Rousseau) se soit éfforcé de prouver que la musique devient un langage naturel dans un Drame où tout est merveilleux ; & qu’il n’en ait pas conclu que les Poèmes de l’Opéra doivent donc toujours offrir du merveilleux : il craignait, sans doute, de donner trop de prise à la critique contre les Italiens, qu’il semble avoir fait vœu de défendre en tout. […] Puisque sans le vouloir, je défends notre Opéra-Sérieux, on doit en conclure, qu’il est donc facile de répondre à toutes les critiques qu’on a faites à son sujet.
Charles-magne rend un Édit par lequel il défend aux Prêtres d’assister aux représentations des Farces ; preuve convaincante que la Comédie était connue depuis long-tems en France.
Les femmes de qualité et de vertu en auraient de l'horreur, au lieu que l'état présent de la Comédie ne faisant aucune peine à la pudeur attachée à leur sexe, elles ne se défendent pas d'un poison aussi dangereux et plus caché que l'autre qu'elles avalent sans le connaître, et qu'elles aiment lors même qu'il les tue.
L'Ecriture nous apprend que Dieu souffrant pour nous, a fait les chemins que nous devons suivre; peut-être que ces chemins nous conduisent aux Jeux publics et aux Spectacles qu'il défend ?
On nous interdit les plus légères attaches au mal ; on nous défend tout entretien trop enjoué ; on nous demande de la pureté jusques dans les pensées. […] Ils défendaient par le même principe le commerce du grand monde à celles qui n’étaient pas mariées.
Belle instruction pour des jeunes gens sans expérience, qu’on envoie à cette école, où les hommes faits ont bien de la peine à se défendre de la séduction du vice !
Il savait qu’une erreur ancienne devient sacrée ; qu’avec de l’esprit, on peut faire goûter aux hommes quelques vérités ; mais qu’avec plus d’esprit encore, on s’abstiendrait de les leur découvrir toutes : il savait que ces préjugés de naissance, que cette chimère, plus ridicule que celle des Fables, née de l’orgueil, nourrie par la flatterie, défendue par l’opinion, et couverte du voile épais des siècles, ne pouvait être attaquée impunément : il savait que les Grands lui pardonneraient de peindre leurs vices et leurs ridicules, et non de les dépouiller d’un éclat étranger, mais imposant, qui leur tient lieu du mérite qu’ils n’ont pas : il savait enfin qu’on aimait le merveilleux au théâtre, et c’est peut-être ce qui l’a déterminé à donner au vertueux Dom Sanche un père couronné.
Pour favoriser la guerre du Roi de Pologne contre le Turc, il lui envoya cent mille florins, accorda un Jubilé pour faire faire des prieres en sa faveur, & défendit la comédie dans tous ses États, même pendant le carnaval, comme ne pouvant qu’attirer la malédiction de Dieu (La Roque, Mémoire de l’Église, L.
C’est ce qu’on pense dans ce siecle, ce qu’on voudroit faire penser sur les Religieuses, ce qu’on enseigne au théatre, tout ce qu’on en rapporte, & on y va & on ose le défendre !
Par cette manière de défendre les Spectacles, on voit que j’abandonne tout ce qui peut blesser en eux la Religion & les mœurs ; comme d’un autre côté, je soutiens ce qu’ils ont de légitime, d’honnête & d’utile.
Si après cela on sent la tentation, on est hors d’état de se défendre : ce n’est que foiblesse, que misere, que lacheté, qu’épaisses tenébres, qu’irresolutions.
Ces ministres enfin, auxquels il est défendu d’avoir une conscience particulière, hurlent d’effroi d’être contraints, mais bien malgré eux, d’introduire trop souvent dans leurs opérations gouvernementales, une infâme morale astucieuse et machiavélique.