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143. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Cyr des pièces de théâtre, elle répondait que la plupart des Communautés Religieuses s’accordaient sans scrupule de pareils amusementse. […] L’Avocat du Saint répondait, comme nous venons de le dire, qu’il n’était pas le maître de les abolir, puisque l’autorité royale avait établi ces foires et les y tolérait. […] Scaramouche, par exemple, parlait seul ; un autre acteur ne lui répondait que par gestes, ou, après l’avoir écouté, s’enfuyait dans la coulisse, d’où il faisait la réponse.

144. (1715) Dictionnaire de cas de conscience « COMEDIE. » pp. 739740-750

Pour répondre en peu de mots à ces deux difficultés, il faut présupposer que, comme nous l’avons dit en répondant au premier cas, les Comédiens sont excommuniés. […] Cyprien écrit à Eucratius, qui l’avait consulté, pour savoir comment il se devait comporter à l’égard d’un certain Comédien qui avait à la vérité quitté le théâtre, mais qui continuait à enseigner sa Profession à d’autres : sur quoi ce Saint Martyr répond que cet homme-là doit être regardé et traité comme un excommunié.

145. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Il répond, et à mon jugement, avec raison, que cette manière ne sera pas moins préjudiciable à la sainteté de la Religion ; ni moins déshonorable à la République. […] Mais à cela est aisé de répondre, Premièrement, qu’un mal n’excuse pas l’autre, qu’un plus grand, n’ensevelit pas le moindre ; et que où il est question de deux maux, desquels on doit éviter le plus grand, pour souffrir le plus petit, cela ne s’entend pas des péchés, mais des peines : Car il faut fuir toute occasion de mal faire, publique et particulière. […] Reste une objection qui pourrait être faite, et à laquelle il est à propos de répondre, pour ne laisser rien en arrière. […] Mais nous, que pouvons nous répondre pour nous ? […] Mais87, peut-être pourra-t-on répondre, que cela ne se fait pas en toutes les villes des Romains.

146. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22

Il nous assure que les Jésuites n’ont pas seulement songé à répondre ; il devait suivre leur exemple et craindre le bon mot d’un Sicilien,3 " Quæso, inquit Prætor, Adversario meo da istum patronum, deinde mihi neminem.

147. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIX. Si un Evêque peut défendre qu’on ne danse les jours des Fêtes, ou même en quelque temps de l’année que ce soit. » pp. 146-153

Je dis bien davantage, si un Evêque veut remplir son ministère, répondre au rang qu’il tient dans l’Eglise, et s’acquitter dignement de sa charge ; il est dans l’obligation d’user souvent de la puissance que Dieu lui donne pour faire des nouveaux règlements.

148. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

au même sens et aux mêmes conditions que Saint Thomas, qu’il allègue sans s’expliquer davantage : de sorte qu’il n’y a rien ici autre chose à lui répondre que ce qu’on a dit sur Saint Thomas.

149. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135

 : lorsque demandant ce que c’est que cette parole appelée par le Fils de Dieu à un si sévère jugement ; il répond, Reg. brev. int. 23.

150. (1731) Discours sur la comédie « Préface de l'Editeur. » pp. -

Rien n’est plus ordinaire dans les disputes même les plus sérieuses, que de voir des écrivains, répondre par des airs de mépris et par des injures, à des écrits victorieux ; mais le public n’est pas la dupe de ces ridicules triomphes.

151. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

On suivrait apparemment l’usage universel de l’Europe, qui a consacré l’habit noir à la décence, et l’on obligerait tous les danseurs et danseuses de s’habiller de cette couleur, et pour que tout répondît à la gravité de l’habit, on interdirait aux jeunes garçons cet air de dissipation et de folie que la danse et la musique leur inspire : on leur prescrirait d’avoir la vue toujours fixée sur le Seigneur Commis, comme le Soldat Prussien sur le Flügelmann 5 en sorte qu’ils s’exerceraient sans cesse à accorder leur maintien avec la gravité de leur habit. […] Je vous répète pour finir que, si parmi toutes vos objections, vous trouvez que j’en aie négligé quelques-unes qui vous paraissent des plus fortes (car j’en ai négligé beaucoup pour n’être pas obligé, comme je vous l’ai dit, de faire un in-Folio) vous me trouverez toujours prêt à répondre.

152. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Elle répondit courageusement au tyran qui voulait la séduire : J’ai un époux à qui je garde fidèlement la foi que je lui ai donnée, j’ai reçu de sa main les plus riches habits des vertus, les plus magnifiques parures de la modestie ; il a ceint ma tête d’une couronne immortelle, il m’a couverte des pierres précieuses de sa grâce, son sang adorable est le vermillon qui pare mes joues ; en l’aimant je deviens plus chaste, ses caresses me rendent plus pure, quand je m’unis à lui il embellit ma virginité. […] Venez donc, enivrez-vous de mes faveurs, répondez à ma tendresse, « venite, inebriamini » ; passons la nuit dans les délices, « fruamur amicitii usque ad diluculum ».

153. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

Un cœur isolé, forcé de se replier sur lui-même, de se parler, de se répondre, de se nourrir, pour ainsi dire, de sa propre substance, en acquiert plus de ressort & d’énergie dans ses mouvemens. […] Il répond en forcéné : J’aurois les droits les mieux fondés d’une prompte vengeance : Tout devient légitime à l’amour qu’on offense. […] Il répond aux exhortations qu’on lui fait, par des imprécations d’un damné, que l’honnêteté ne proscrit pas moins que la religion : Sur moi se réunisse une éternelle mort, les tourmens de l’enfer.

154. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De la Musique Française & Italienne. » pp. 252-286

J’ai fait mon possible afin de répondre à ceux qui dépriment notre Langue & nos talens. […] Les habiles gens que j’ai eu soin de consulter, m’ont tous répondu, qu’on sentait bien ce que notre Mélodie & nos Accompagnemens avaient de particulier ; mais qu’on ne saurait l’exprimer. […] Le Maître de musique de l’Empereur, répondit à son tour : que par-tout où se trouvait son Maître, il pouvait prétendre le pas ; & que la musique Française devait être plus considérable que sa source ; de même qu’un ruisseau, faible d’abord, va toujours en grossissant, & devient à la fin un vaste fleuve.

155. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Il est vrai, l’Ecriture sainte ne la defend pas expressément ; & ce fût ce prétexte, dont on se servoit du tems de saint Cyprien, pour authoriser le divertissement du theatre : mais ce ne fût qu’un faux prétexte : car l’Ecriture, répond ce grand Saint, Verecundiam passa plus interdixit, qui tacuit ; veritas, si ad hæc usque descenderet, pessimè de fidelibus suis sensisset. […] Que cette Demoiselle donc, avec tant d’autres qui lui ressemblent, rentre en elle-même, qu’elle y sonde si la grace de Jesus Christ est le principe de sa vie ordinaire, & si sa vie ordinaire répond aux maximes de Jesus Christ. […] Oui, Madame, les pechés, qui s’y feront, feront imputés à plusieurs, qui en répondront tous à Jesus-Christ, auquel ces ames pecheresses ont couté tant de Sang.

156. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

En vérité, Monsieur, je n’oserais répondre sérieusement à tout cela, par respect pour le public, si son empressement pour tous vos écrits n’était pas tel que vos sentiments les plus erronés et les plus extraordinaires, reçoivent de votre célébrité le droit glorieux d’être combattus. […] et je vous répondrai, avec beaucoup plus de raison et de certitude, que vos doutes sur la sincérité des femmes qui les ont écrites, font pour moi dans un des points de notre dispute, parce qu’il est certain que ces lettres étant très tendrement écrites, si elles ne sont que des impostures ingénieuses, prouvent que les femmes possèdent, et à un degré éminent, ce don d’exprimer que vous leur refusez. […] … Il l’examine encore, il voit tout ce que je viens de peindre, il se rappelle tout ce qu’il vient d’entendre, il sent qu’il doit quelque chose à la reconnaissance, mais il n’est encore que reconnaissant, et ce qu’il répond laisse encore craindre bien des difficultés….

157. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138

Un jour on le pressait de venir entendre certain Grec qui contrefesait admirablement le chant du Rossignol ; il répondit simplement à l’Invitateur, j’ai souvent entendu le Rossignol même4.

158. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE I. Condamnation de la Comédie par la sainte Ecriture, par les Conciles et par plusieurs raisons. » pp. 7-11

Le démon répondit : qu’il avait eu droit d’en user de la sorte ; puisqu’il l’avait trouvée dans un lieu qui lui appartenait.

159. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VII. De l’inconséquence de quelques prêtres ignorants envers les Comédiens, et de leur fanatisme mis en opposition avec l’autorité du pape et avec la conduite éclairée du haut clergé et des ecclésiastiques sensés en France. » pp. 134-140

Continuellement enfermé dans sa bibliothéque, il faisait répondre à ceux qui venaient lui parler d’affaires, qu’il étudiait.

160. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Mes Lecteurs voudront bien remarquer qu’en répondant aux objections faites contre cette Tragédie, j’aurai répondu à toutes celles qu’on pourroit faire contre les Tragédies Politiques & Nationales. […] J’aime à voir des importans de Versailles, des Valets grands Seigneurs, bardés d’un cordon rouge ou bleu, s’imaginant avoir réfuté les raisons les plus évidentes, quand ils ont répondu d’un air froid, qu’il n’est question, sur ce point, que des intérêts des Gens de Lettres. […] J’ose dire qu’il n’y a qu’une manière de répondre à ce raisonnement.

161. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Je vous insulterais presque autant que vous le méritez si je m’arrêtais plus longtemps à l’ironie : je reprends mon sérieux pour répondre à ce qui suit. […] Et ce reste de sang qui prolonge ma vie, Coulera sans regret pour ma chère Patrie. » Térée répond à ces reproches par une tirade hypocrite mais si artistement écrite que le Spectateur ne peut être sa dupe, quoique Leucasius doive être persuadé. […] Afin qu’on en juge mieux je transcrirai ici un de ses Sonnets dont la poésie a paru à toute l’Italie répondre à la sublimité du sujet. […] Vous direz peut-être que ces Héroïnes ne doivent leur gloire et leur réputation qu’à la sagesse de leurs Conseils ; je vous réponds moi, qu’un mauvais Conseil peut bien tromper un bon Roi, et l’empêcher de faire le bien auquel il est porté, mais que les meilleurs Ministres n’empêcheront jamais un méchant Prince de faire du mal, un Monarque sans génie d’être petit en tout, un Monarque imbécile de faire des sottises.

162. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

On dira peut-être que bien des gens qui vont à la Comédie ne sentent point qu’elle produise en eux ces effets, mais je réponds que c’est mauvais signe. […] Comme si notre Théologien avait presque achevé son grand ouvrage et triomphé de ces dévots ignorants qui blâment sans connaître, il prend son ton moqueur, et répond ainsi à ceux qui croient que la Comédie est mauvaise, parce qu’elle est défendue dans les saintes Ecritures. « Jusqu’à présent, je l’avoue, je croyais qu’on défendait les choses parce qu'elles étaient mauvaises ; et non pas qu’elles fussent mauvaises parce qu’elles étaient défendues. […] Mais enfin tous les passages de l’Ecriture qu’on voudrait lui opposer, lui sont favorables, et Albert le Grand répond pour lui. […] Ce qu’il dit pour faire voir que les circonstances des temps, des lieux et des personnes rendent nos Comédies légitimes, répond à ce qui a précédé.

163. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Suite d’Elisabeth d’Angleterre. » pp. 33-82

Lorsqu’après la mort de Marie, l’Ambassadeur d’Espagne la demanda en mariage pour son maître, elle répondit avec une effusion de reconnoissance, & une démonstration qui trompa un moment tout le monde : Ma personne, mon mariage ne peuvent payer les obligations que j’ai au Roi Catholique. […] Il est vrai , répond-elle, que mon père passa sa vie à se marier & à se démarier, à répudier quelques-unes de ses femmes, & à faire couper la tête aux autres. […] Comme si dans un Royaume héréditaire le successeur n’est pas tout choisi par la loi ; elle répondit : Je ne suis ni assez jeune pour me marier, ni assez vieille pour faire mon testament. […] Les Ambassadeurs des Provinces-Unies étant venus lui demander du secours contre le Roi d’Espagne, & voulant l’intéresser par des vues de religion, elle répondit : Ce n’étoit pas la peine de faire tant de bruit pour une messe, voilà bien de quoi se gendarmer, si vous ne voulez pas y assister comme à un mystère, assistez-y comme à une comédie ; si toute à l’heure moi Chef de l’Église j’allois jouer cette comédie, vous croiriez vous obliger de vous enfuir. […] Lorsque l’Ambassadeur de France l’apprit à Elisabeth, & lui en dit les raisons par l’ordre de Charles IX, elle parut indifférente, & sembloit même l’approuver, elle répondit à la lettre du Roi : J’approuve cette conduite, du moins à l’égard de ceux qui manquoient de respect pour leur Souverain, mais il eût été plus conforme à la justice de l’exécuter avec moins de rigueur.

164. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Elles apprennent elles-mêmes à y répondre. […] Il répond ensuite au prétexte qu’on réveille l’amour pour le corriger et le bannir ; il appelle cela exciter un grand incendie pour l’éteindre, après qu’il a fait bien des ravages ; donner du poison pour le faire revomir, après qu’il a déchiré les entrailles. […] On leur répond (avec la permission de M.F.) que c’est à peu près comme si une femme infidèle faisait gloire du prix de ses infidélités, et qu’elle voulût passer pour innocente, parce qu’on la souffrirait devant d’honnêtes gens par des raisons de nécessité ou de politique. […] On lui répond que oui ; parce qu’il n’y a point de lois plus certaines et plus respectables que les Conciles, les Rituels, et les Mandements. […] Ainsi il s’en faut de beaucoup que le raisonnement que M.F. fait à ce sujet, suffise ; et bien loin qu’il soit impossible d’y répondre, de bonne foi on pense qu’on aurait pu se passer de le faire absolument.

165. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Dryden répond ; « C’est que la différence de notre Théâtre d’avec celui de Rome et de France le demande ainsi. […] C’est un trait de prudence à lui de s’être mis, pour le dire ainsi, sur les épaules d’un Géant ; mais le succès répond-il à l’avantage qu’il a pris ? […]  » La Mode répond : « C’est que je me plais à loger aussi près du Ciel que je puis. […] Mais le dessein de Pompée répondait parfaitement au Patronage commun de Bacchus et de Venus. […] répond à une objection des Païens, et en vient au sujet que je traite.

166. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « Corrections et additions. » pp. 364-368

Je n’entreprendrai point de répondre à l’Auteur des moyens de rendre la Comédie utile aux mœurs.

167. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Septième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 282-286

Trompée la première aux apparences, je me crus permis de répondre aux avances d’un homme aimable, qui possède tout ce qui peut rendre une femme heureuse.

168. (1677) L’Octavius « Paragraphes XXXVI-XXXVIII du texte latin » pp. 159-171

Partant que ce bouffon d’Athènesb crie tant qu’il voudra qu’il ne sait rien, et fasse le vain de ce que des démons trompeurs l’en ont estimé sage ; qu’Arcésilas et Carnéade, Pyrrhon et toute la secte des Académiciens délibèrent éternellement ; que Simonide diffère toujours à répondre ; nous méprisons l’orgueil de ces Philosophes, que nous savons être des tyrans, des corrupteurs et des adultères, toujours fort éloquents contre leurs vices.

169. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

» Il répond qu'il ne s'agit pas des lieux, et que l'on peut aller même dans leurs Temples, pourvu que ce soit pour des raisons de la vie commune, qui ne regardent point les affaires pour lesquelles ils sont établis. […] Aussi lorsque l'on exorcisa cette femme qui se trouva c. 26possédée d'un Démon, à la sortie des Spectacles, et qu'on lui demanda de quel droit il avait entrepris sur une Chrétienne, il répondit qu'il l'avait fait justement, puisqu'il l'avait rencontrée dans son Empire. » Et lors qu'il veutApolog. c. 38.

170. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets qu’aux lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui répondent également, sur les théâtres des Comiques, figurant les actions de celui du monde, où chacun essaie de désarmer Pallas, louer la vertu, reprendre le vicef. […] [NDE] Comprendre : « Mais où trouverons-nous des paroles capables de ces effets, sinon dans les lieux publics où l’on voit l’honnête et l’agréable ensemble, et l’art et la science qui se répondent, c’est-à-dire sur les théâtre des comédiens, qui figurent les actions du théâtre du monde, et où chacun essaie de désarmer la guerre, louer la vertu, reprendre le vice.

171. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Il répondit hardiment, j'ai eu droit de le faire, puisque je l'ai trouvée dans un lieu qui m'appartient: Une autre femme étant aussi allée à une Tragédie, la nuit suivante elle vit en songe un suaire, et il lui sembla qu'on lui reprochait la faute qu'elle avait commise d'avoir assisté à cette Tragédie, en lui représentant même le nom de l'Acteur; ce qui l'effraya tellement qu'elle mourut cinq jours après: Combien d'autres exemples y a-t-il de ceux qui suivant le party du Démon dans les Spectacles, ont secoué le joug du Seigneur, car personne ne peut servir deux Maîtres: Quel commerce peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres; entre la vie, et la mort. […] S'ils disent que les Spectacles leur servent seulement de jeu et de divertissement pour relâcher leur esprit; Nous leur répondrons, qu'il ne faut jamais acheter un divertissement par une vaine et inutile occupation : car un homme sage ne préférera jamais ce qui est agréable, à ce qui est plus honnête et plus avantageux.

172. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais il faut croire qu’ayant ce grand esprit que vous avez déjà remarqué en plusieurs de ses actions, il ait été poussé de quelque puissante considération pour le faire venir en poste de Lyon à Paris, dans la plus fâcheuse saison de l’Hiver, et contre le sentiment presque de tout le monde, qui s’en est étonné avec aussi peu de raison pourtant que celui-là qui tenait à grand prodige d’avoir vu un serpent entortillé à une clef : auquel on répondit, que le prodige eût été bien plus grand si la clef était à l’entour du serpent. […] Il y a non seulement des farces indifférentes, mais honnêtes ; et si on demande combien il y a de Comédies honnêtes, on peut répondre qu’il y en a autant que d’actions honnêtes parmi les hommes : que si ce qui suit la Comédie peut être plus proprement appelé le tableau des actions humaines, si par hasard on y représente quelque chose qui choque la modestie, combien les actions en effet sont-elles plus odieuses, dont les Comédies ne sont que le tableau ?

173. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Nous avons assez vu, ce me semble, que cela ne peut être autrement, à cause des traces qui se font là sur leur cerveau ; et que selon les lois de la nature, leur âme doit toujours ensuite contempler les idées qui répondent à ces traces. […] Qu’espèrent-ils répondre au Jugement de Dieu quand il leur sera reproché que pour quelques morceaux de terre blanche et bleue, et quelques pièces de vieux métal ils ont négligé les lois de la charité Chrétienne ?

174. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

On répondit, on répliqua, les passions firent des livres. […] Il n’y a pas un mot françois d’un style honnête qui réponde au terme italien, & en rende toute l’énergie : folie, sottise, bouffonnerie, impertinence, obscénité, il dit tout cela, & il dit vrai : c’est un tissu de tout ce que l’esprit humain peut imaginer de plus extravagant. […] Le fils le regarda & l’écouta avec beaucoup d’attention, sans rien répondre. […] Quand son pere se fut retiré, un tiers qui avoit été présent, lui demanda, pourquoi il n’avoit rien répondu pour sa justification ? Il répondit : Je travaille actuellement à une comédie : il y a une scène où un vieillard réprimande son fils.

175. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Chez eux les hommes de distinction en disent aux femmes de distinction, et celles-ci répondent sur le même ton avec une impudence qui n’est semblable qu’à elle seule. […] Xanthias en cette même Comédie somme Æacus de lui répondre par Jupiter leur compagnon de coups d’étrivières. […] Bacchus demande à Hercule le plus court chemin des Enfers : celui-ci répond à l’autre ; qu’il se pende ou qu’il s’empoisonne, et qu’il sera bientôt rendu au terme. […] que les Héros, les grands hommes, et à plus forte raison les Dieux ne fassent rien paraître qui ne réponde à leur supériorité sur les Etres vulgaires ; il est absurde et ridicule de donner aux premiers le langage ou les manières des autres : Aristophane lui-même n’ignorait point une règle si essentielle, quoiqu’il pratiquât le contraire. […] C’est, répond Euripide, par son habileté à bien conduire un Poème jusqu’à sa fin, par les tours éloquents dont il sait relever ses moralités, par le choix judicieux de son sujet qui aille toujours à former et à perfectionner la vertu dans les cœurs.

176. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « MANDEMENT  du Chapitre d’Auxerre, Touchant la Comédie. » pp. 51-58

Il répondit hardiment : J’ai eu raison, je l’ai trouvée chez moi.

177. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18

On se voit soi-même, dans ceux qui nous paraissent comme transportés par de semblables objets : on devient bientôt un acteur secret dans la tragédie ; on y joue sa propre passion, et la fiction au dehors est froide et sans agrément, si elle ne trouve au-dedans une vérité qui lui réponde.

178. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE VI. » pp. 456-466

 : « Pour bien faire connaître, dit-il, qu’est-ce que le théâtre, et en déclarer l’essence, on peut dire que c’est le temple de Vénus, où la volupté est traitée, estimée, honorée et adorée comme une divinité ; c’est la citadelle ou le fort où toutes sortes d’impuretés se pratiquent avec toute licence et effronterie » : ensuite de quoi il rapporte un exemple d’une femme chrétienne, dans le corps de laquelle le diable entra, pendant qu’elle assistait aux spectacles : car comme on faisait les exorcismes pour chasser cet hôte cruel, le chargeant de malédiction de ce qu’il avait été si cruel, que d’entreprendre sur une personne fidèle, il répondit toujours, ‘Dieu l’a ainsi permis, pour rendre témoignage de l’abomination de ces lieux infâmes, et quand j’en ai ainsi usé, ça a été avec justice, l’ayant trouvée sur ma terre, et dans un lieu où je suis le Seigneur et le maître’.

179. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

La présence de M. de Longepierre est nécessaire à Paris ; il va partir… mais ton mari ne le suivra pas, je t’en réponds, si je puis le retenir encore. […] Pour leur répondre avec avantage, nous les enverrons à nos Représentations bien exécutées. […] Ceci répond à l’objection qu’on n’aurait pas manqué de faire, que nos Acteurs-citoyens ayant moins d’usage, que les Comédiens de profession, ne joueront pas aussi-bien qu’eux. […] Grave raisonneur, je n’ai qu’un mot à répondre : le Public est juge compétent des Rois. […] On dit que le succès ne répondit pas à cette heureuse idée, proposée dès 1765 : ce que j’attribue au peu de dignité des accessoires.

180. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

Il est vrai, répond-il ; & je m’en félicite que je n’ai jamais vu que des Pieces de College. […] Cela peut être, répond M. […] Prenez donc une conduite qui vous réponde de vous à vous-même. […] Thomas répond-il à l’objection qu’il s’est faite ? […] Il répondit : Sire, graces à vos bontés, j’ai tout ce qu’il me faut.

181. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Cela supposé, Saint Thomas répond « Ad tertium dicendum, sicut dictum est, ludus est necessarius ad conversationem humanæ vitæ. […] Le Parlement leur accorda ce qu’ils demandaient, mais à condition qu’ils répondraient des scandales qui pourraient arriver. […] Mais de peur que vous ne m’accusiez de vouloir m’épargner la peine de vous répondre ; voici ce que je pense sur ces difficultés. […] Je réponds qu’il y a des conjonctures fâcheuses, pendant lesquelles on ne saurait faire tout ce que le bon ordre et une discipline exacte prescrivent. […] J’ai cru, au reste, devoir répondre succinctement à toutes ces difficultés qui tombent assez d’elles-mêmes, et je m’y suis d’autant moins arrêté, que la question principale me paraît suffisamment éclaircie.

182. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE III. Des Comédies de ce temps, si elles sont moins mauvaises et moins condamnables que celles du temps passé. » pp. 55-81

 « Puisque sans ce secours, C’est un homme à porter en terre dans trois jours. » Si la grâce de Dieu abandonne cette fille, elle sera assez innocente pour répondre, comme fit cette Agnes, qui parle ici, « Hélas : très volontiers. […] Mais, comme cette passion aveugle d’ordinaire celles qui en sont possédées, elle lui répondit sottement :  « Non ; dans l’âge où je suis, Je ne veux plus passer pour bête, si je puis. » Enfin, elle s’échappa, et alla trouver son amant. […] Elle se moque de cela ; elle lui répond, que ce n’est pas elle qui lui a donné sa foi ; mais que c’est lui qui la lui a arrachée, et qu’elle ne prétend pas être obligée de se soumettre à toutes ses volontés.

183. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE II. De la Tragédie. » pp. 65-91

Je réponds que, quand cela serait, la plupart des actions tragiques, n’étant que de pures fables, des événements qu’on sait être de l’invention du Poète, ne font pas une grande impression sur les Spectateurs […]. »bq Il ne fallait pas dire « sur les Spectateurs » mais dire « sur moi », et ne pas conclure de votre insensibilité singulière que tous les Spectateurs soient insensibles : votre allégation d’ailleurs est fausse. […] Vil rhéteur répond à peu près à ce qu’on nomme en bon Français un bavard ennuyeux. […] Je vous réponds que vous sortirez du spectacle bien convaincu que personne ne croit devoir ressembler à Atrée parce que ce monstre « jouit du prix de [s]es forfaits ».

184. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Ils répondent que oui. […] Cochin les honneurs de l’impression, lui répondit supérieurement. […] Elle ne sera pas plus déshonorée quand le mariage sera déclaré nul, elle rentrera dans ses fonctions, qui n’ont été que peu de temps interrompues. » Pour répondre au mémoire injurieux qu’elle répandit contre son mari, il lui dit : « Que peut-on attendre d’une Baladine née dans le sein du vice, qui voudrait rendre égal à elle celui qu’elle veut faire passer pour son mari ?

185. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Corneille eut la faiblesse d’y paraître sensible, d’y répondre aussi vivement, et de faire écrire ses amis. […] Corneille m’attaque en Soldat ou en Capitaine, il verra que je sais me défendre de bonne grâce. » Corneille, qui n’était brave qu’en vers, répond moins en Héros qu’en Poète, et au lieu de tenir les discours qu’il met dans la bouche de Rodrigue et des autres braves de sa pièce, il lui dit modestement : « Je ne doute ni de votre noblesse ni de votre vaillance, mais il n’est pas question de savoir de combien vous êtes plus noble et plus vaillant que moi, pour juger si le Cid vaut mieux que vos pièces ; je ne suis point homme d’éclaircissement, vous êtes en sûreté de ce côté-là, etc. » Le Cardinal triomphait de cette guerre littéraire, dont il était le secret mobile ; il animait les combattants, et se déclarait pour Scudery contre Corneille. […] Boisrobert écrivait régulièrement, Corneille répondait ; il représentait avec de grands compliments, qu’« un si petit objet n’était pas digne de l’Académie, qu’un libelle qui ne méritait pas de réponse ne méritait pas de jugement », qu’une si grande complaisance autoriserait la jalousie, qu’on importunerait tous les jours l’Académie, et que dès qu’il paraîtrait quelque chose sur le théâtre, le moindre Poète se croirait en droit de faire un procès à l’Auteur devant son tribunal.

186. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Nous avons répondu à la fausse application des citations de S. […] L’Auteur répond aux passages de S. […] On répond que les Comédiens n’en sont pas assez exempts pour les corriger. […] Il répond dans le neuvieme chapitre aux objections qu’on peut faire en faveur des Théatres. […] Qui me répondra de la pratique ?

187. (1685) Dixiéme sermon. Troisiéme obstacle du salut. Les spectacles publiques [Pharaon reprouvé] « La volonté patiente de Dieu envers Pharaon rebelle. Dixiéme sermon. » pp. 286-325

Il vous répondra sans hesiter, que c’est au moins un peché mortel contre le premier commandement, & une abjuration secrette de vôtre religion. […] Demandez-luy, dis-je, si c’est un grand mal d’aller au bal & à la comedie, & il vous répondra hardiment que c’estSalu. 1. 6. […] Il faut donc ô Chrétien, que vous detestiez necessairement tous ces ouvrages, puisque vous en detestez les autheurs, & ne faut pas m’alleguer icy pour excuse, que ce sont des poëtes Chrétiens, & de fort honnêtes gens, qui sont les autheurs de ces pieces, & qui en ont composez les vers ; je ne veux point répondre à cette objection, mais je veux que S. Augustin répondre pour moy, toute l’Eglise reçoit son authorité & son témoignage avec veneration sur des matieres plus importantes, vous ne le recuserés pas en celle-cy, Qua ratione rectum est, ut Poëticorum figmentorum, & ignominiosurum deorum, infamentur actores, honorentur authoresS. […] Voilà comme ces mauvais Philosophes argumentoient en faveur des spectacles, & comme les Chrétiens du tems raisonnent aussi en faveur de la comedie ; mais voicy comme Tertullien répond aux méchans argumens des premiers, & confond les faux raisonnemens des seconds.

188. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre III. Recherches nécessaires pour s’éclaircir si les Anciens ont connus l’Opéra-Bouffon. » pp. 101-108

Je me dispenserai de répondre à celui qui me demanderait de quelle espèce il était donc ?

189. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — DEUXIEME PARTIE. — Méthode et règlement pour réformer le Théâtre. Avant Propos. » pp. 87-98

Quand on objecte aux Défenseurs du Théâtre l’autorité des Pères de l’Eglise qui l’ont si formellement condamné, ils ne manquent pas de répondre, que ces Spectacles, qui ont attiré l’indignation des premiers Chrétiens, étaient des Ecoles de Paganisme, et qu’ils faisaient partie du culte que les Gentils rendaient à leurs fausses Divinités.

190. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Je répondrai d’abord à ces derniers articles. […] Dès que le goût se relacha, dès que la frivolité vint s’emparer des têtes Françaises, toujours prêtes à la recevoir, il marqua l’instant de son triomphe, il osa se montrer au grand jour, & devint dans peu le Spectacle de la nation. » Voilà, je l’avoue, une critique à laquelle il est assez difficile de répondre.

191. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

 » Mais supposé qu’il n’y ait rien dans les comédies qui puisse blesser l’innocence des jeunes gens, ni exciter en eux des passions dangereuses : supposé que de trente pièces de théâtre il y en ait une qui ne blesse point ouvertement la pureté, et l’innocence : supposé qu’il n’y ait rien dans les ajustements, dans la nudité, et dans les gestes des Comédiennes, qui blesse la modestie, et qui ne réponde à la pureté et à la piété des vierges qu’elles représentent : supposé que les personnes qui y assistent ne puissent inspirer aux jeunes gens l’esprit du monde et de la vanité qui éclate dans leur manière de s’habiller, dans tous leurs gestes, et dans toutes leurs actions : supposé que tout ce qui se passe dans ces représentations malheureuses ne porte point au mal ; que les paroles, les habits, le marcher, la voix, les chants, les regards, les mouvements du corps, le son des instruments, les sujets mêmes et les intrigues des comédies, enfin que tout n’y soit point plein de poison, et n’y respire point l’impureté : Vous ne devez pourtant pas laisser d’empêcher vos enfants, de s’y trouver ; Hom. […] rapporte, qu’une femme Chrétienne étant allée au théâtre et à la comédie en revint possédée du diable, et que les Exorcistes lui demandant comment il avait osé attaquer une Chrétienne, il répondit qu’il l’avait fait sans crainte, parce qu’il l’avait trouvée dans un lieu qui lui appartenait.

192. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Quelles soient variées, quelles fassent contraste, que chaque Acte ait la sienne particulière ; le Poète sera déclaré un des plus habiles de son art ; & je lui réponds d’un succès prodigieux.

193. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

On ne répond pas de ce qui s’est pu faire après sa mort lorsque vous avez eu plus de crédit dans le Diocèse que vous n’en aviez auparavant ?

194. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131

Il se fait pourtant ensuite cette objection, que « c’est une doctrine qui paraît cruelle de n’avoir aucun égard à la fragilité humaine, et de damner les hommes pour des choses qu’on dira pour rire : cum etiam per jocum nos dicta damnarent » : à quoi il répond que, si on n’est pas damné pour cela,« on n’aura point dans le ciel le degré de gloire, où l’on serait parvenu si l’on n’avait point de tels vices ».

195. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Le modeste Abbé Schrone répond que ce n’est pas à la foible colombe à entrer dans le nid de l’aigle, dont il ne peut prendre l’essor. […] Comme il n’y avoit point de président dans ce corps acephale, l’un des plus petits, mais des plus éveillés, se leve & prend la parole : permettez-moi, Messieurs , dit-il à l’assemblée, d’être votre interprete , & se tournant vers l’auteur, incertain de son fort, comme un prévénu sur la sellette ; nous avons , lui dit-il, été par goût, à Richard III, nous irons par reconnoissance, cueillir les trois Roses Ils y vinrent en effet, en grand nombre ; mais ils eurent beau argumenter, le parterre, les sifflets n’eurent ni goût, ni reconnoissance, ils répondirent à tous les argumens, & les trois Roses ne furent pas moins sifflées entre les mains de la fille ainée des Rois, malgré l’amplitude de l’amplissime recteur. […] L’Abbé Ribalier après l’avoir examinée, répondit par écrit : Que les propos des incredules étoient semés de toute part dans cette piéce, qu’on y attaquoit les vœux monastiques, qu’on y lançoit les traits les plus piquans contre un engagement aussi respectable, & que le dessein général de cette tragédie étoit de décrier plusieurs principes & maximes du Christianisme. […] Quel fut l’étonnement de cette Princesse, lorsqu’on lui répondit que sa grande piété la trompoit, & qu’elle pouvoir calmer ses allarmes, puisque l’Abbé Bergier son confesseur, lui permettoit d’assister à cette piéce, & même l’avoit approuvée : une Duchesse de la Cour, instruite de cette circonstance, fit prier l’Abbé de venir chez-elle, & lui dit que s’intéressant à sa réputation, elle désiroit d’apprendre de lui-même, les moyens de le disculper, d’avoir donné son approbation à une pièce si scandaleuse, qu’il les lui donnat par écrit pour les faire valoir en tems & lieu ; il s’en tira très-mal, on n’a pas soupçonné sa foi ; mais on ne doute pas de sa négligence ; il a prétendu qu’on avoit corrompu la piéce depuis son approbation, en insérant plusieurs morceaux ; cela n’est pas impossible.

196. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Je réponds d’abord que le châtiment ou la récompense d’une action ou d’une parole n’en change pas la nature, et n’est pas une preuve de sa bonté ou de sa malignité. […] Ne me dites donc point que les Comédiens ne sont pas blasphémateurs et impies, ou je vous répondrai que toutes les maximes que vous trouverez à la Comédie contraires aux maximes de l’Evangile et de la Religion, sont autant de blasphèmes et d’impiétés. […] Ils apprennent, répond-il, par là ce qu’ils peuvent faire. « Admonentur utique quid facere possint. […] Vous répondez à cela sans hésiter, que ces Rituels et les Canons de ces Conciles n’en veulent qu’aux Comédiens qui jouent des Pièces scandaleuses, ou qui ne les représentent pas assez honnêtement. […] Je réponds à cela que personne ne peut douter du zèle de Monsieur de Paris ; mais quelque zèle que l’on ait, l’on ne fait pas toujours le bien que l’on voudrait faire.

197. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » pp. 15-18

Ainsi les avaricieux, les vindicatifs, les duellistes et les ivrognes vous allègueront mille raisons apparentes pour colorer ou justifier leur passion ; et quoique vous n’y puissiez répondre, vous ne laissez pas de les condamner, et eux semblablement vous condamnent.

198. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Oui, je le suis , répond Sulli, & je voudrois être le seul fou de votre royaume. […] Henri qui avoit grand besoin d’un si habile homme, répondit à sa maîtresse en paysan béarnois : Vous voulez me faire chasser un serviteur dont je ne puis me passer ; pardieu, Madame, c’en est trop, je me passerai plutôt de dix maîtresses comme vous, que d’un serviteur comme lui. […] Tout ce que vous dites, Madame, seroit bon , répondit-il, si le Roi prenoit l’argent dans sa bourse : mais lever sur les marchands, artisans, laboureurs, pasteurs, il n’y a aucune apparence. […] D’Aubigné lui répondit généreusement : Si la Trimouille est assez malheureux pour avoir perdu votre faveur, puis-je lui refuser mon amitié, lorsqu’il en a le plus de besoin ? […] Je suis donc votre téte, répondit-il, & c’est au bras à obéir à la tête.

199. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Il en est de même dans les contrats, dans les testamens : le notaire, qui n’a aucun intérêt à la noblesse, & ne répond d’aucune des qualités des contractans, écrit ce qu’on veut ; sa fonction se borne à la date, aux clauses, au sens de l’acte, à l’assistance des témoins : mais il ne se charge point du nobiliaire ; c’est la famille qui se donne toutes les illustrations qu’il lui plaît. […] L’un d’un fut chargé de donner le signal par un coup de talon, & les autres devoient lui répondre. […] Le gouverneur lui répondit, qu’il allait accorder ses violons aussi & répondre à ceux du Prince. […] Les comédiens répondent fort poliment, mais refusent de jouer sa piece.

200. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

On ne vous louera pas moins, j’ose en répondre, de vouloir être son Commentateur. […] Qui me répondra de la pratique ? […] Je ne m’arrête point au petit Madrigal que répond Rodrigue, dans lequel il demande à sa Maîtresse la permission de mourir. […] Je répondrai de même sur ce qui regarde les passions & les sentimens. […] Je connois peu l’amour, mais j’ose te répondre Qu’il n’est pas condamné, puisqu’on veut le confondre.

