/ 293
80. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [P] » pp. 441-443

Momus Fabuliste mérita sans doute son succès par l’invention & l’esprit qui y règnent, mais cette Pièce ne devait point former un nouveau genre, & n’a eu que de très-faibles imitateurs.

81. (1768) Instructions sur les principales vérités de la religion « CHAPITRE LII. De la Comédie et des Spectacles ? » pp. 142-146

D’autres fois des aventures tragiques, des trahisons, des fourberies, des combats, des vengeances méditées, des projets ambitieux, exécutés avec succès, une conspiration, des cruautés exécutées avec fureur, quelquefois même la Religion, les Personnes sacrées et les Puissances tournées en ridicule, etc.

82. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Le crédit des courtisannes est incroyables ; protection, honneurs, graces, emplois, dignités, c’est par elles que tout s’obtient ou se refuse ; d’elles dépend le gain des procès & le succès des affaires. […] La Clairon fit de même un Mémoire, & obtint une longue Consultation du Sieur Huerne : le succès n’en fut pas heureux. […] Qu’on récompense bien, & l’on verra éclorre les talens & les succès, comme les hommes des dents que semoit Cadmus. […] Ces premiers succès l’encouragerent ; il composa une septieme piece, & la présenta à la Comédie Française. […] La comédie de Turcaret  n’en est pas moins un excellent ouvrage, un de ceux que vous représentez le plus souvent, & avec un succès qui ne s’est jamais démenti.

83. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre III. De la Fable Tragique. » pp. 39-63

N’importe, le succès a passé son espérance ; il revient avec toutes les rançons, & dit à Orosmane : Mais graces à mes soins, quand leur chaîne est brisée, A t’en payer le prix, ma fortune épuisée ; Je ne le cèle pas, m’ôte l’espoir heureux, De faire ici pour moi, ce que j’ai fait pour eux. […] Ce qu’il y a de plus facheux, c’est que le succès éclatant de cette Piece, a semblé autoriser le mépris de l’art, & l’oubli de l’économie générale.

84. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Tels qui frémiraient à la vue d’un retranchement ou d’une palissade, attaquent l’un et l’autre avec fureur et succès quand leur courage est animé par un verre de brandevin. En supposant d’ailleurs que le vin fasse éclater les mauvais desseins qu’un méchant couvait à jeun, il faut donc regarder comme un malheur qu’il se soit enivré, car il aurait peut-être toujours couvé, dans son sang-froid, un projet funeste dont l’exécution lui aurait paru dangereuse, tant qu’elle n’aurait pas pu être accompagnée de certaines circonstances que sa prudence lui faisait juger nécessaires, au lieu que l’ivresse l’aveuglant sur les dangers de l’entreprise, sa témérité lui fait tenter avec succès ce qu’un homme à jeun n’aurait pas osé tenter.

85. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IV. De la Médisance. » pp. 80-99

Cette Dame, exposée à tous les regards, les soûtenant avec modestie & majesté, dissimuloit par une joie ouverte sur le succès de ses élèves, celle que lui donnoient des applications si flatteuses. […] Les libelles sur toute sorte d’objets font gémir la presse, ils se débitent rapidement, ils font la fortune des Lioraires, on se les arrache ; il y a trente ans qu’aux dépens de la religion, de la décence, de la vérité, il se débite régulierement chaque semaine dans toute la France, au vû & au sû de tout le monde, une gazette dont la malignité fait tous les frais, tout le succès & tout le mérite. […] Mais les plaisanteries sont aujourd’hui les seules armes que l’irréligion sait manier, elle ne s’en sert qu’avec trop de succès ; on aime à en être blessé, on aide à enfoncer le glaive.

86. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Thespis trouva le succès de ses mascarades dans cette facilité que nous avons de rire avec ceux qui rient, & de pleurer avec ceux qui pleurent, Ut ridentibus arrident, ita flentibus adsunt Humani vultus. […] Euripide, malgré tous ses succès, eut un Ennemi redoutable dans Aristophane, qui avoit un grand crédit sur le Peuple. […] C’est en ce sens qu’on peut dire avec Boileau Des succès fortunés du Spectacle Tragique Dans Athenes nacquit la Comédie antique.

87. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE II. Réflexions sur le titre de l’ouvrage intitulé : Des Comédiens et du Clergé, et sur les charlataneries littéraires, politiques et religieuses. » pp. 52-86

Déjà encore ils y aboient avec quelques succès la création de nouvelles lois inquisitoriales. […] Tant que le premier ministre d’Angleterre méritera l’honorable confiance dont il est investi, ses succès sont assurés. […] Doué de cette forte volonté, et après avoir entrepris de grandes choses avec quelques succès, il n’a plus mis de bornes à son ambition, et il voulut entreprendre des choses encore plus grandes.

88. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138

Dernières raisons des succès du nouveau Théâtre.

89. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. —  De la Comédie.  » pp. 267-275

on dirait sûrement que l’Auteur fait le contraire de ce qu’il doit faire : qu’il ne sait pas son métier, puisqu’il va contre les règles de la raison et du bon sens : qu’il blesse les bonnes mœurs, loin de les faire respecter : qu’il mérite d’être regardé comme un séducteur qui approuve le vice, en confirmant le vicieux dans le mal par le succès, enfin qu’il faut le bannir comme un ennemi de la République.

90. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Les Lettres Juives 2 & 12 peignent ainsi le goût de la parure : les femmes & les petits maîtres le poussent à un point surprenant, un Général d’armée ne délibère pas avec plus d’attention dans un conseil de guerre sur le succès d’une bataille ; qu’une coquette examine avec ses femmes de chambre la bonne grâce de sa robe & de sa coëffure ; le succès d’une mouche placée au coin de l’œil pour le rendre plus vif, ou auprès de la lèvre pour la rendre plus vermeille, c’est une affaire qui mérite la plus profonde attention ; vingt miroirs sont consultés avant de choisir sa place. […] Caussin étoit éloquent, savant, grand homme de bien, & d’une probité à toute épreuve ; il a fait divers ouvrages qui supposent beaucoup d’érudition & de génie, il a prêché avec le plus grand succès ; ses belles qualités firent sa fortune & sa disgrâce, il fut Confesseur de Louis XIII, goûté du Prince, estimé de toute la Cour ; mais n’ayant pas voulu se prêter auprès de son pénitent, aux intrigues du Cardinal de Richelieu, qui pour régner seul avoit causé & entretenoit la division dans la famille royale ; il fut exilé au fond de la Bretagne, & ne revint à Paris qu’après la mort du Cardinal, il vécut & mourut dans la plus haute estime ; entr’autres ouvrages il avoit donné la vie de la B. […] Les cajoleries des hommes ne sont communément que l’effet du fard qui réveille leurs passions, ce qui leur promet un succès favorable.

91. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

L'Andromaque, l'Iphigénie, l'Alexandre de Racine, furent joués avec succès. […] Ils voulurent bien ne pas s'apercevoir que des Actrices si saintes, dans un sujet si saint, cherchaient à plaire, s'applaudissaient de leurs succès et de leurs conquêtes, et allumaient dans les cœurs les feux les plus vifs, que des spectateurs, plus attentifs aux grâces qu'à la pièce, y formèrent des passions qu'il fallut terminer par des mariages. […] Cyr même s'en dégoûta, et quoique par une sorte de point d'honneur, pour ne pas passer condamnation, et pour plaire au Roi qui le demanda, Madame de Maintenon fit encore jouer Athalie, ce fut d'une manière si languissante, si embarrassée, si pleine de remords, que le chef-d’œuvre du théâtre n'eut aucun succès, et S. […] Ce spectacle eut le plus grand succès, qui en doute ?

92. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Mais, ajoute le Journal, si on est étonné de cet assemblage indécent d’Henri IV & du Théatre, si on a la patience de lire ces pieces, on sera bien plus étonné de leur succès, malgré les absurdités dont elles fourmillent . […] Collé, dans sa Partie de Chasse de Henri IV, a osé faire manger & chanter ce Prince sur le Théatre, avec les paysans, & l’a fait avec quelque succès. […] La musique de cet opéra-comique passe pour bonne : elle en fait le succès. […] Henri pour tromper Philippe, & tirer de sa propre bouche les mesures qu’il prend sur les affaires de France, charge Varenne d’aller à Madrid avec cette lettre de créance pour les découvrir : ce qu’il exécute avec le plus grand succès. […] Grand en tout, dans la paix, dans la guerre, dans les succès, dans les revers, dans les sciences & les arts, les ouvrages publics, dans sa maison, dans sa cour, dans les monumens élevés à sa gloire, dans les dernieres paroles qu’il dit à son petit-fils, qui valent bien tous les bons mots de son grand-père.

93. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre II. Regrèts de ce qu’ARISTOTE n’en a rien écrit de considérable. » pp. 94-100

A ucun Auteur ne peut se vanter d’avoir écrit sur les règles du Théâtre avec autant de succès qu’Aristote.

94. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Les vertus morales persécutées sur notre Théâtre, 248 Les Héroïnes de nos Comédies aussi vertueuses que les Héros avec le même succès qu’eux, 250 Les jeunes personnes de condition ont des mœurs plus saines dans Plaute et dans Térence, 251 Vaine Justification de l’Astrologue Joué, dans sa Préface, 254 Sentiment d’Horace contraire à celui de l’Astrologue joué, 256 Exemple de Ben Jonson inutile pour justifier l’Astrologue Joué, 260 Autorité de Shakespeare opposé à l’Astrologue Joué, 263 Erreur de l’Auteur de l’Astrologue Joué, sur la différence qu’il met entre la Tragédie et la Comédie, 265, 266 Le divertissement n’est point la fin principale de la Comédie, 267 La Comédie et la Tragédie, quoique par une route différente, doivent tendre à une même fin ; qui est la réformation des mœurs, 268, et suiv.

95. (1695) Preface [Judith, tragedie] pp. -

Ce Poème quelque succès qu’il ait eu n’est qu’un essai qui ne donne tout au plus qu’une faible idée de la perfection à laquelle des génies plus élevés que le mien pourraient à peine parvenir.

96. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

Auteur sublime du Mysantrope, vous à qui la nature par une faveur particuliere a confié les secrets des cœurs humains, vous à qui le succès même du Théatre rendoit le poids de l’humiliation plus pesant & plus insupportable, ne seriez-vous pas étonné de la gloire qu’a acquise la scène ? […] Il se mit au sortir du College dans une troupe de Comédiens, contre la volonté de ses parens, qui s’en croyoient déshonorés ; il a parcouru plusieurs années la province, pour y jouer des farces ; il a préféré le métier de Tabarin à la place de Secrétaire du Prince de Conti ; il a paru à Paris & à la Cour, écrit & parlé avec impudence, se faisant honneur de ses talens & de ses succès, satyrisant tout l’univers, & il avoit raison, puisqu’il avoit obtenu tout ce qu’il vouloit, la faveur de la Cour, les applaudissemens de la littérature, & sur-tout beaucoup d’argent. […] Ses vrais succès sont l’étendue, la hardiesse, ou plutôt l’effronterie du vice.

97. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

Deux ou trois pièces sur mille paraissent faites dans la vue de défendre les droits de Dieu, le Festin de Pierre, les Philosophes, le Préjugé à la mode, mais sans succès, et avec un succès contraire. […] Je ne les approuve point ; mais du moins ils doivent éviter deux choses que j’ai toujours remarqué avoir un mauvais succès. 1.° Il ne faut jamais faire des invectives contre la religion, comme dans le Polyeucte de Corneille, où Stratonice, qui n’est qu’une suivante, et quelques autres Acteurs font plusieurs discours en faveur de l’idolâtrie, et disent une infinité d’injures atroces contre le christianisme.

98. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IV. Suite des effets des Passions. » pp. 84-107

parler le langage du vice, en prendre les allures, en peindre les horreurs, en excuser les excès, en inspirer le goût, en faire sentir les mouvements, en ouvrir l'école, en donner des leçons, l'ériger en vertu, tromper, aveugler les hommes, fixer leur attention sur des objets méprisables et criminels, effacer les idées des biens et des maux éternels, pour ne mettre le bonheur ou le malheur que dans le succès ou les obstacles de la passion, s'en faire un art, un métier, un état de vie, y consacrer tous ses talents, ses moments, ses forces, sa santé ! […] Je pardonnerais à la comédie de ne troubler la paix du cœur que pour les exciter ; mais sans jugement téméraire on peut lui prêter des vues moins sublimes : la haine d'un mari jaloux, d'un père vigilant, l'orgueil impie ou rebelle contre Dieu ou contre son Roi, la surprise d'un coup de théâtre, la pitié pour un amant malheureux, la joie du succès de quelque fourberie ; tels sont les orages que les vents et les flots de la représentation font éprouver au frêle vaisseau d'une vertu commune. […] La vivacité de l'impression fait le plaisir, décide du succès et du mérite, on n'est satisfait qu'à mesure que les blessures sont plus profondes.

99. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108

Nous avons lieu de soupçonner que la Musique & l’Opéra-Bouffon eurent en Grece un brillant succès.

100. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « HISTOIRE DES OUVRAGES. Qui ont paru pour et contre la Comédie, depuis le 17e Siècle. » pp. 161-175

Caffaro, si on excepte les deux Requêtes des Comédiens dont on a parlé, on n’a point vu d’Apologie publique de la Comédie, que l’ouvrage de M.F. on ne pense pas qu’il ait plus de succès que les autres.

101. (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43

Nous sommes persuadés néanmoins que l’on pourrait prendre pour y parvenir des voies non seulement plus utiles aux Enfants à qui on fait perdre un temps infini, et aux Maîtres qui n’en perdent pas moins, occupés pendant plusieurs mois de la composition, du récit et du succès de leur ouvrage ; mais aussi plus conformes à la Religion, qui a toujours marqué beaucoup d’horreur pour les spectacles sans y mettre de distinction.

102. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

C’est elle du moins elle seule qui décidera des récompenses éternelles ; tous les succès dramatiques y ont peu de droit, en sont une exclusion. […] Ce Drame, parole de Quinaut, musique de Lulli, fut regardé comme un chef-d’œuvre, il eut le plus grand succès.

103. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE V. Du Mensonge. » pp. 100-113

Même aveu en justifiant la Suite du Menteur, qui n’a pas réussi, quoique mieux écrite, par la même raison qui devoit assurer son succès, parce qu’elle a moins de mauvaises mœurs : Si je croyois que la poësie a pour but de profiter aussi-bien que de plaire, je dirois que cette piece est beaucoup meilleure, parce que Dorante y est plus honnête homme & donne des exemples de vertu à suivre (se battre en duel), & dans l’autre, il ne donne que des imperfections à éviter (mentir par caractère, à tous propos, à tout le monde, n’est donc qu’une imperfection). […] , mais même dans les représentations théatrales, où il ne voit, n’entend, ne goûte, ne sent que des mensonges, des perfidies, des friponneries, des intrigues de toute espèce, en avale à longs traits le plaisir, en admire l’adresse, en raconte le succès, en essaie l’imitation ?

104. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Le succès a passé leurs espérances, & a immortalisé leur nom. […] Les regards de Moliere n’embrasserent jamais un si vaste systême, & il connoissoit trop les hommes pour en espérer quelque succès. […] Sa femme, qu’on disoit être sa fille, qu’il avoit formée avec soin, qu’il étaloit sur le Théatre avec complaisance, joua le rôle de la Princesse d’Elide avec tant de succès & de graces, qu’elle y sit à ses dépens bien de conquêtes. […] La vogue, les succès, les faveurs de la Cour, l’applaudissement du peuple, firent sentir la grandeur du danger.

105. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE II. L’Impiété du Théâtre Anglais. » pp. 93-168

Les serments ne leur sont pas moins familiers que ces énormes souhaits : ils partent en toute rencontre de la bouche impie de toutes sortes de personnes ; des gens de condition aussi bien que de la canaille, des braves aussi bien que des lâches : l’amour ou la haine, le bon ou le mauvais succès, le sang froid ou l’emportement ne sont jamais représentés sans quelque jurement qui soit comme l’âme et le coloris du tableau. […] A la vérité, Chérée après un succès se laisse aller à un transport condamnable :Heauton. […] D’une autre part ; comme Amphiaraus a beaucoup de religion, l’on craint fort que le succès ne tourne de son côté : P. 101.  […] Leurs furieux, le sont presque toujours impunément, ils restent impies sans qu’on leur sache mauvais gré de l’être, ils maudissent même avec succès le Dieu vivant.

106. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE IX. » pp. 158-170

Gresset, des régles de la modestie, il est surprenant qu’ayant écrit dans un genre aussi frivole, la gaité de sa plume ait pû se contenir : depuis quelque tems il composoit des Poëmes dramatiques, ses dernieres productions avoient eu du succès ; le repentir l’a saisi tout-à-coup dans une Lettre adressée à son Evêque, que nous lisions il y a deux ans, il a rendu sa pénitence autentique.

107. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

On ne peut faire parler des conjurés qu’en leur faisant débiter des maximes et des sentiments conformes à leur dessein, pour s’y affermir, le justifier, l’inspirer à d’autres, en ménager le succès. […] Plein des agitations de la Ligue, qui avait bouleversé tant de têtes, et dont il avait vu les restes mal éteints, et de celles de la Fronde, qu’il vit en entier, naturellement dur et fier, incapable de jamais plier, enflé par ses succès et sa supériorité décidée sur tous ses rivaux, aigri par la querelle puérile que lui fit le Cardinal de Richelieu, il ne respire que vengeance, hauteur et indépendance, et ne connaît le joug de la monarchie que pour le secouer. […] Et sur celui de Prince ou d’un usurpateur, Du succès qu’on obtient contre la tyrannie Dépend ou notre gloire ou notre tyrannie, Et le peuple inégal à l’endroit des Tyrans, S’il les déteste morts, les adore vivants. […] Cet ouvrage doit-il ce prodigieux succès à son mérite dramatique ? […]  (Cornélie) « Je sacrifierai tout au succès de mes feux, Et même une vertu qui fait des malheureux.

108. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Sans compter le tour de bâton des actrices ; si au contraire il leur échape quelque trait malin, qui nuise au succès de quelques pieces, il sera exilé, non pas jusqu’à être réfusé, s’il apporte de l’argent, cette clef ouvre toutes les portes ; mais on lui ôte son gratis. […] Son fils mit au feu un très-grand nombre de ses épigrammes mordantes : le succès bon ou mauvais de ses piéces en a beaucoup fourni ; les Plaideurs sont une satire. […] Le Marquis d’Argens a été Avocat-général au Parlement d’Aix, y a traité les plus importantes affaires, entr’autres la grande affaire du Pere Girard & de la Cadiere, il avoue de bonne foi que le Pere Girard étoit un homme de bien, un homme de mérite, un homme à talent, très-innocent, & incapable des crimes qu’on lui imputoit ; mais que la vanité qui lui inspira le succès de la direction, & l’éclat du ministère, le rendit d’abord crédule comme un enfant, & enfin la dupe d’une pénitente plus vaine, plus fine, plus méchante que lui ; qui, d’abord par jalousie, ensuite par la suggestion des ennemis des Jésuites, joua la comédie pour le perdre, & ne craignit pas de se décrier elle-même, par de faux crimes qu’elle eût du cacher pour son propre honneur, quand ils auroient été véritables ; pour satisfaire sa haine en décriant un Directeur, qui ayant connu, mais trop tard, la fourberie, lui retira son estime & sa confiance : la Cadiere étoit une sorte d’actrice par son libertinage, sa feinte piété, son talent à jouer toute sorte de rôle ; & le Pere Girard trop facile, qui d’abord la crut une sainte, fut le jouer de sa malice, & l’ayant démasquée à contre-tems & sans précaution, devint la victime de son ressentiment.

109. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. Aveux importans. » pp. 83-110

Pierre Viret, Calviniste célèbre, l’un des premiers de cette secte qui la répandit en bien des endroits, avec un très-grand succès, & mourut peu après avoir été Ministre de plusieurs Églises. […] Si cette façon de s’unir trouve les hommes contraires, il faut sans balancer refuser leur compagnie (il n’y a rien à craindre) ; les hommes ne pouvant se soutenir sans elles (ni elles sans les hommes), ils seroient forcés à suivre leurs loix pour les posséder (par sympathie encore) ; le succès de ses leçons fut prompt, les hommes furent attaqués par les regards (purement spirituels), dont les feux embrasent leurs ames, ils furent animés d’une ardeur que n’inspire point la gloire (toute à la pointe de l’esprit) ; dès ce moment les mortels ne connurent point de bonheur plus parfait que d’aimer & d’être aimé. […] Godeau ne fut pas toujours le même, il se destinoit au monde, il eut une maîtresse qu’il aimoit beaucoup, pour qui il a composé des ouvrages tendres ; il est vrai, mais non pas licencieux, cette fille ne voulut point de lui, parce qu’il étoit laid & petit ; le mauvais succès de ses amours n’a pas peu contribué à lui faire quitter le monde, & il le fit de bonne foi, il embrassa l’état ecclésiastique & y mena jusqu’à sa mort une vie édifiante.

110. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Machiavel. » pp. 198-214

Machiavel composa plusieurs comédies qui eurent du succès : elles sont satyriques & licencieuses, c’est le plus grand titre à la gloire dramatique. […] L’auteur, apparemment homme de théatre, a supprimé à dessein deux moyens qu’Aristote dit a oir été employés avec succès par les tyrans ; l’un, de faire de grandes largesses aux comédiens, aux étrangers, aux femmes de mauvaise vie, scortis & peregrinis & histrionibus donat effuse , pour amollir les citoyens & les rendre vicieux, foibles, pusillanimes ; l’autre, d’occuper les peuples par des bâtimens, des peintures, des statues, pour les appauvrir, en inspirant le luxe & la magnificence qui engage dans des folles dépenses, & ne pas leur laisser dans l’oisiveté le loisir de réfléchir sur leur état & de cabaler contre lui.

111. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178

Quand ils auroient fait plusieurs bonnes piéces dans le genre simple, les succès qu’ils y auroient obtenus leur donneroient droit de s’essayer sur l’autre.

112. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-7

Les anciennes diableries donnoient horreur du vice, en le montrant puni par les démons ; les nouvelles au contraire favorisent, inspirent, embellissent le vice, par les graces des actrices, les agrémens de la poësie, les charmes de la musique, la lubricité de la danse, l’obcénité des décoration, le scandale de l’intrigue & du succès.

113. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Les Auteurs du Poème épique employent ce moyen avec succès.

114. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Il fut pris au mot, soutint la gageure, fit la piece, & elle eut le plus grand succès ; encouragé par cet essai, il y prit goût, & en a fait depuis beaucoup d’autres ; en effet, que sont dans le fond toutes les comédies, reduites à leur juste valeur, & dépouillées du prestige de la représentation, du clinquant de la décoration & des habits, des graces des actrices, de la musique, de la danse ? […] Il est pourtant vrai que la tragédie est plus difficile, qu’il y a moins de poëtes tragiques que de comiques, & de bonnes tragédies que de bonnes comédies ; sur-tout que la tragédie est de sa nature, plus châtiée, plus décente, moins dangéreuse pour les mœurs ; mais tout sera équitablement balancé par l’aréopage dramatique, il vaut bien mieux que celui de Paris : il est composé des personnes d’un mérite distingué, récommandables par leur érudition, leur probite, leur intelligence, à l’abri de tout soupçon, qui jugeront avec connoissance, & sans partialité  ; au lieu qu’à Paris c’est une troupe de comédiens & de comédiennes, grands Seigneurs & petits maîtres , dit Voltaire, qui s’assemblent pour juger les pieces ; leurs séances sont des vraies scénes comiques, souvent tragiques, pour le pauvre poëte, qui, après avoir long-tems fait sa cour, & essuyé les hauteurs, les caprices, les railleries, les mépris de ce grave sénat, est réfusé avec dédain, & ne peut esperer de succès que par la sollicitation, les présents & l’intrigue, foible garant de la bonté de la piece. […] Elles eurent d’abord quelque succès, elles sont depuis absolument tombées, si ce n’est dans les Colleges où on les donne pour modéles, parce qu’elles sont fidélement calquées sur les anciens, & que les regles d’Aristote, y sont religieusement observées, comme dans celles de l’Abbé d’Aubignac, & n’en sont pas moins froides. Cet amateur célébre, ou plutôt cet homme éperdument amoureux entousiasmé du théatre, étoit un noble & riche Vénitien, qui lui consacra ses biens, ses travaux, & sa vie ; il avoit d’ailleurs de bonnes qualités, étoit un homme aimable dans la societé par la douceur & la droiture de son cacactère, un profond antiquaire, qui a déchiffré des médailles, des inscriptions, & fait une foule de dissertations sur Vossius, & autres antiquaires, comme lui, un savant litterateur, qui a fondé des Accadémies, établi un Journal litteraire Italien, comme l’Abbé de Fontaines, & la poussé jusqu’à 30. vol. quoiqu’avec moins d’esprit & de précision ; surtout moins de critique & de succès que cet habile Aristarque.

115. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Voilà des succès qu’on ne vit jamais sur le théatre. […] Au lieu de la tenir dans une modestie, qui lui conserveroit son affection, écarteroit ou décourageroit ses rivaux, il les appelle, leur ouvre les avenues, leur offre la proie, pique leur faim & leur soif ; peut-il se plaindre des succès de son ouvrage ? […] Point de mer plus agitée qu’une femme bien parée ; vanité dévorante sur sa beauté, ambition demésurée de plaire, jalousie cruelle contre celles qui ont quelque avantage, sollicitude inquiéte jusqu’à ce qu’elles l’aient emporté, chagrin accablant des mauvais succès, recherche curieuse de toutes les modes, peines toujours renaissantes pour conserver ce trésor, & ne pas perdre le fruit de leurs travaux, négligence de ses devoirs, coleres, emportemens, embarras, querelles domestiques, sur-tout perte de la religion & des mœurs. […] L’empire Romain, ce colosse énorme de puissance, qui, comme la statue de Nabuchoodnosor, tombe en poussiere, frappé par une pierre, dût ses vertus à ses succès, & sa chûte à son luxe.

116. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

On vient de renouveller ce miracle & avec le même succès, en faveur des Troubadours, qui le mérite aussi peu, peut-être moins. […] Qui sera même capable de le faire avec succès ? […] J’écris pour lui, non pour moi-même, & cherche des succès dont je n’ai qu’à rougir. […] Il est naturel que la vanité, commune à tous les hommes, soit plus exaltée dans une tête dramatique : la plupart des gens de théatre ont un besoin pressant du succès, leur fortune, leur vie en dépend ; la scène leur donne du pain.

