L’endroit le plus dangereux de la dissertation est celui où l’auteur tâche de prouver l’innocence du théâtre par expérience.
A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE Touchant une Lettre ou Dissertation en faveur de la Comédie. […] [NDUL] Boursault a dû tirer ce renseignement de l’écrit anonyme de l’abbé d’Aubignac : Dissertation sur la condamnation des théâtres, Paris, 1666, in-12, p. 100.
On a sur cette matiere quelques Dissertations dans les Mém. de l’Ac. des Insc. […] On a sur cet objet, dans le quinzieme volume des Mémoires de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres, une Dissertation de Louis Racine. […] On a sur cet objet, dans le vingt-septieme volume des Mémoires de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres une Dissertation de M. […] On a sur cet objet à consulter de bonnes Dissertations de MM. […] Dans sa Dissertation insérée au tome XV des Mémoires de l’Académie des Inscriptions & Belles-Lettres.
Dissertation sur la condamnation des Spectacles. page 60 Section iii.
Cet Auteur a presque copié la Dissertation de la condamnation des Théâtres, et ce qu’il y a ajouté, peut faire plus de tort à son dessein, que lui être avantageux ; nous en verrons des preuves dans les Extraits suivants. […] Il avoue ensuite qu’il avait fait une Dissertation Latine sur la Comédie, depuis dix ou douze ans, et qu’il y avait pris le parti de la justifier sans avoir mûrement examiné la matière, et par une légèreté de jeunesse ; il déclare qu’on a ajoute à son Ecrit ce qu’il n’y avait pas énoncé, savoir l’Approbation tacite de Monseigneur de Paris, et l’air méprisant avec lequel on a traité les Rituels dans la Lettre du Théologien ; il reçoit avec soumission la discipline des Rituels, et la doctrine qui en fait le fondement. […] Ceux qui avaient espéré de lui trouver des approbations, ont pu voir par la clameur qui s’est élevée contre la Dissertation, et par la censure qu’elle a attirée à ceux qui ont avoué qu’ils en avaient suivi quelques sentiments (L’on peut croire que M. de Meaux veut parler de l’interdit du Théologien, par feu M. de Harlay Archevêque de Paris,) que l’Eglise est bien éloignée de les supporter : et c’est encore une preuve contre cette scandaleuse Dissertation, qu’encore qu’on l’attribue à un Théologien, on ne lui ait pu donner des Théologiens, mais de seuls Poètes Comiques pour Approbateurs, ni la faire paraître autrement qu’à la tête, et à la faveur des Comédies.
Le même Saint Augustin reprenait des gens qui étalaient beaucoup d’esprit à tourner agréablement des inutilités dans leurs écrits : « Et, leur disait-il, je vous prie qu’on ne rende point agréable ce qui est inutile : Ne faciant delectabilia quae sunt inutilia » v : maintenant on voudrait permettre de rendre agréable, ce qui est nuisible ; et un si mauvais dessein dans la dissertation n’a pas laissé de lui concilier quelque faveur dans le monde.
Mais son opinion est bien expliquée et bien soutenue ; il n’oublie rien de ce qui peut servir à sa cause, et à quelques endroits près, cette dissertation est fort raisonnable ; mais je ne sais s’il était expédient de la faire imprimer.
Anonyme, Dissertation epistolaire sur la Comedie, 1744 • Anonyme : Dissertation epistolaire sur la Comedie Par un Ecclesiastique, Bruges, Pierre Vande Cappelle, Bruges, Pierre Vande Cappelle, s. d. [1744], 42 p. […] Réédition • Dissertation sur la condemnation des théâtres, Paris, Jacques Le Febvre, 1694, (7 ff.) 250 p. […] Touchant une Lettre ou Dissertation en faveur de la Comédie » [1694], p. 394-406, in Lettres nouvelles de Monsieur Boursault. […] Rabelleau, Dissertation sur les spectacles, 1769 • Rabelleau (17..-17..) : Dissertation sur les spectacles, suivie de Déjanire, opéra en trois actes, par M. […] Sautour, Dissertation préliminaire de M. de S…, 1729 • Sautour, Monsieur de (16..-17..) : Dissertation préliminaire de M. de S… à M. l’abbé C.
[NDE] Reproduite par le Père Joseph Voisin, La Défense du traitté de Monseigneur le Prince de Conti touchant la comédie et les spectacles, ou la Réfutation d’un livre intitulé Dissertation sur la condamnation des théâtres, Paris, Louis Billaine, 1671, p. 317-318.
Je ne veux pas me jeter sur les passages des Pères, ni faire ici une longue dissertation sur un si ample sujet.
Ceux qui avaient espéré de lui trouver des approbations, ont pu voir que la clameur qui s’est élevée contre la dissertation, et par la censure qu’elle a attirée à ceux qui ont avoué qu’ils en avaient suivi quelques sentiments, combien l’église est éloignée de les supporter : et c’est encore une preuve contre cette scandaleuse dissertation, qu’encore qu’on l’attribue à un théologien, on ne lui ait pu donner des théologiens, mais de seuls poètes comiques pour approbateurs, ni la faire paraître autrement qu’à la tête, et à la faveur des comédies.
Pour ce qui est de ces « gens de poids et de probité », qui, selon l’auteur de la dissertation fréquentent les comédies « sans scrupule » Page 38. [« Lettre d’un théologien », page 38].