201. (1762) Apologie du théâtre adressée à Mlle. Cl… Célébre Actrice de la Comédie Française pp. 3-143

Comme ces qualités tiennent pour le moins autant au cœur qu’à l’esprit, chacun doit en répondre & s’en piquer. […] En un mot la représentation en genéral est un tableau : tous les rolles se répondent dans la Piéce, & tous doivent faire au Spectacle autant de ressorts pour faire sortir l’objet. […] Il a fait sa besogne : c’étoit de jetter des traits épars, de fabriquer des ressorts, de préparer des Piéces ; mais quand au soin de rassembler tout cela, d’en faire un tout régulier un ensemble harmonique : c’est l’affaire d’un Acteur habile lequel n’en fera pas un corps muet, dont les parties se répondent en silence ; mais au contraire un tableau admirable & parlant. […] C’est à l’Auteur à veiller à ce point important, à l’Acteur de son côté à y répondre, le reste ira facilement son train. […] Ils nous répondront, comme on s’en expliqué ordinairement, c’est de faire passer le tems : voilà son triste résultat.

202. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

C’est parce que je vous connois, répondit l’autre, que je crois vous valoir : vous avez des richesses, j’ai des talens ; l’un vaut l’autre. […] Un de ses amans mieux écouté lui en fit une verte réprimande qui tenoit du sermon : Vous mériteriez bien d’être puêché à votre tour, répondit-il en riant, vous la respectez moins que moi. […] On répondit que les graces des Princes ne s’achetoient pas, que c’est au Prince à disposer de ce qu’il s’est réservé, & que c’étoit au Prince, non à son Lieutenant, qu’il falloit le demander ; que l’honneur de l’avoir pour protecteur, & de décorer leurs patentes de son auguste nom, ne pouvoit être trop payé.

203. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

La loi répond que tout dépend de la volonté du testateur ; mais si cette intention n’est pas prouvée, ils n’y sont pas renfermés : Non videtur de veste muliebri sensisse, qua ille quasi virili utebatur. […] Ils répondirent que les Procureurs avoient des sentimens trop nobles pour vouloir de salaire ; que l’honneur de servir le Roi étoit une assez belle récompense, qu’ils étoient toujours prêts à donner leur vie pour son service. […] La Princesse lui répondit : Non, mon Père, ce n’est pas pour me confesser que je vous ai mandé, mais afin que vous me dessiniez promptement un habit à la Chinoise ; vous avez été à la Chine, & je voudrois me masquer ce soir à la maniere de ce pays.

204. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Il répond, sans hésiter, qu’on ne peut communiquer avec lui ; mais que s’il est pauvre, et qu’il veuille renoncer à son métier, on peut lui faire la charité, comme aux autres pauvres. […] Je réponds qu’il vaudrait mieux ne savoir pas lire que de lire si mal, comme si l’on avait voulu nous inviter au spectacle ; au lieu qu’on n’a voulu qu’animer notre zèle pour les biens utiles, par l’exemple de l’ardeur qu’ont les Païens pour les biens nuisibles. […] Je réponds qu’il y a peu de sagesse dans des villes où les amusements sont des affaires importantes : « Non sapiunt civitates quibus ludi pro re seria habentur. » Après tout, la cupidité, la vaine gloire, les crimes ne sont pas des jeux.

205. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Son intention est bonne ; mais le succès n’y a pas répondu. […] Ces loix sont bien difficiles, dirent les Apôtres, elles n’en sont pas moins réelles, répond leur adorable maître ; la pluralité & le divorce ne sont qu’une tolérance que la dureté du cœur des Juifs arracha à Moïse.

206. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre III. De l’Unité de lieu, de Tems & de Personne. » pp. 211-238

On me répondra peut-être, qu’il faudrait que le lieu de la Scène fut alors dans l’obscurité ; ce qui ferait perdre beaucoup au jeu des Acteurs, & a la pompe du Spectacle. […] demande Richard brusquement, dès la seconde Scène ; il est six heures, répond son ami Rustaut.

207. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Avertissement. » pp. -

Il s’est trompé, lui répond le judicieux Journaliste de Bouillon.

208. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38

Plusieurs jeunes Poétes, encouragés par ces Maîtres, ont tenté d’entrer dans la lice avec eux ; ils ont fait briller quelques étincelles ; mais la suite n’a pas répondu à ces commencemens.

209. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XI. De l’amour & de ses impressions dans le Poéme Tragique. » pp. 165-178

Et comme il est plus aisé de descendre du grand au moindre, que de monter de celui-ci à celui-là, on peut d’avance leur répondre qu’alors ils partageront la gloire des maîtres de l’art, qui nous ont laissé des chefs-d’œuvres dans la Tragédie de pure action, & dans la Tragédie épisodique.

210. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VII. Des Duo, Trio & Quatuor. » pp. 329-339

Rousseau a bien raison lorsqu’il parle de la forte(73) : « L’Auteur de la Lettre sur Omphale a déjà remarqué que les duo sont hors de la Nature ; car rien n’est moins naturel que de voir deux personnes se parler à la fois durant un certain tems, soit pour dire la même chose, soit pour se contredire, sans jamais s’écouter ni se répondre ».

211. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Neuvième Lettre. De la même. » pp. 233-241

Ne va pas te mettre dans la tête, que la *** a plus de part que toi à ce desir de s’en retourner : elle peut y en avoir ; mais beaucoup moins que toi, c’est ta sœur qui t’en répond.

212. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295

Mademoiselle *** a répondu, qu’on nous avait dit que je n’étais pas rentrée.

213. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VI. » pp. 27-35

Vous dites, qu'il répond à l’élection, et qu’il sera représenté par la fable de la Pomme d’or. » Cette Pomme d’or, mes Pères, est propre à faire souvenir ceux qui ont lu les Poètes, de l’Histoire ou de la fable de ces trois Déesses qui se disputant l’une à l’autre le prix de la beauté s’en remirent au jugement de Pâris qui décida en faveur de Vénus.

214. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

Mais parlons mieux, comme les spectateurs sont cause que les Comédiens jouent ; ce sont eux aussi qui se chargent de répondre devant Dieu de leur péché.

215. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Il me reste encore à répondre aux imputations et aux reproches injustes qui m’ont été adressés, au sujet de mes réflexions sur les prêtres et les évêques de la primitive église, et sur ceux des temps modernes.

216. (1707) Réflexions chrétiennes « Réfléxions chrétiennes, sur divers sujets. Où il est Traité. I. De la Sécurité. II. Du bien et du mal qu’il y a dans l’empressement avec lequel on recherche les Consolations. III. De l’usage que nous devons faire de notre temps. IV. Du bon et mauvais usage des Conversations. Par JEAN LA PLACETTE, Pasteur de l’Eglise de Copenhague. A AMSTERDAM, Chez PIERRE BRUNEL, Marchand. Libraire sur le Dam, à la Bible d’Or. M DCCVII — Chapitre XII. Du temps que l’on perd à la Comedie, et aux autres spectacles de même nature. » pp. 269-279

Je sais ce que l’on répond.

217. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « PRÉFACE » pp. -

Pour me répondre, il faut avoir une patrie à servir, et plus d’amour pour ses devoirs que de crainte de déplaire aux hommes.

218. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. […] Avant que d’entreprendre de répondre aux Objections de l’Auteur de la Lettre, il est bon de donner ici de l’horreur d’un principe, sur lequel il se fonde ; qui est qu’il faut préférer les opinions des Scholastiques modernes, à celles des anciens Pères de l’Eglise. […] Plusieurs personnes très habiles ayant déja détruit avec tant de force et de lumière les principaux fondements sur lesquels l’Auteur de la Lettre avait établi ses preuves, je répondrai ici seulement à quelques-unes de ses Objections qui m’ont paru les plus considérables. […] Je réponds à cela, que la prudence et les maximes de la politique obligent souvent les Magistrats à tolérer malgré eux des choses, qu’ils n’approuvent pas, pour empêcher de plus grands maux et de plus fâcheux désordres qu’ils craignent.

219. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Appellez-vous, m’a-t-il répondu, l’invention d’une mode une bagatelle ? […] Tous ces Nains se placèrent dans l’Église au milieu d’un cercle formé par la Cour & les Spectateurs ; le Papa après les cérémonies d’usage, demanda au Nain s’il vouloit une telle pour son épouse : sans doute , répondit-il, & point d’autre  ; la Naine répondit à la même question : il seroit plaisant que j’en prisse un autre, comme Monsieur par exemple , (elle montroit du doigt un homme d’une taille gigantesque) ; l’Empereur tenoit lui-même la couronne sur la tête de la fiancée. […] Je sais que les Muguettées n’ont que trop de cajolerie ; mais que répondront-elles au jugement de Dieu, si les Anges viennent à tordre leurs habits, & en faire distiller le sang des pauvres ?

220. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233

Alors je vous réponds de tous les suffrages, quel que soit votre Acteur.

221. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130

Bayle se chargera volontiers de répondre à cette objection ; c’est un Auteur que les partisans de la Comédie n’oseroient suspecter.

222. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [O] » pp. 436-440

L’émulation était si grande entre ces deux Acteurs, qu’Auguste, a qui elle donnait quelquefois de l’embarras, crut qu’il devait en parler à Pylade, & l’exhorter à bien vivre avec son concurrent, que Mécène protégeait : Pylade se contenta de lui répondre, « Que ce qui pouvait arriver de mieux à l’Empereur, c’était que le Peuple s’occupât de Bathylle & de Pylade. » On croit bien qu’Auguste ne trouva point à propos de repliquer à cette réponse.

223. (1715) La critique du théâtre anglais « AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. » pp. -

Collier, conformément à son sujet, parle d’une infinité de choses, auxquelles par conséquent une infinité de termes français doivent répondre.

224. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

de Sénancourt va me dire encore que c’est nuire à la religion et exciter la haine contre les prêtres, que de dévoiler leur inconduite et leur corruption ; et moi je lui répondrai que c’est précisément ce fatal principe qui a le plus nui jusqu’à présent à la religion et au respect qu’on doit aux bons prêtres.

225. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « EXTRAIT DE QUELQUES PENSEES SAINES. Qui se rencontrent dans le livre de J.J. Rousseau contre le Théâtre, ou condamnation de son système par lui-même. » pp. 66-77

« Ensuite venaient les enfants, qui leur répondaient en chantant de toutes leurs forces.

226. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — PREMIERE PARTIE. — CHAPITRE VII. Quelle doit être la Comédie après la réformation du Théâtre. » pp. 69-85

[NDA] On pourrait répondre que ces avantages se trouvent, pour la plus grande partie, dans les Pièces comiques du Théâtre Français, surtout dans les Pièces de caractère ; mais, en supposant même que ces caractères soient traités d’une manière propre à la correction des mœurs, il sera toujours vrai de dire, par les raisons que nous avons déjà expliquées dans le premier Chapitre de cet ouvrage, que ces mêmes Pièces sont ternies et en quelque sorte dégradées par mille traits de licence et de corruption ; en sorte que, si elles contiennent quelque instruction, elles renferment infiniment plus de mauvais principes et de dangereux exemples.

227. (1733) Theatrum sit ne, vel esse possit schola informandis moribus idonea « Theatrum sit ne, vel esse possit schola, informandis moribus idonea. Oratio,  » pp. -211

Quique vous soyez, souffrez qu’avant que de répondre, je vous fasse moi-même quelques questions. […] Pour n’en pas convenir (répondez-vous) il faudroit n’avoir ni oreille, ni sentiment. […] Je n’ai plus rien à vous demander, ni par conséquent à vous répondre ; c’est vous qui avez répondu. […] Je réponds simplement qu’aucun d’eux n’a fait profession de rechercher ce que le Theatre peut devenir par sa nature ; objet unique de ma premiere question. […] Que ne répond-on ?

228. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Mais le Censeur peut-il répondre des mœurs & de la licence des Acteurs & des Actrices ? […] Le célèbre Gresset, homme d’un tout autre mérite que le sieur Fagan, dans le moral & dans le littéraire, répondra d’une maniere bien convaincante à son apologie.

229. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

Rien ne nous plaît ou ne nous affecte que ce qui est conforme à notre nature, que ce qui répond à quelques-unes des cordes de notre sensibilité intérieure. […] Si donc nous trouvons du plaisir dans des discours impurs, dans d’impudiques amours, dans des passions violentes, dans des maximes d’immoralité, il n’en faut point douter, c’est qu’il y a quelque chose dans notre nature qui répond à tous ces principes de vice.

230. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

Il me fâche de ne pouvoir exprimer l’action d’une Dame qui était priée par Molière de lui dire son sentiment ; « Votre figure, lui répondit-elle, baisse la tête, et moi je la secoue », voulant dire que ce n’était rien qui vaille. […] Et l’auteur reprend la formule pour répondre à l’objection : ce foudre, qui n’est que prétexte à moqueries, est une façon de plus de se moquer de la religion.

231. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Mais si vous me répondez que pour une seule pièce, qui n’est qu’une exception à la méthode des Poètes dramatiques, ce n’est pas la peine de vous rétracter ; je puis, Monsieur, vous en citer d’autres qui, quoique moins parfaites (sous le point de vue dans lequel seul je les considère ici), peuvent cependant être de quelque utilité au genre humain. […] Ce n’est pas à vous, Monsieur, qu’il siérait de me répondre que les tragédies, ayant bien des Rois pour Acteurs, mais non pour spectateurs, doivent purger les passions de tous les hommes, et non celles du petit nombre de Souverains épars dans l’immense étendue des siècles et de l’univers.

232. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre IV. De l’illusion Théâtrale. » pp. 64-79

Je réponds qu’il n’y en a point de petits contre l’illussion.

233. (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20

Je cherchois à étouffer cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence, ou je croyois y répondre par de mauvaises autorités que je me donnois pour bonnes.

234. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Lettre premiere. » pp. 2-17

Les Casuistes ne sont point rares dans la capitale du Royaume ; il falloit interroger la Sorbonne : le Prélat, les Pasteurs vous auroient répondu volontiers ; mais vous vouliez être autorisée, & désesperant d’en tirer un avis favorable, vous avez imité les Rois d’Israël, qui consultoient les faux Prophétes : semblable à ces enfans du mensonge dont parle Isaie, qui disoient aux Prophétes : Ne nous annoncez aucune vérité fâcheuse, ce sont des oracles conformes à nos inclinations, que nous attendons de vous ; n’importe pas que ce soit des erreurs, pourvû qu’elles nous plaisent1.

235. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Enfin tel ou tel leur répondoit ce qu’on nous répond encor tous les jours, & ce qu’a si bien remarqué Saint Chrysostome : tout ce que je vois, & tout ce que j’entend, me divertit & rien de plus ; du reste, je n’en ressens aucune impression, & je n’en suis nullement touché.

236. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

Le chant si naturel à l’homme, en se dévelopant, a inspiré aux autres hommes qui en ont été frappés, des gestes relatifs aux différens sons dont ce chant était composé ; le corps alors s’est agité, les bras se sont ouverts ou fermés, les pieds ont formé des pas lents ou rapides, les traits du visage ont participé à ces mouvemens divers, tout le corps a répondu par des positions, des ébranlemens, des attitudes, aux sons dont l’oreille était affectée : ainsi le chant, qui était l’expression du sentiment, a fait développer une seconde expression qui était dans l’homme, qu’on a nommée Danse.

237. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « [Introduction] » pp. 1-9

Je n’ai qu’à répondre les deux mots d’Horace : « Ridendo dicere verum, quid vetat ?

238. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

Pour répondre à une question aussi importante, & dont l’examen n’intéresse pas moins les partisans du Théatre, que ceux qu’on invite à les fréquenter, je n’entreprendrai pas de vous donner du nouveau. […] Comment Mr Dalembert lui répondra-t-il ? […] Que peut-on y répondre ? […] Qu’a-t-on a y répondre ?

239. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Ainsi donc, ô mon cher Glaucon, lorsque vous rencontrerez de ces effrénés amateurs d’Homere qui vous disent que ce Poëte a instruit la Grece, & qu’on ne peut trop le lire ni l’étudier toute sa vie, ni trop se conformer à ses préceptes si l’on veut bien se conduire parmi les hommes, il leur faut répondre avec amitié, comme à de bonnes gens qui se connoissent en Poësie, & leur avouer qu’Homere est en effet le plus grand des Poëtes, & le premier des Poëtes Tragiques ; mais que pourtant nous ne pouvons recevoir dans notre République d’autres ouvrages de Poësie que les Hymnes & les louanges des Dieux, persuadez que nous sommes que du moment que nous y recevrons cette autre Poësie molle & voluptueuse, ce ne seront plus les Loix ni la Raison qui y regneront, mais seulement la douleur & la volupté. […] Avant que de passer à cette difficulté, je vais répondre à une objection spécieuse, qu’on fait contre le Systême d’Aristote que je viens d’exposer. […] Mais je laisse cette Comparaison pour répondre à l’objection. […] Je réponds que la grande douleur produit un effet tout contraire : elle rend l’homme immobile, & comme insensible, suivant ce que dit ce Vers de Boileau, A force de douleur il demeura tranquille.

240. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Mais on leur répondra avec M. […] Qui me répondra de la pratique ? […] Je cherchais à étouffer cette voix des remords, à laquelle on n’impose point silence, ou je croyais y répondre par de mauvaises autorités que je me donnais pour bonnes.

241. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il me répondit insolemment : si vous n’avez point d’autre ressource, vous pouvez me servir de valet, ou remplir la place de Jean-Farine qui me manque. […] Il répondit généreusement : Ma conscience ne me le permet point ; je suis le seul dans la ville, qui puisse y maintenir le bon ordre avec autorité. […] Et moi , répondit le Victorin, je suis le Dominique de St.

242. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Sa conduite répond à ces paroles. […] Elle lui répond galamment, plus en Actrice qu’en Rosiere : C’est de plaisir quand je te vois, & de chagrin quand je te quitte. […] L’une dit à l’autre, vous avez donné à Bastien cent baisers  ; l’autre répond, & vous à Licas plus de mille , le tout à l’honneur de la rose.

243. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Elle ne répond ni n’entend rien, aures habent & non audient  ; elle n’auroit pu même rien entendre dans cet épouventable vacarme, où les orateurs ne s’entendoient pas eux-mêmes. […] Le maire & le procureur du Roi y répondirent au nom de la ville & de la province. […] Ce n’est donc pas la voix, c’est son écho qui répond à la postérité.

244. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Il est inutile de répondre à ceux qui prétendent que les troupes seroient trop fatiguées par la garde qu’il faudroit faire. […] Mais quand il seroit vrai qu’elle auroit des inconvéniens, je pourrois encore répondre à ce raisonnement : la liberté du théâtre est précisément ce qui en empêchera la multiplicité. […] L’article XI de la Déclaration des droits ne prononce-t-il pas que tout homme est libre de publier sa pensée, de quelque maniere que ce soit, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la loi.

245. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

On croit que ce raisonnement seul doit suffire ; & de bonne-foi, on ne pense pas qu’il soit possible d’y répondre. […] On leur répond, sur l’autorité de plusieurs autres Théologiens, que les pompes du Démon sont dans le péché, & spécialement dans l’orgueil ; que les choses les plus riches & les plus brillantes ne sont point, en elles-mêmes, criminelles ; que le plus beau de tous les Spectacles est la contemplation du Ciel, de la Terre, & de la Mer ; que Salomon, dans sa gloire, n’étoit pas si artistement vêtu que le Lys des champs ; & que tous les efforts de magnificence, que peuvent faire les Souverains, ne valent pas un simple boccage que nous offre la Nature.

246. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Mais on peut lui répondre : 1. […] … Concluons donc, que le Théâtre, uniquement composé des Pièces dans le genre dont je viens de parler, « ne peut être comporté par l’austérité Républicaine » : mais convenons, en consultant la raison, qu’en eux-mêmes, les Spectacles, sont légitimes, utiles ; qu’ils peuvent, par leur argument ou leur sujet, instruire les hommes, adoucir ; épurer les mœurs, aussi bien qu’ils pourraient les corrompre ; que de bonnes loix (comme je le prouverai en deux mots, en répondant aux questions 6 & 7,) que de bonnes loix, dis-je, suffisent pour réprimer les abus : le Comédisme réformé, le Drame intéressant & châtié produiront cet avantage, écarteront tous les inconvéniens.

247. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

vous avez des paroles de vie éternelle » : mais encore ceux qui étaient venus pour se saisir de sa personne, répondaient aux Pharisiens, qui leur en avaient donné l’ordre : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » Ibid.VII, 46.

248. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

L’opposition évidente des maximes de l’Evangile, avec celles qu’on y débite, et l’inutilité jusqu’à ce jour des efforts de ses défenseurs plus savants en morale que les Bossuet, les Nicole, les Peres et tous les Conciles, nous répond de l’accomplissement de votre prédiction.

249. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

S’ils se plaignent de ce terme d’infâmes, les Confesseurs doivent répondre qu’ils ne parlent qu’après l’Eglise qui emploie le même terme dans le chap.

250. (1671) De la connaissance des bons livres « DE LA COMEDIE  » pp. 232-248

Un autre homme remarquable par sa doctrine et par sa piété, a fait un gros Volume, où il a démembré tout son Texte pour y répondre presque à chaque Articled.

251. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE V. Suite du Théatre de S. Foix. » pp. 105-139

Comment le pourrai-je, répondit Lunel, nous ne l’avons ni moi ni ma femme. Mais moi, je l’ai, repliqua le Moine, j’en lève la main, je vous en sais serment ; introduisez-moi la nuit à votre place auprès de votre infidèle, & je vous réponds……. […] Si elle est déférée à la police, elle répond qu’elle s’est comportée selon les loix, en fille entretenue, qu’elle n’a qu’un amant.

252. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

A cela Bossuet répond, car l’objection n’est pas nouvelle : « Il faudra donc que nous passions pour honnêtes les impiétés et les infamies dont sont pleines les comédies de Molière ». […] 2 Il est inutile de répondre qu’on n’est occupé que du chant et du spectacle, sans songer au sens des paroles ni aux sentiments qu’elles expriment et inspirent : car, comme dit encore Bossuet, « c’est là précisément le danger, que pendant qu’on est enchanté par la douceur de la mélodie, ou étourdi par le merveilleux du spectacle, ces sentiments s’insinuent sans qu’on y pense et plaisent sans être aperçus ; mais il n’est pas nécessaire de donner le secours du chant et de la musique à des inclinations déjà trop puissantes par elles-mêmes ; et si vous dites que la seule représentation des passions agréables dans les tragédies d’un Corneille et d’un Racine, n’est pas dangereuse à la pudeur, vous démentez ce dernier, qui, occupé de sujets plus dignes de lui, renonce à sa Bérénice, que je nomme parce qu’elle vient la première à mon esprit ».

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