117. (1760) Lettre à M. Fréron pp. 3-54

Mais s’il est vrai comme il est aisé de s’en convaincre, que le Théâtre peut faire d’honnêtes gens, peut-il en conscience, s’il ne se sent pas en état de remplir une carrière plus sublime, peut-il dis-je abandonner celle dans laquelle il était entré avec tant de succès ? […] Gresset peut-il dire que les maximes de l’Evangile sont inalliables avec l’art du Théâtre ; ne représente-t-on pas avec succès dans les Collèges des sujets tirés de l’Ecriture, n’en représente-t-on pas sur nos Théâtres publics ; l’Evangile n’a-t-il pas fourni le sujet de l’Enfant prodigue, y a-t-il donc dans la morale de cette pièce quelque chose de contraire à la morale du Christianisme, les Espagnols n’ont-ils pas leurs Auto Sacramentalesd  ? […] Mes études achevées, il s’agissait d’appliquer à un objet l’éducation qu’ils m’avaient donnée, mais dans ce siècle où le savoir le plus sublime ne conduit à rien sans la fortune, mon Père eut bientôt lieu de désespérer que les faveurs de cette Déesse fussent destinées à un jeune homme qui ne savait qu’un peu de grec et de latin ; qui n’avait pas assez de crédit pour solliciter avec succès un bénéfice, qui n’avait pas assez de loisir et de biens à sacrifier à l’espoir de la célébrité dans le Palais de Thémis ou dans les laboratoires d’Hippocrate ; l’emploi parut donc à mon Pere l’unique ressource à laquelle je pusse m’attacher ; je sentais trop vivement ma situation et la sienne, pour ne pas convenir de la sagesse de ses intentions. […] J’arrivai donc, je débutai avec succès ; mais j’avoue en même temps que je trouvai la troupe composée de sujets si méprisables pour les mœurs et les talents, que je me reprochai ma précipitation ; si j’avais des chagrins à essuyer d’une association pareille, j’en étais bien dédommagé par les bontés, les politesses généreuses que je recevais d’une bonne partie des Magistrats du Parlement de la Province et particulièrement de l’illustre et respectable famille de Mr. le President à Mortier de C.

118. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Tous les Journalistes avoient prévu le succès des Lettres de M. […] Nous les louons de leurs succès, ou plutôt de nos défaites ». […] Les succès de cet Ouvrage sont une ratification du jugement que les Censeurs en ont porté successivement dans les Approbations qui suivent. […] Tous les succès sont légitimes. […] Il voulut ensuite les proscrire ; mais ce fut sans succès.

119. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Dans ce même Livre Riccoboni paroît vouloir nous faire entendre qu’il représenta avec succès quelques Tragédies Italiennes, & que la Mérope de M. […] Son succès & celui de la Mérope Italienne prouvent que les Ouvrages qui approchent le plus de la régularité, sont ceux qui par tout plaisent davantage, & les Poëtes qui en ont le plus approché jusqu’à présent chez nos Voisins, s’étoient familiarisés avec les nôtres.

120. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130

Tels sont, Mademoiselle, selon ce fameux Sceptique, les grands succès des Comédies de Moliere ; il a réformé des Petits Maîtres, des Précieuses ridicules, des manieres que les bienséances du monde ne pardonnent jamais, il est vrai, mais qui ne blessent en rien la Loi de Jesus-Christ.

121. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

Nous ne sommes peut-être pas capables de décider sur le mérite de gens que nous n’avons pas vu représenter ; mais nous ne pouvons pas révoquer en doute le témoignage de tant d’Auteurs de l’antiquité, qui parlent de l’excellence & du succès de leur art.

122. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

» Le Cardinal de Richelieu qui était un grand Théologien, un grand Evêque, et un grand Ministre d’Etat, se serait-il si hautement déclaré le Protecteur de la Comédie, et de ceux qui écrivaient avec succès pour le Théâtre, s’il eût trouvé ce Divertissement indigne d’un Chrétien : et la Sorbonne, qui lui est redevable de tant de bienfaits, peut-elle condamner ce qu’approuvait ce grand Homme, sans donner une atteinte à sa mémoire ? 

123. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Il s’applaudissoit de ses infâmes succès, comme une actrice de ses conquêtes. […] Les tragédies de Mahomet, de César, de Catilina, &c. lui doivent leur succès. 3°. […] Avocat pour & contre, il étoit récompensé de tous côtés ; assuré du succès de ses satyres, il profitoit de la malice de tous ceux qui le mettoit en jeu, &c. […] Plein d’esprit, d’une imagination féconde, riante, pittoresque, faisant facilement des vers, sur-tout de ces vers dont la licence & la malignité assurent la succès, par le suffrage de la passion, satyres, comédies, galanteries mêmes assez peu voilées.

124. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Madame de Longueville. » pp. 40-83

Le Cardinal qui pouvoit le faire arrêter, va seul avec une bougie lui ouvrir la porte ; le Duc qui pouvoit lui passer son épée au travers du corps, & se retirer, négocie tranquillement avec lui, mais sans succès : ce sont deux Paladins qui s’embrassent, & vont se battre à fer émoulu. […] La Duchesse revenue triomphante, éblouie de la Cour nombreuse qui la suivoit par-tout, enivrée des acclamations qu’on donnoit à son héroïsme, à ses talens, à ses succès, tour à tour sur le trône, au bal, à la comédie, parloit, vivoit, agissoit en Reine, traitoit de la paix & de la guerre avec l’envoyé d’Espagne, remuoit le Parlement & la Noblesse, régloit l’Etat sous les yeux de la Cour, sans lui en faire part. […] Elle y fit de nouvelles amours : le succès n’en fut pas heureux. […] Dans cette guerre de Hollande, également célebre par les succès & par les revers, espece de jeu bisarre, de flux & de reflux, les premiers jours de la campagne furent marqués par des victoires, les derniers par des désastres : ce fut un voyage de quelques mois, où on ne fit qu’aller & venir ; les armées françoises allerent comme un torrent jusqu’aux portes d’Amsterdam ; on lâcha les écluses, & les eaux de la mer les repousserent jusqu’en France.

125. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Dans l’action qu’elle représente, le succès ou la chûte sont également funestes à l’injustice : le plus cruel châtiment est l’horreur & le mépris qu’elle inspire. […] Que l’étendue de nos lumieres ne sert qu’à nous rendre plus coupables, lorsque nous les faisons servir au succès de projets abominables. […] Un Héros dont la France regrette encore la perte, qui pouvoit compter les opérations de ses campagnes par ses succès, à qui l’on ne peut refuser la supériorité des vertus militaires, juste appréciateur du courage, le Maréchal de Saxe, étoit si éloigné de penser que les spectacles pussent diminuer l’intrépidité, qu’il vouloit même qu’ils accompagnassent nos guerriers à l’armée. […] Un Orateur à Rome gratifié pour soutenir le droit de ses parties, par conséquent aussi peu desintéressé que le Comédien, qui représentoit, ainsi que lui, des passions qui n’étoient pas les siennes, pour persuader ses juges, & les déterminer à favoriser une prétention quelquefois légitime, quelquefois injuste, & le plus souvent problématique, qui s’exposoit en public, qui payoit de sa personne, qui couroit le même risque que le Comédien, dont la réputation n’étoit fondée que sur ses succès, ambitionnant les applaudissemens, & redoutant le blâme public, en méritoit-t-il moins l’estime ?

126. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. — NOTICES. PRÉLIMINAIRES. » pp. 2-100

quels chants pouvoit-on attendre de Thalie ; Lorsque d’Aristophane épousant la folie, Et, par son impudence, assurant ses succès, Elle s’abandonnoit aux plus honteux excès ? […] Cependant Horace dit que les Romains avoient dans ce genre imité avec succès les Grecs. […] Dans les Etats les moins policés, on punit du dernier supplice un seul homicide, un seul larcin ; & on laisseroit impunis des Auteurs qui, se faisant gloire d’être sans religion, & se croyant honorés de la réputation d’hommes licencieux & sans pudeur, se permettent insolemment & de ravager & d’empoisonner ; qui, cherchant moins à se satisfaire par le plaisir qui accompagne le crime, qu’à détruire la vertu, & à en étouffer toutes les semences, font publiquement des leçons de débauche, & s’applaudissent de leurs succès ? Quels horribles succès que ceux qui se terminent à rendre les hommes vicieux & débauchés » ! […] C’est pourquoi les succès des Corneille, des Racine, des Moliere & des Quinault n’en ont pas imposé aux Sages du dernier siecle.

127. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

Il n’est ni ne peut être généralement vrai ; car cet objet n’étant pas celui sur lequel les auteurs dirigent leurs pièces, ils doivent rarement l’atteindre, et souvent il serait un obstacle au succès. […] Son plus grand soin est de tourner la bonté et la simplicité en ridicule, et de mettre la ruse et le mensonge du parti pour lequel on prend intérêt : ses honnêtes gens ne sont que des gens qui parlent, ses vicieux sont des gens qui agissent, et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent ; enfin, l’honneur des applaudissements, rarement pour le plus estimable, est presque toujours pour le plus adroit.

128. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE III. Des Pièces de Collège. » pp. 48-67

Rolin, ancien Recteur, et toute sa vie Professeur de l’Université, après avoir détaillé les embarras des Régents, la difficulté de composer des pièces, de trouver des écoliers propres, et de les contenir quand ils se croient nécessaires, la dépense du spectacle, le peu de succès, le risque pour la santé, la perte du temps deux ou trois mois à l’avance, l’inutilité de tant de peines, les écoliers oubliant le lendemain ce qu’ils ont appris, le soin de corriger les pièces, de les mutiler, en retranchant les rôles des femmes, ajoute fort sensément : « Il peut y avoir dans cet usage un défaut commun aux bonnes et aux mauvaises tragédies. […] Et néanmoins voici ce que dit sur ce sujet une savante Compagnie, qui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la jeunesse.

129. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

 » « Toutes les personnes qui entrent dans ces lieux profanes, et qui contribuent de leur bourse à les soutenir, quelque modique que soit d’ailleurs la somme, doivent se considérer comme ayant contribué, autant qu’il a été en elles, au succès de ces instruments de corruption, et se sont en conséquence rendues complices de l’exercice public et patent de l’impureté et de la profanation. Et, en effet, quand nous encourageons une entreprise honorable, soit par notre approbation, soit par notre bourse, soit par notre présence, nous sommes en droit de nous approprier une grande partie des mérites de l’entreprise : parce que nous contribuons à son succès, nous nous considérons comme les co-opérateurs de tout ce qu’elle a produit de bien et de digne de louange.

130. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VI. » pp. 98-114

Cette foiblesse fait tout le mérite de Zaïre ; quoique cette piéce soit plutôt un Roman versifié qu’une Tragédie, elle a paru avec un succès surprenant, grace à la dépravation de notre siécle ; au lieu que Pertharite cédant son Royaume au Duc de Benevent, pour retirer son épouse, a déplu sur le Théâtre, la qualité de bon mari, étant, dit l’Auteur1, une foiblesse ridicule, incapable d’intéresser le parterre.

131. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9

On peut, d’après Juvenal, dire des Français, dignes émules des Romains : Ce peuple si supérieur aux autres peuples, qui donne le ton de l’élégance et des grâces, des sciences et des arts, de la littérature et de la parure, après avoir vaincu le monde, est à son tour vaincu par la comédie, et borne tous ses désirs à avoir du pain et des théâtres : « Qui dabat olim imperium … fasces, legiones, duas tantum res anxius optat, panem et circenses. » Les papiers publics en font chaque semaine une honorable mention, les Mercure, les affiches, les journaux, les feuilles de Desfontaines, de Fréron, de la Porte, transmettent à la postérité les événements importants du monde dramatique ; on célèbre le début d’une Actrice, les hommages poétiques de ses amants, les compliments d’ouverture et de clôture ; on détaille avec soin les beautés, les défauts, les succès, les revers de chaque pièce ; on en présente à toute la France de longs morceaux avec les noms fameux de Valère et de Colombine.

132. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294

LES PRÉCIEUSES Ridicules, La Préface que Molière a mise à la tête de cette Pièce m’a toujours surpris : ce n’est pas que je soupçonne sa bonne foi ; mais il me semble qu’il affecte un peu trop de modestie en doutant du succès que ces Précieuses Ridicules devaient avoir à l’impression ; car s’il dit vrai, il a certainement grand tort : j’aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa Pièce et que la politique le faisait parler ainsi, du moins autant que la modestie.

133. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Le succès repondit à son attente ; Cathérine en tira plus de fruit que de plusieurs batailles. […] L’Ambassadrice negotia avec tant de succès qu’Antoine negligea toutes les affaires, & laissa la Reine prendre le gouvernement de l’Etat. […] Les ouvrages sont plus reguliers, on y met de l’ordre, on y repand de l’esprit, le style en est poli, les vers sont coulans ; harmonieux ; c’est art funeste est porté à une grande perfection, mais toujours fidele au libertinage qui lui donna l’être, & à fait sa fortune, quoique l’assaissonnant quelquefois d’une morale utile, & de quelques exemples de vertu, il n’a cessé de repandre le vice avec le plus déplorable succès. […] Tous ses succès ne sont qu’un effet du hasard qui la servit à propos contre ses projets & ses mesures, ou du conseil de quelques personnes sages qui l’ont redressée.

134. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Il prétend faire entendre, que la Comédie ne peut attaquer avec succès les vices favoris ; & qu’elle n’ose, comme l’Ane de la Fable, insulter que les ridicules expirans. […] Après que la Grèce eut subi le joug de Rome, de toutes les sciences qui florissaient à Athènes, les vainqueurs ne cultivèrent avec succès que celle qui paraissait avec éclat dans le Public, l’art Oratoire : on vit les Cotta, les Crassus, les Hortensius, & celui qui les effaça tous, l’immortel Cicéron. […] Il est des Nations féroces, dont les succès semblent accuser la Providence, & dont l’existence est l’opprobre de la nature. […] L’homme qui fit ce prodige, c’est Corneille, & la Pièce qui en fut l’occasion, c’est Polyeucte ; Drame, il faut l’avouer, qui réunissait pour les Chrétiens, une partie des choses qui firent le succès des anciennes Tragédies Grecques. […] Le grand succès de la Farce de Pathelin, par Guillaume de Lorris, fit imaginer de mêler des Farces avec les Mystères, pour attirer plus de monde.

135. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Cet ouvrage a eu le plus grand succès, & une foule d’imitateurs ; il eût dû s’en contenter, tout au plus y ajouter son théatre historique, qui peut en être regardé comme la suite ; ce n’est qu’une autre maniere d’écrire l’histoire de France : qui se seroit attendu qu’à l’âge de 80 ans, ce grave Magistrat se donnât pour comédien, & voulut, pour terminer plus glorieusement sa carriere, joindre à sa couronne les lauriers de Melpomene & de Thalie, qu’il auroit dû craindre de flétrir en les y mettant. […] Pour les jeunes libertins, en faveur de qui se trament les intrigues, leurs folies, leurs passions, leur indocilité à leurs parents, leur facilité à suivre les conseils de leurs esclaves & de leurs maîtresses, sont toujours non seulement impunies ; mais récompensées par le succès de leurs amours. […] L’Opéra de Paris qui voyoit d’un œil chagrin les succès des autres théâtres, voyant que les François avoient la foulé, s’avisa de leur défendre d’exécuter des ballets.

136. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

La critique & le mauvais succès de quelques pieces, auxquelles il fut toujours fort sensible, les maniéres desobligeantes des acteurs, l’ont souvent mis de mauvaise humeur, & lui ont fait lancer des sarcasmes qu’il a cru de bons mots ; mais un historien est plus croyable qu’un poëte. […] Le théatre Espagnol, depuis Philippe II, tout imparfait qu’il étoit (car il n’avoit pas un Voltaire) l’emportoit sur celui des autres Nations ; (car elles n’avoient pas un Voltaire,) il servit de modele à celui d’Angleterre, & à Shakespear son plus fameux auteur, & lorsqu’ensuite la tragedie parut en France avec quelque éclat Corneille, Rohon & même Moliere emprunterent beaucoup de la scene Espagnole ; sans en dire mot : l’histoire, les romans y furent traités avec succès, on peut dire de même de la Théologie ; mais nous ne parlons point de la Religion. […] Le Roi son frere ne l’aimoit ni ne l’estimoit ; il parut indifferent à ses succès ; il ne l’employa plus.

137. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

L’exemple des comédiens publiquement étalé, les graces séduisantes que les actrices doivent à la licence, que chaque femme voudroit avoir, & tache d’acquérir en étudiant ce modele, le succès de leur liberté qui seul vaut tant de conquêtes & de profit ; qui peut resister à ces attaques, quelle pudeur n’y succomberoit ? […] Il le fait sur le champ par le succès ou la chûte de la piece. […] Il faut porter sur la scene un front d’airain, un cœur de fer, l’effronterie même, pour y avoir quelque succès.

138. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Voilà tout le nœud & le dénouement du Recueil de Thalie, de l’Abbé de Voisenon qui s’en joue avec succès au théatre italien. […] Moliere est plus hardi ; quoique acteur médiocre, il seroit supérieur à tous les Prédicateurs, à tous les Peres, sur le fond même & sur les succès. […] Voltaire est le seul qui ait traité plusieurs genres avec succès, quoique fort inégal.

139. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Dorat, éleve de Thalie & favori des actrices, connu par des succès & des disgraces littéraires, des graces & des négligences, des traits saillants & des ouvrages médiocres en tous genres : car il a voulu essayer de tout. […] Thalie a mêlé sa voix à celle de Themis : elles sont très-bonnes amies, & se prêtent mutuellement le brodequin & la balance, avec un égal succès. […] Elle avoit été jouée plusieurs fois avec succès sur le même théatre ; l’Electeur Palatin en avoit accepté la dédicace : mais on y satyrise vivement, quoiqu’en termes généraux, les abus & les détours de la chicane.

140. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE V. Des Jésuites. » pp. 108-127

Toutes les familles, charmées du succès de leurs enfants, et ravies du spectacle, prendront les mêmes sentiments. […] Et ce Prédicateur lui-même qui parle aujourd’hui contre la comédie, en composait il y a deux jours, et demain il ira voir, louer, admirer celle de son confrère, et féliciter les familles d'un succès qu'il vient d'anathématiser.

141. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE III » pp. 42-76

L’amour est présentement la passion qu’il y faut traiter le plus à fond ; et quelque belle que soit une pièce de Théâtre, si l’amour n’y est conduit d’une manière délicate, tendre et passionnée, elle n’aura d’autres succès que celui de dégoûter les Spectateurs, et de ruiner les Comédiens. […] Car il y a plusieurs personnes de piété qui ont travaillé avec beaucoup de succès, à mettre en vers les Psaumes, les Hymnes et les Cantiques de l’Eglise.

