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380. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Nous ajoutons ici que quoique la Comédie Italienne ait toujours eu son théatre separé, & ne se soit jamais établie hors de la capitale, elle a pourtant changé en France la face du spectacle, & l’a rendu beaucoup plus dangéreux qu’il n’étoit. […] Il ajoute : & une infinité d’autres dont je ne puis me souvenir..

381. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

« Les chefs-d’œuvre de Corneille et de Molière tomberaient aujourd’hui, et s’ils se soutiennent, ce n’est que par la honte qu’on aurait de se dédire, et non par un vrai sentiment de leurs beautés ; une bonne pièce, ajoutez-vous, ne tombe jamais que parce qu’elle ne choque pas les mœurs de son temps. »s Après vous avoir fait distinguer ce que Molière et Racine ont bien fait de ménager dans nos mœurs, il est question de vous prouver maintenant que Molière surtout n’a pas à beaucoup près respecté ce qu’il y avait réellement de vicieux en elles. […] On voit bien que vous n’avez pas sous les yeux les objets de votre critique, les livres vous manquent et surtout Molière, votre mémoire ne vous dédommage pas de cette privation, vous n’auriez pas imaginé qu’il est des caractères estimables qu’on n’ose mettre sur la scène tel que celui d’un homme droit, vertueux, « simple et sans galanterie, [qui ne] fait point de belles phrases, ou un sage sans préjugés qui ayant reçu un affront d’un spadassin, refuse de s’aller faire égorger par l’offenseur : qu’on épuise, ajoutez-vous, tout l’art du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français, j’aurai tort si l’on réussit. »ac Pour détruire cette objection, il m’est facile de prouver que nos Auteurs n’ont pas eu la lâche complaisance que vous dites et de le prouver par des faits.

382. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

Elle ajouta à ce pathétique discours un coup de théatre, elle tomba évanouie.

383. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

Mais appellera-t-on serviles imitateurs ceux qui ajoutent aux choses qu’ils copient des ornemens qui leurs étaient étrangers ?

384. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Les agréables accords de la Musique transportent son âme ; ils lui peignent la divine harmonie des productions du Souverain Etre, & le remettent à l’unisson avec tout lui-même : la Danse ajoute à l’agréable sensation que produit la Musique ; ce dernier art est une émanation du premier : il réalise aux yeux, ce que les sons font percevoir à l’oreille ; une joie délicieuse, redoublée se glisse par deux sens à la fois dans son âme ravie.

385. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

 » M. de Fleury ajoute cette réflexion, qui vaut bien celle du Journaliste : « Après ces paroles de Julien, on ne doit pas s'étonner que les spectacles fussent défendus aux Chrétiens.

386. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Il auroit pu ajouter Pierre, Paul, Jacques & Jude sur les Epitres desquels la Religion est fondée comme sur les évangiles. […] Elisabeth ajoute la dissimulation aux attentats, la fourberie à l’inhumanité, le deuil à l’assassinat ; ce n’est pas la conduite d’une femme d’esprit, on se fait mépriser quand on juge tout le monde si grossièrement dupe ; mais c’étoit son caractère, son art, son talent qu’on nomme politique, feindre, dissimuler, tromper.

387. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Mais, ajoute le Journal, si on est étonné de cet assemblage indécent d’Henri IV & du Théatre, si on a la patience de lire ces pieces, on sera bien plus étonné de leur succès, malgré les absurdités dont elles fourmillent . […] On arrête & on amene à Henri un Courier dépêché par la Ligue à la Cour d’Espagne, & dans ses papiers on trouve une lettre qui porte : On peut ajouter foi à tout ce que le Courier dira de vive voix.

388. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

.), où Léontine, Gouvernante d’Héraclius, comme Caton de Brutus, vante la belle éducation qu’elle lui a donnée en le préparant à l’assassinat de l’Empereur Phocas : « C’est du fils du Tyran que j’ai fait ce Héros. » Elle ajoute, en parlant à l’Empereur lui-même de son fils : « C’est assez dignement répondre à tes bienfaits Que d’avoir dégagé ton fils de tes forfaits. […] Quoique de toutes les pièces tirées de l’Ecriture, Athalie soit celle où l’on a le plus fidèlement suivi le texte sacré, on y a ajouté des circonstances qui ne servent qu’à justifier l’attentat.

389. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

.° Le Roi Numa, dont parle la grande Prêtresse, n’institua que quatre Vestales : on en ajouta deux dans la suite, il y eut quelque légère augmentation sous les Empereurs ; mais il est certain qu’au temps de Scipion l’Africain, où l’on suppose que la scene se passa, il n’y en avoit que six.

390. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Cybèle méprisée par le Berger Attis ; Vénus pleurant la mort d'Adonis ; la Lune recherchant Endymion ; Phaéton, fils du Soleil, précipité du haut des cieux ; les trois Déesses disputant une pomme, jugées par le Berger Paris (ajoutez l'enlèvement de Proserpine, l'adultère de Jupiter avec la femme d'Amphitryon, et de Mars avec Vénus, les amours de Psyché, de Semelé, d'Hercule et d'Omphale, de Bacchus, de Vénus, de Momus, de l'Aurore, de tous les Dieux, etc. on verra une grande partie de nos opéra et du théâtre Italien).

391. (1742) VIII. Conférence. De la Comédie, contraire aux promesses du Batême [Conférences théologiques et morales, IV] « X. Conference sur les sacremens. » pp. 223-247

Ce n’est donc pas un si petit péché, ajoute-t-il ; mais en effet un grand crime ; puisqu’il donne à des ames chrétiennes les coup de la mort, en leur faisant perdre la grace Dieu par tant de péchés.

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