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443. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Bien loin de les mettre aux mains, elles se favorisent mutuellement, & la victoire de l’une devient l’aliment & la force de l’autre. […] On ne défend plus de parler de Dieu, mais on n’y pense pas davantage ; ces Comédiens font hardiment d’eux-mêmes les plus grands éloges : tout le monde sait les apprécier, & le nom de Franc-Maçon est devenu une expression proverbiale, pour marquer un libertin de profession.

444. (1675) Entretien sur les tragédies de ce temps pp. 1-152

Si les jeunes Athéniens devenaient débauchés après cela, ils ne pouvaient pas s’en prendre aux Tragédies qu’on leur représentait, puisqu’ils ne voyaient rien dans ces Tragédies qui autorisât leurs débauches. […] Je n’ai fait que proposer mes pensées ; et je me sais bon gré de ce qu’elles sont conformes à celles des habiles gens qui ont écrit sur la Poétique depuis quelques années, c’est-à-dire depuis qu’on est devenu assez raisonnable pour ne se pas laisser entraîner à l’opinion publique as.

445. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Après l’action on n’eut plus de goût pour reprendre un spectacle devenu trop tragique.

446. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Paul : Nous sommes devenus un spectacle au monde, aux Anges & aux hommes : Spectaculum facti sumus. 1.

447. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Sa passion dominante étoit la musique, il réussissoit admirablement à chanter & à composer, il avoit chez lui des concerts, & sa maison devint le plus curieux spectacle de Rome. […] Apostole Zeno rendit service au théatre Italien, non du côté des mœurs, il le laissa comme il l’avoit trouvé ; mais dans la partie litteraire, il reforma la scéne Italienne, comme Corneille avoit réformé le théatre François, en le soumettant aux bonnes regles ; introduisant le goût & l’imitation des anciens, la majesté des tragédies & la finesse des comédies Grecques, Romaines, & Françaises, qu’on ne connoissoit guere avant lui ; il y fit usage des chœurs, de la musique & de la danse, mais il les amenoit à propos, les lioit naturellement à ses piéces & fit comprendre qu’elles ne devoient être qu’accessoires ; & certainement depuis son regne les théatres innombrables de Venise, la Patrie, ne sont pas devenus plus chastes ; ainsi il reforma encore deux théatres en Italie, l’un régulier selon les idées de Zeno puisées dans l’antiquité, l’autre libre selon le caprîce des auteurs & des acteurs qui continua selon l’usage.

448. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Prélat, de représenter devant le peuple la vénérable Passion de Jesus-Christ, les glorieux combats des Martyrs, les actions édifiantes des saints Personnages ; mais la malice des hommes ayant infecté ces Exercices, de maniere qu’ils sont devenus un sujet de risée & de mépris pour les uns, une pierre de scandale pour les autres ; c’est pourquoi nous avons statué que désormais aucuns des Mystéres de la religion, ni rien de tout ce qui concerne la gloire des Saints, ne soient représentés, soit que le Spectacle se produise en un Temple ou dans une maison profane : on se contentera de narrer les pieux événemens, & de porter les fidéles à imiter, à vénérer, à invoquer ceux dont ils apprendront les vertus & les miracles.

449. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Le Peuple cessant d’être fidéle, devient l’Esclave des Philistins ; les enfans de Loth établis aux environs de la Mer morte, accourent en foule pour enlever ses moissons & pour faire ses vendanges.

450. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 5. SIECLE. » pp. 147-179

Que notre Dieu devienne donc notre unique espérance : celui qui a fait toutes choses est meilleur que toutes choses: Celui qui a fait les belles choses, est plus beau que tous ses ouvrages.

451. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 131 L’art théâtral devenu légalement une profession dans l’Etat.

452. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Mais ces Infâmes abusant de l’autorité publique, se laissèrent emporter à toutes sortes de dissolutions et débauches, ce qui fit que plusieurs graves Sénateurs, ne pouvant supporter leurs insolences, les firent bannir avec les Astrologues, devins, et magiciens ; Voyez sur ce sujet les Centuries de Galterius, la chronologie d’ Onuphriuset de Génébrard sur l’état de l’Empire Romain.

453. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

.° Quoique dans l’Empire Romain ce fût un usage immémorial, qui était devenu une obligation dans les grandes magistratures, de donner des spectacles au peuple, cependant on ne pouvait pas admettre aux saints ordres ceux qui pendant le temps de leur administration avaient fait ces libéralités.

454. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

On voit le même discours dans les premières éditions ; il est rapporté dans les variantes, chant IV, mais moins élégant & moins fort Il semble qu’avançant en âge & faisant des progrès, Voltaire, d’abord timide, modeste, respectueux, ait sécoué le joug, & soit devenu téméraire & impie.

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