » Mais au depart pour mieulx nous satisfaire » Ta patte estends sur nos groings dyabolicques » Pour confermer nos esprits drachoniques » Que recevons pour benediction Là même, folio 5. verso.

452. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Le mot personæ, rendu par personnages, ne peut s’entendre Boileau dit qu’Eschyle jetta les personnages dans le chœur ; Horace dit que le réformateur du Théâtre Grec, inventa un nouveau personnage.

453. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

Mon Élève est enchanté de ce qu’il vient d’entendre.

454. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

Le premier Acte expose le sujet ; le second fait naître l’inquiétude ; dans le troisième, l’inquiétude augmente ; le quatrième est terrible : « Me voila prêt à dire ce qu’il y a de plus affreux… Et moi, à l’entendre » : le cinquième est tout rempli de larmes.

455. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Sa malice est affectée, et il semble, à l’entendre dire, qu’ils n’aient été condamnés que pour des bagatelles.

456. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

Leurs sens sont tellement occupés des objets qui y ont laissé une impression neuve et profonde ; leur imagination y est tellement absorbée, que vous ne leur entendrez pas dire un mot, pas fixer un œil sur ce qui pourroit les distraire : les caractères les plus gais, les plus actifs à jouir des plaisirs innocens, sont d’une insensibilité repoussante et ne savent plus que méditer…. […] Querelle sanglante dans celui de Clermont-Ferrand, 1 Août 1780, p. 575, etc. etc.… Si les temples du Dieu vivant avoient en si peu d’années causé tant de ravages parmi les hommes ; si le fer, le feu, l’enfoncement des pavés ou la chute des voûtes y avoit fait périr à diverses reprises quelques-uns de ces Chrétiens lestes qui vont aux grandes fêtes entendre la dernière et la plus courte Messe, on les fermeroit, on les détruiroit : les plus dévots craindroient d’y entrer ; tous se croiroient dispensés de s’y rendre.

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