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417. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

Mais leurs succès n’en imposèrent point aux savants des deux derniers siècles ; on les vit s’élever contre des poèmes dont la perfection littéraire ne tendait qu’à augmenter encore l’empire des vices.

418. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE I. Abrégé de la Doctrine de l’Ecriture Sainte, des Conciles et des Pères de l’Eglise, touchant la Comédie. » pp. 2-17

L’esprit de l’homme ayant une pente au mal, que ne fera-t-il pas, s’il est encore porté par les exemples des vices de la chair, auxquels la nature se laisse aller si aisément ?

419. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Luxe des coëffures. » pp. 115-142

Dans tous les tems, l’esprit de Théatre les passions, les vices portés à l’excès ont fait la célébrité des hommes. […] C’est pour une femme un grand sacrifice, ses cheveux sont un de ses plus chers ornements ; la punition la plus sensible d’une femme adultere, usitée chez plusieurs nations, c’est de la raser ; & la premiere démarche d’une personne qui se consacre à Dieu, dans l’état réligieux, c’est de couper les cheveux : le même objet sert ainsi à punir le crime qu’il avoit engagé à commettre, & à pratiquer la vertu, à qui il faisoit courir bien des risques ; on peut à ces traits distinguer les personnes vertueuses de celles dont la vertu est équivoque, le soin, la parure des cheveux étant l’enseigne du vice & de la vertu.

420. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Placez le vice devant une glace, il ne rougira pas. […] Sur cent épreuves de ce genre, dans la société, on n’en voit pas deux réussir ; ce n’est qu’au théâtre, où il faut que la morale triomphe du vice, qu’on voit de ces guérisons, qui s’effectuent presque toujours aux dépens du naturel.

421. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XII. Des Machines & du merveilleux. » pp. 179-203

C’étoit plutôt une faute de l’Actrice, qu’un vice de la piéce.

422. (1665) Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière « Chapitre » pp. 3-32

Je ne prétends point ici prouver que les vers de Monsieur de Molière sont pour les jeunes gens des instructions paternelles à la vertu, mais je veux vous montrer clairement que les esprits les plus mal tournés ne sauraient trouver la moindre apparence de vice.

423. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVII. Que les danses sont condamnées dans l’Ecriture, et par les Pères. » pp. 119-141

Ces personnes malheureuses, ajoute-t-il, qui n’ont pas honte de danser, même devant les Eglises qui sont dédiées à la mémoire des Saints, quoiqu’elles soient venues à l’Eglise comme fidèles, et comme faisant profession du Christianisme ; elles s’en retournent néanmoins chez elles, avec l’esprit, et avec les vices des Païens, parce que cette coutume de danser n’est qu’un reste du Paganisme. » Ser. 215.

424. (1632) Les Leçons exemplaires de M.I.P.C.E. « Livre III, Leçon X. LA COMEDIENNE CONVERTIE. » pp. 461-479

Dieu choisit ses Elus en tous lieux : dans les armées où la Piété est si peu en vogue il s’est trouvé de saints Soldats, dans les Cours où le Vice triomphe il s’est trouvé de pieux Courtisans, et des lieux que la pudeur, et leur infamie empêche de nommer Dieu a fait sortir de grandes âmes qui ont été des miroirs de pénitence faisant surabonder sa grâce où le péché avait abondé.

425. (1692) De la tragédie « De la tragédie ancienne et moderne. » pp. 148-162

Notre siècle a du moins cet avantage qu’il y est permis de haïr librement les vices, et d’avoir de l’amour pour les vertus.

426. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IV. La Tragédie est-elle utile ? Platon condamne toute Poesie qui excite les Passions. » pp. 63-130

Persuadé que les Passions n’étoient en elles-mêmes ni des vertus ni des vices, & qu’il ne s’agissoit que de les rendre conformes à la Raison, il a cru sans doute que la Poësie Dramatique y pourroit contribuer : il n’eût pas tant écrit sur cette Poësie, s’il l’eût cru pernicieuse, mais nous le faisons parler d’une maniere fort obscure quand nous lui faisons dire qu’elle excite les Passions pour les purger. […] Augustin, la met au nombre des vertus, & les Stoiciens n’ont pas de honte de la mettre au nombre des vices. […] Nous ne nous proposons pas d’ordinaire d’éclairer l’esprit sur le Vice & la Vertu, en les peignant de leurs vraies couleurs : nous ne songeons qu’à émouvoir les Passions, par le mélange de l’un & de l’autre.

427. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Allons, Monsieur, exécutez-vous de bonne grâce : laissez-nous entendre quelque bonne comédie, où le vice et l’hypocrisie soient livrés au ridicule ; laissez danser nos enfans, ne les envoyez point en enfer, et Dieu vous bénira.

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