142. (1768) Des Grands dans la Capitale [Des Causes du bonheur public] « Des Grands dans la Capitale. » pp. 354-367

vous à qui la Nature par une faveur particuliere, avoir confié le secret du cœur humain ; vous à qui les succès même du Théâtre rendoient le poids de l’humiliation plus pesant & plus insupportable, ne seriez-vous pas étonné de la gloire qu’a acquise la Scene ?

143. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10

Il s’en est fait beaucoup d’éditions & de traductions, & mème des continuations qui ne valent pas les premiers volumes, & n’ont pas eu le même succès.

144. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IV. Des Personnages. » pp. 239-251

On est persuadé de l’importance de cette règle, qui tire son origine du genre même du Théâtre-moderne ; chaque jour on la met en usage avec le plus grand succès.

145. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre IX. Du Dialogue. » pp. 320-335

Notre Opéra la saisit avec le plus grand succès.

146. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

Et néanmoins voici ce que dit sur ce sujet une savante compagnie qui s’est dévouée avec tant de zèle et de succès à l’instruction de la jeunesse : Rat.

147. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Il est assez singulier qu’un Auteur ait ignoré le succès de ses Pièces dans le temps, et qu’il ait attendu douze années à en être informé par un homme d’Eglise.

148. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

L’Acteur, pourvu qu’on l’admire, est satisfait de lui-même, flatté, comblé, l’on en voit peu qui se contentent des succès tranquilles de Lanoue. […] On n’ignore pas combien cette carrière est difficile ; mais d’un autre côté, les succès en seront bien plus flateurs. […] Mais elles ne seront plus jouées, aux Reprises, par les Acteurs choisis ; elles deviendront alors le partage de nouveaux admis, les mieux disposés à les rendre avec succès. […] Plus de hardiesse dans l’imitation aurait assuré le succès de la Pièce. […] On dit que le succès ne répondit pas à cette heureuse idée, proposée dès 1765 : ce que j’attribue au peu de dignité des accessoires.

149. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE PREMIER. Peinture & Sculpture. » pp. 4-40

c’est un obstacle au succès de cette grande & profonde politique qui veut perpétuer le genre humain, en proscrivant une pudeur meurtriere. […] L’habilité & le succès de l’ouvrier les fit rechercher & admirer d’avantage, & même servir de prétexte, provenit artificis eximia diligentia, & l’ouvrier pour plaire à celui qui l’emploie, épuise tout son art pour faire la figure la plus parfaite & la plus ressemblante, par conséquent la plus dangéreuse. […] Les catholiques, dira-t-on, adressent bien leurs prieres aux images des Saints ; on se trompe, ce n’est point aux images, c’est aux Saints qu’on adresse les prieres, parce que les catholiques sont persuadés que les Saints dans le Ciel, sont instruits de ce qui se passe sur la terre, s’intéressent pour nous, & emploient leur crédit auprès de Dieu, pour obtenir le succès de nos vœux.

150. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

On ne croix lui dire rien d’intéressant, de lui apprendre le titre, l’intrigue, le succès, l’auteur, l’acteur, & c. de toutes ces miseres. […] Après le Mauvais succès de la piéce, ce double couronnement étoit comique, il fut célébré par les sifflets, & tint lieu de la petite piéce qu’on donne à la fin, pour consoler des horreurs de la grande. […] Les directeurs de l’opéra pour relever leur spectacle qui est assez méprisé, & très-méprisable, sur-tout par l’énorme libertinage des acteurs & des actrices, danseuses, chanteuses, figurantes, ont fait insérer dans le Mercure d’Octobre 1772, une lettre de six mortelles pages, d’un caractère très-menu, à eux prétendue écrite de Vienne en Autriche, de la part d’un certain Goutéch, musicien Allemand, dont les talens, le génie, le succès sont des prodiges du premier ordre.

151. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

En 1629, Corneille donna sa Mélite, piece qui fut présentée à la troupe par Hardi, qui ne fut reçue que sur son témoignage & à sa sollicitation, & dont le succès fut si grand, contre l’attente des Comédiens, qu’ils se séparerent de nouveau & établirent la troupe du Marais. […] C’est à ce goût dépravé de la multitude, que l’on doit attribuer le mauvais succès, dans sa nouveauté du chef d’œuvre de Moliere, le Misantrope, qui ne passa qu’à la faveur de la farce du Médecin malgré lui. […] Nous avons vu avec quelle fureur le Public s’est porté aux représentations du siége de Calais, Piéce qui n’a mérité son succès passager que par l’heureux choix de son sujet.

152. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Des glaces, des sculptures, & de trois bustes de marbre, de Quinault, Lulli & Rameau ; & de quatre vuides, qui attendent les grands hommes, dont les talens & les succès méritent cet honneur. […] Destination & succès plus convenable à la dignité, la Majesté Royale, mais on craint le ridicule ; on avance que Louis XIV. avoit eu le même dessein, qu’il en avoit fait jetter les fondemens ; mais qu’ensuite il l’avoit détruit : il sentit sans doute l’inutilité & le danger d’un pareil édifice ; & c’est peut être un des objets ; qu’il avoit en vue, lorsqu’au lit de la mort, parlant à son petit fils il s’accusa d’avoir trop aimé ses bâtimens, & l’exhorta à ne pas l’imiter.

153. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Charles IV & Charles V. » pp. 38-59

Le Maréchal de Grancei faisoit en Italie la guerre aux Espagnols, & sans succès ; on lui envoya du secours, & le Duc de Guise obtint le commandement de la flotte qui le lui apportoit. […] Il lui plus en effet, & remplit sa commission avec le plus grand succès.

154. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Les feuilles périodiques, sous le nom de Lettres, qu’il fit paroître pendant deux ans, & qu’on a recueillies en deux volumes après sa mort, ont eu plus de succès. […] L’Abbé de Voisenon vient de donner (juillet 1750) le Réveil de Thalie au théatre Italien, où on l’a jouée avec succès.

155. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

Le grand art, le vrai succès, le chef-d’œuvre du théatre, est de transformer le spectateur en secret Acteur, qui joue au-dedans de lui-même les passions qu’il voit jouer. […] On ne dit que ces quatre vers : Par de longs complimens on vient pour vous séduire    Et pour mendier des succès :    Je n’ai que deux mots à vous dire,   L’Auteur est femme, & vous êtes François.

156. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Lorsque le célèbre Baron fesait à son gré la fortune de pensées impertinentes, ridiculement exprimées, était ce à la Pièce qu’il devait ses succès ? […] Monsieur De Voltaire pense bien différemment ; on l’a vu plus d’une fois attribuer modestement le succès de ses Pièces au zèle & à la bonne volonté des Acteurs, qui les portaient à se surpasser eux-mêmes : monsieur Diderot reconnaît de même l’excellence de leur talent, la part qu’ils ont à la réussite des Drames ; & cet estimable Auteur fait aujourd’hui mieux que jamais (on écrivait ceci dans le tems de la Reprise du Père-de-famille) que le mérite des Acteurs double celui de la Pièce.

157. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

Cette Pièce fut représentée avec un succès prodigieux, que dès ce coup d’essai, l’on reconnut l’excellent génie de ce nouvel Auteur, et l’on jugea qu’il allait remettre la Comédie en crédit. […] Ces représentations furent continuées avec un fort grand succès sous le titre d’Opéra ou Académie de musique.

158. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Les Perses vaincus, les Vandales exterminés, l’Afrique reconquise, les Maures défaits, les Goths d’Italie subjugués, l’empire au comble de sa gloire… tant de succès prouvent-ils qu’elle n’écoutait que ses passions & les fantaisies de son sexe ? […] Un noble Campagnard, pour obtenir le gain d’un procès dont la perte le mettrait dans le sein de la misère, ne trouve point d’autre expédient pour s’en assurer le succès, que de conseiller adroitement à sa chaste moitié de céder aux luxurieux desirs d’un Rapporteur. […] Leur bravoure fut le succès de la guerre d’Annibal. […] Tant que ce Roi vécut, ils jouirent sous sa protection d’un entier repos, & travaillèrent avec tant de succès à l’établissement de leur Ville, que lorsqu’il mourut, ils se virent en état de causer de la jalousie à leurs voisins, ce qui leur attira plusieurs guerres qu’ils terminèrent heureusement. Les Génois jaloux de leurs succès naissans, trop foibles par eux-mêmes, & trop lâches pour un Peuple si redoutable, engagèrent Comanus Beau-Frère de Protis, ce chef heureux.

159. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21

Il n’est que trop vrai qu’il leur fait un tort considérable ; mais ils n’ont qu’à redoubler de soins & de travail, qu’à bien traiter les Auteurs sur-tout, s’ils veulent balancer les succès d’un genre rempli d’agrémens.

160. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62

Je n’ai voulu que montrer ici que cette Religion fournissoit à leurs Poëtes des Sujets très-capables de jetter cette grande émotion, qui fait le plaisir de la Tragédie, & qui a toujours causé le succès de celle d’Œdippe.

161. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

Contemplons les merveilles de sa naissance et de sa vie, les circonstances édifiantes de sa mort, la gloire de sa résurrection, la mission et le zèle de ses disciples, leurs succès prodigieux : sans lettres, sans crédit, ils établissent jusqu’aux extrémités du monde la religion d’un Dieu crucifié.

162. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Elles furent attaquées du côté des mœurs ; mais le Poëte, qui ne s’en embarrassoit guère, se contente de dire dans la préface, que les rieurs ont été de son côté, qu’il y est venu beaucoup de monde, qu’il est assez vengé ; qu’il souhaite le même succès à toutes ses pieces ; & dans la critique, qu’on se rend ridicule par une délicatesse d’honneur qui s’offense de l’ombre des choses ; que celles qui font tant de façons ne sont pas estimées plus femmes de bien, qu’on est ravi de les censurer, que les détournemens de tête, les cachemens de visage (mots singuliers), font dire cent sottises de leur conduite. […] Quel moyen employe-t-il pour le succès ?

163. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

Quelques autres Poëtes ont pris des sujets chez les Mahométans, ils ont eu peu de succès ; ils ont écrit d’un style noble, & n’ont étalé que des combats de sentimens, comme dans Racine. […] Le Roi & toute la Cour la méprisa, elle ne se releva que par quelque mot obligeant que Louis XIV dit pour consoler Moliere, qu’un si mauvais succès avoit découragé.

164. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Il est vrai que la gloire d’être du goût & d’avoir servi aux plaisirs du serrail, flatteuse pour un Mahométan, ou pour un Comédien qui est ordinairement Mahométan d’inclination sur l’article, ne l’est guère pour un Chrétien, & que s’applaudir d’un succès qu’on devroit rougir d’avoir mérité, est bien contraire à l’esprit de l’Evangile. […] Il y rêva beaucoup sans succès : Je me rebutai, Madame s’impatientoit, se fâchoit, prétendoit que ce n’étoit de ma part que pure paresse.

165. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Il était si fort aimé du Public, que la répugnance qu’on eut à lui voir faire le Rôle de Néron dans Britannicus, nuisit au succès de la Pièce ? […] Le Couvreur, les succès de cette admirable Actrice, sont, après l’exemple de Démosthène, une preuve, que le travail opiniâtre surmente la nature : sa voix était sourde ; elle sut la faire trouver douce & pathétique ; elle n’était pas grande ; la majesté de son air suppléa ce qui manquait à sa taille ; & joignant à ces avantages, un jeu rempli d’intelligence & de naturel, elle acquit & conserva la réputation de la plus excellente Actrice qui ait paru au Théâtre Français.

166. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

Permettez-moi de vous raconter un fait qui, quoiqu’assez comique, vous fera juger de l’effet que cette excellente Tragédie est capable de produire : tout Marseille vous en attestera la vérité, « Et vous entendrez là le cri de la nature. » Un Capitaine de Vaisseau qui n’avait jamais vu de spectacle, fut entraîné par ses amis à la Comédie, on y jouait Atrée ; notre homme, ébloui par des objets tout nouveaux pour lui, oubliant que c’était une fable qu’il voyait représenter, lorsqu’il entendit Atrée prononcer ce vers qui vous choque si fort et par lequel il s’applaudit du succès de ses crimes, notre homme dis-je, se leva tout à coup avec fureur en criant : « Donnez-moi mon fusil que je tue ce B. là. » Vous jugez bien qu’une pareille scène fit oublier la catastrophe à tous les autres Spectateurs et que bien en prit aux Acteurs que le vers qui mettait le Capitaine en fureur était le dernier de la pièce, car ils auraient eu peine à reprendre leur sérieux après une pareille saillie. […] M. de Crébillon n’y était pas, ou ne voulut pas y être : on me remit ma critique avec cette note au bas : « ceci n’est qu’une critique très mal à propos et très injuste de M. de Voltaire : la police n’en passe pas. » Un Auteur de dix-huit ans environ ne se rend pas à de pareilles leçons, et piqué contre M. de Crébillon, que j’accusais de mauvais goût, je courus faire imprimer courageusement ma lettre ; elle eut, comme vous jugez bien, à peu près le succès qu’elle méritait2.

167. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Tel était le théâtre à Toulouse, à Cahors, à Pont-à-Mousson, où ce grand homme a enseigné le Droit avec le plus grand succès. […] Il est très faux qu’il soit utile au public de rassembler les citoyens au spectacle ; ils n’y voient que les excès, les intrigues, le succès des passions ; il n’y forment que des parties de débauche, des sociétés de vice, des liaisons de crime.

168. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

qu'il faudrait rigoureusement châtier, et ils sont toujours couronnés du succès. […] Elle est d'autant plus croyable, qu'elle connaît mieux qu'une autre un spectacle pour lequel elle a travaillé avec succès. « On m'a conduite dans un endroit où l'on représente, comme dans le palais des Incas, les actions des hommes qui ne sont plus.

169. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

Après la victoire, portez cette tête à Minerve pour lui en faire hommage, c’est-à-dire, à la sagesse & à la vertu, qui seule en mérite la gloire, comme elle en a ménagé le succès. […] Son action est très-belle, son intention très-pure, sa victoire très-glorieuse, son succès complet, ses prieres sont remplies des plus grands sentimens de piéré, sa vie fut toujours très-édifiance avant & après son triomphe ; elle mérita les plus grands éloges. […] Je ne suis pas surpris que Nicolas de Lira, Denys le Chartreux & bien d’autres croient que Judith a réellement péché, mais que la beauté de son action & la gloire de ses succès ont couvert & fait oublier ses fautes.

170. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Christine de Suede. » pp. 111-153

La matière médicale qu’il employa avec le plus de succès, fut le théatre, dont par l’ordonnance de son Médecin, Sa Majesté Suédoise prenoit chaque jour quelque dose comme le Cardinal de Richelieu prenoit par l’avis des Médecins un recipé de l’Abbé Bois-Robert ; espèce de Bordelot très-habile Charlatan & Comédien, qui à la vérité ne savoit pas la Médecine, mais qui composoit des comédies, ce que ne faisoit pas le Bois-Robert de Suede. […] On connoissoit si bien son goût dans le monde, que dans toutes ses courses en Hollande, en Flandres, en France, en Italie, en Allemagne, le plus agréable régal qu’on pouvoit lui donner, étoit de la mener à la comédie, la France se signala, le théatre continnoit à y briller par ses soins, & les libéralités des Cardinaux Richelieu & Mazarin qui avoient été des petits Berthelot auprès de Louis XIII & de Louis XIV, quoiqu’avec des succès différens ; elle en parut enchantée, à l’exception des comédies que les Jésuites lui donnèrent, dont elle se moqua ouvertement, elle ne les aimoit point ; je ne sais pourquoi ; elle trouvoit mauvais qu’ils donnassent des comédies, & disoient qu’ils jouoient fort mal, elle n’avoit pas tort dans l’un ni dans l’autre. […] Il y a peu de jugement dans cette insulte, puisque c’est réellement s’en faire des ennemis, leur reprocher une mauvaise morale ; ce qui faisoit alors grand bruit en France, & le mauvais succès de leur théatre ; c’étoit encore se jouer de la Religion : mêlant ainsi le burlesque avec le sérieux , dit Mademoiselle de Motteville, pour se venger de leur Compagnie .

171. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VIII. Des caractères & des Mœurs Tragiques. » pp. 131-152

Voici donc la méthode dont je crois que les autres pourroient se servir avec succès.

172. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Siécle de Louis XV. Chap. 2. » pp. 161-170

Cette piéce eut alors un succès universel, & deux ans après Athalie, quoique fort supérieure, & jouée par les mêmes personnes, beaucoup mieux exercées, n’en eut aucun ; ce fut le contraire à Paris, elles demeurerent enfermées dans St.

173. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Actes ou des divisions nécessaires au Poème dramatique. » pp. 90-106

son succès si bien mérité prouve que vous êtes dans l’erreur.

174. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

La complaisance respectueuse que les hommes ont pour le Sexe, non seulement par un instinct naturel, mais encore par un usage particulier à notre nation, me répondrait du succès, au moins à l’égard de toute l’honnêteté extérieure : Et quand elle serait une fois rétablie, le cœur se rappellerait insensiblement à l’amour, et aux lois exactes de la pudeur.

175. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

Parce que le propre de la vertu, est de régler et réprimer les sales passions les soumettant à la raison : où la Comédie les produit et les étale de toute leur force, en approuve tous les succès, et y donnent des récompenses.

176. (1825) Des comédiens et du clergé « Table des matières, contenues dans ce volume. » pp. 409-427

., et 282 ; le clergé emploie deux poids et deux mesures dans sa conduite envers les comédiens ; cette divergence tourne contre lui, par les preuves singulières qu’on en fournit, pag. 159 ; les cardinaux, princes de l’Eglise, sont les protecteurs de nos premiers comédiens, pag. 164 ; l’abbé Perrin est lui-même directeur de l’Opéra de Paris, pag. 167 ; les papes, chefs de l’Eglise, instituent des théâtres de leurs propres deniers, et les organisent, pag. 168 ; les cordeliers, les capucins, les augustins, tous prêtres de l’Eglise romaine, présentent des placets aux comédiens, pour en obtenir des aumônes, et ils promettent de prier Dieu pour le succès de leur troupe, qu’ils ont la politesse de nommer chère compagnie, pag. 175 ; les comédiens n’étant pas excommuniés dénoncés ne sont point soumis aux anathèmes de l’Eglise, et les prêtres qui les leur appliqueraient devraient être, selon les lois ecclésiastiques, suspendus de leurs fonctions, pag. 182 ; processions, messes et autres cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, qui sont remplies d’obscénités et de scandales, et bien plus nuisibles à la religion que les comédies, pag. 201 ; élection des archevêques et évêques des fous, dans les orgies des diacres et sous-diacres, pag. 280 ; le clergé en habits de mascarade et de théâtre, pag. 

177. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

En 1758, Antoine-Marin Lemierre avait eu un grand succès avec sa pièce Hypermnestre dans laquelle M.

178. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Un premier succès entraîne à la fois le funeste appétit d’un salaire immérité, le renoncement à un travail opiniâtre, et l’abnégation de la gloire.

179. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

On y trouve des armes de toute espece pour combattre avec succès les Apologistes de la Danse & de la Musique voluptueuse. […] Le projet fut exécuté avec un tel succès, qu’on excita le jeune homme à s’en faire un mérite auprès de sa Mere, à qui il en fit la lecture. […] Mais tous ne manient pas leurs armes avec autant de dextérité & de succès, que l’Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne. […] Leur réputation, le peu de risque de l’entreprise, la facilité de l’exécution, l’habitude du succès fournissent des armes au vice. […] Leur succès nous a mis dans le cas de donner la présente Edition.

180. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Des succès fortunés, du Spectacle tragique, Dans Athènes naquit la Comédie antique.

181. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Mais leurs succès n’en imposèrent point aux savants des deux derniers siècles ; on les vit s’élever contre des poèmes dont la perfection littéraire ne tendait qu’à augmenter encore l’empire des vices.

182. (1666) Seconde Lettre de Mr Racine aux deux apologistes des Hérésies Imaginaires « De Paris ce 10. Mai 1666. » pp. 193-204

Ce n’est pas que je condamne sa mauvaise humeur ; il a ses raisons, c’est un homme qui s’intéresse sérieusement dans le succès de vos affaires, il voit qu’elles vont de pis en pis, et qu’il n’est pas temps de se réjouir.

183. (1843) Le Théâtre, par l'Auteur des Mauvais Livres « Le Théâtre. » pp. 3-43

Le succès couronna ses soins, et dans toute l’étendue de son diocèse une infinité de jeunes personnes renoncèrent aux spectacles. […] Cinquième fait. — De grands écrivains, qui avaient travaillé avec succès pour le théâtre, ont pleuré leurs égarements ; des hommes du monde, illustres par leur science ou par leur rang, et qui parlaient avec connaissance de cause, ont réprouvé le théâtre.

184. (1788) Sermons sur les spectacles (2) « Sermons sur les spectacles (2) » pp. 6-50

ce Drame monstrueux n’a-t-il pas eu un succès, aussi déplorable aux yeux de ceux qui s’intéressent encore à l’honnêteté & à la vertu, que favorable à la cupidité de ceux qui le représentoient ? […] Oui ; si quelque chose est capable de nous avilir aux yeux des Sages, c’est l’importance que nous attachons à cet art frivole & dangereux ; c’est de voir que les comédies & les comédiens soient l’objet continuel de nos conversations comme de nos ouvrages périodiques, & qu’on soit en quelque sorte obligé de se bannir de la société, lorsqu’on n’est pas en état d’y rendre compte du bon ou du mauvais succès d’une pièce nouvelle, du jeu d’un acteur, de la figure ou de la voix d’une actrice.

185. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

On y reçoit des lettres, on y lit des Romans, on y donne de rendez-vous ; les adorateurs qui l’assiegent, auxquels on étale negligemment les charmes, y offrent leurs cœurs, & les brûlent à ces charmantes flammes ; on y reçoit des faveurs, on y prend des libertés, auxquelles l’état où l’on se montre invite, & qu’il facilite, en faisant semblant de refuser ; on loue, on admire, on éleve jusqu’aux cieux la beauté, les graces, les talens, les succès Dramatiques de la nouvelle Thalie, on avale à longs traits, on est ennyvré de la fumée de tant d’encens ; c’est un Ministre qui donne audience, c’est un Roi sur son Trône, qui reçoit des hommages, c’est une Déesse élevée sur l’Autel, à qui l’on rend un culte religieux, à quoi pense donc l’indiscret Daillion, d’abréger des momens délicieux, qu’on ne sauroit faire trop durer. […] Un vieillard, dit Ausone, oubliant les loix de la vertu, & la decence de son âge, sollicitoit la fameuse Laïs, il en fut méprisé ; il attribua à ses cheveux blancs, le mauvais succès de ses amours ; il les peignit pour faire le jeune homme.

186. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Du Fard. » pp. 143-168

Ce livre bon dans le fond, n’a pas eu tout le succès qu’on s’étoit promis, les questions qu’il traite après l’article de la beauté, sont trop sérieuses, trop savantes, trop dégoutantes pour des femmes & des petits maîtres, qui n’aspirent point au degré de Docteur ; ce qui le fait rentrer dans la foule des livres de médecine, qui n’ont rien d’amusant pour des gens frivoles. […] La coquetterie est une vraie guerre ; un habile Général ne néglige rien, la position du camp, l’arrangement des troupes, le terrein de la tranchée, la situation des batteries, tout contribue au succès.

187. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Suite d’Anecdotes Ecclésiastiques. » pp. 106-132

Mais tout fut réparé en l’abandonnant ; il se livra entierement au sacré ministere, il y eut de très-grands succès, & il est mort dans un âge avancé, d’une maniere édifiante & vraiment religieuse. […] Quel obstacle aux succès des Missions !

188. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE II. Théatres de Société. » pp. 30-56

On y supplée par un théatre domestique, on y jouit d’une entiere liberté, on y choisit la compagnie & les pieces, le temps & le lieu ; on s’y montre avec succès, on y est sûrement applaudi. […] Les applaudissemens & le succès acheminent à la perfection.

189. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE II. Des Masques. » pp. 28-54

Le masque facilite tout ; les aventures qu’il fait naître, qu’il cache, qu’il favorise, le caractère des danses qu’il fait imaginer, l’amusement des préparatifs qui faisoit dire à Fontenelle, au moment qu’on partoit pour le bal, le plaisir est passé, vous l’avez goûté en vous préparant, le mouvement de l’exécution, les équivoques auxquelles l’incognito donne lieu, ont fait le succès de ces folies, & en font l’extrême danger. […] Mais en peignant le vice, devroit-on le rendre agréable, en déguiser les horreurs, en donner des leçons, en faciliter le succès ?

190. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Jamais Prédicateur n’eut de si brillant succès. […] Quel succès attendre, si on ne se conforme au goût des arbitres de la gloire !

191. (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32

Je trouve cette maxime bien conçue et fort spirituelle ; et de plus, le succès m’en paraît infaillible.

192. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Comme il y parvenoit souvent, on lui imposa l’obligation de se couvrir soi-même de honte au milieu de ses succès, pour effacer entierement l’impression de ceux-ci, & ne laisser subsister que le souvenir de celle-là.

193. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

Bien loin d’avilir ce lien, inspiré par la nature, rien n’est plus propre à en faciliter le succès.

194. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre II. Charles XII. » pp. 32-44

Les Demoiselles du Séminaire ou Collége féminin, qui s’est établi à Petersbourg, ont joué le jour de la fête de l’Impératrice, une Comédie françoise, un Opéra comique, qui ont été fort applaudis ; sur quoi le Gazetier d’Avignon, qui le rapporte, 19 juin 1776, ajoute : Ce succès doit engager les Auteurs françois à suivre les modeles du siecle de Louis XIV, & à traiter des sujets qui puissent être entendus & goutés de toutes les Nations.

195. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Si l’on pouvoit bien se représenter les injures, les accusations, la jalousie, les bizarreries, les emportemens, la fureur de ces infames créatures, les chagrins, les remords, les alarmes, les pertes, les malheurs de ceux qui leur sont livrés, & qu’on ne peut bien comprendre que par l’expérience ; on avoueroit qu’il n’y a point de guerre plus affreuse, plus continuelle, où il y ait moins de trève, moins d’espérance & de succès.

196. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

Jeux Romains furent célébrés et dans le Cirque et dans la scène, par Cornelius Scipion et Manlius Vulson, Ædiles Curules, avec beaucoup de magnificence et de joie pour le bon succès de leurs affaires.

197. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Il a composé plusieurs ouvrages sur la virginité, et en faveur des vierges et des veuves il prêchait fréquemment sur cette vertu, avec tant de zèle et de succès, qu’un très grand nombre de personnes se consacrèrent à Dieu dans l’état religieux.

198. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

De pareilles insultes, ainsi que des gazettes piquantes, contribuerent à faire entreprendre à Louis XIV la guerre de Hollande, dont le succès ne fut pas plus heureux. […] Voilà le fond de l’histoire sur lequel le sieur Belloy a bâti la tragédie de Pierre-le-Cruel, qui n’a eu aucun succès.

/ 293