Ou si dans le monde suprême Elle eut cette vertu extrême, Qui nous l’a fait tant admirer : Ou si le démon de science, Et la plus haute intelligence Lui viennent encor inspirer. […] Les Jumeaux s’attachent aux Pôles, Ravis par les doctes paroles, Qui font un Zephyr si doux : Orphée y vient quitter sa lyre, Glorieux encor de lui dire, J’ai l’heur d’être vaincu de vous. […] Ainsi cette fleur sans pareille, Ce Parnasse, et Ciel de merveille, Vint illuminer nos […]l D’une flamme si pure et belle Que les Dieux font par Isabelle, Reluire leurs divinités.
Oserait-on venir en robe à la comédie ? […] A ce prix on y verrait avec fruit venir des Magistrats. […] Sur quoi Martial dit plaisamment : Que veniez-vous faire à un spectacle, si peu fait pour un Sénateur ? était ce la peine d’y venir pour s’en retourner ? […] Tout ce code de galanterie roule sur la fiction d’un palais magnifique et d’un jardin délicieux, dans lesquels l’Auteur se promène, et fait venir ce qui lui plaît.
Presque toutes ces machines nous viennent des anciens. […] Ceux d’Electre viennent d’un coup si barbare que l’ame en frissonne. […] Une génération qui vient après vingt autres, ne goûte plus ce qui faisoit leurs délices. […] Danaüs est venu sur la Scène, sans s’attendre à ce qu’on vient lui annoncer. […] Un confident de Danaüs vient lui dire que les portes du Palais sont forcées.
Mathan envoyé bientôt par elle, le vient demander de sa part à Josabet, qui allarmée songe à s’enfuir & à le cacher. […] On vient dans ce moment annoncer que la montagne sur laquelle ils sont, est environnée par l’Armée d’Athalie, & qu’Abner est en prison. […] Il a trouvé ses deux Fils à Nymphée : qu’y viennent-ils faire ? […] de nos bras sans doute elle vient l’arracher. […] On comprend tout d’un coup d’où vient cette différence.
« Scio quia Messias venit qui dicitur Christus, cum ergo venerit ille, nobis annuntiabit omnia. » « Je sais que le Messie, qui est le Christ doit venir, lorsqu’il sera venu il nous enseignera toutes choses. » Dans saint Jean chap. 4.
Blaise veut aller au Cabaret, selon sa coutume ; sa femme s’écrie tout-à-coup ; « Mais aujourd’hui, malheureux que tu es, on vient nous enlever nos meubles ! […] On me dira peut-être qu’il n’est point là de nœud, puisque le nœud se forme des accidens qui viennent troubler, renverser les desseins du principal Personnage, & qui doivent seul le concerner. […] Venons maintenant aux moyens dont un Poète habile doit se servir pour en former le nœud avec Art. […] Richard, doit être au moins à la suite du Roi lorsqu’il vient chasser dans les lieux de son district. […] Le dénouement des Pièces du nouveau genre doit venir promptement.
De là vient que dans leurs Ordonnances, il n’est fait mention que des seuls Histrions ou Farceurs, les plus méprisables de tous les spectacles anciens. […] A ces Farceurs succédèrent les Trouvères ou Troubadours ; les Conteours et les Jugleours ; ces noms nous en découvrent assez l’origine, quand l’histoire serait demeurée sur cela dans le silence : ils sont Provençaux, et tous ceux de ces professions venaient en effet de cette Province, et se répandirent dans toutes les autres parties de la France. […] C’est de là vraisemblablement que vient cet ancien Proverbe populaire, payer en monnaie de singe, en gambades. […] Il y a une ancienne Ordonnance de Guillaume de Germont Prévôt de Paris, du jour de sainte Croix en Septembre 1341. qui défend à ceux ou à celles des Jongleurs ou « Jongleresses, qui auraient été louées pour venir jouer dans une assemblée, d’en envoyer d’autres en leurs places, ou d’en amener avec eux un plus grand nombre que celui dont on serait convenu. » ParLivre rouge ancien, f. 123.
Cependant je suis persuadé que l’erreur y est moins que l’intention, que vous voyez encore clairement la vérité, et que le mal de tout ceci vient principalement de ce que vous ne voulez pas dire ce que vous pensez. […] Ici toutes vos qualités, tous vos avantages, toutes vos vertus, viennent s’offrir à mon esprit pour augmenter mes regrets et mes ressources contre vous… Mais oublions ce qui fut, et réparons ce qui est. […] Que venez-vous faire ; Madame ? […] Ils m’ont tout permis : abandonnée à mon génie, je n’ai consulté que lui ; j’ai su que vous veniez vous promener ici, j’ai volé sur vos traces… Mépriserez-vous mes vœux et ma sincérité ? […] … Il l’examine encore, il voit tout ce que je viens de peindre, il se rappelle tout ce qu’il vient d’entendre, il sent qu’il doit quelque chose à la reconnaissance, mais il n’est encore que reconnaissant, et ce qu’il répond laisse encore craindre bien des difficultés….
« Je viens sacrifier ; et c’est à ses beautés Que je viens immoler toutes mes volontés. » Ces mots de sacrifier et d’immoler, qui ne sont dûs qu’au Créateur devraient-ils être employés pour des Créatures, qui se regardent après cela comme de petites Divinités, à qui l’on doit offrir l’encens de toutes sortes de louanges. […] » Que si une Damoiselle ainsi élevée vient à se marier, elle est tellement occupée d’elle-même, qu’elle néglige le soin de sa famille et l’éducation de ses enfants. […] Que si l’on vient à examiner quelle est la source et la première cause de tous ces désordres, on trouvera que c’est sans doute la Comédie. […] De ne vous pas aimer, je ne suis point capable ; A moins que vous cessiez, Madame, d’être aimable ; Et d’étaler aux yeux vos célestes appas. » Qu’une femme sage considère s’il lui est utile d’exposer aux yeux de sa fille un exemple aussi dangereux qu’est celui qu’on voit dans l’Ecole des Femmes, où une vieille sorcière vient faire des compliments à une Damoiselle de la part d’un jeune muguet, qui se disait transporté d’amour pour elle, et lui vient demander la permission de la venir voir dans sa chambre. […] Scene V Il peut tant qu’il voudra me venir voir ici. » Ce jeune Plumet ne manque pas de venir.
Cette Abbaye fut si célebre par la piété qui y régnoit, que le fils du Roi d’Aragon vint si faire Moine. […] On est venu l’entendre avec le plus vis empressement, la salle étoit trop petite, sur-tout les Dames, qui en doute ? […] Pour imiter Paris & Londres, dont Marseille se fait honneur d’être le singe, on vient d’y construire un Vauxhal Cirque, ou Colisée, comme on voudra ; car on lui donne tous ces noms. […] Comme tout s’embellit & se perfectionne, on y a ajouté depuis des opéras bouffons, par des acteurs qu’on a fait venir d’Italie, & on tire une Loterie, nouvel agrément qui peut être lucratif. […] Ces lots sont des bijoux de 20 l. chacun, tout au plus ; c’est dans le total 100 liv. ou 120 liv. tandis que la somme des billets peut aller jusqu’à mille ; car on n’en sait ni on n’en peut fixer le nombre, il dépend de ceux qui viennent au Vauxhal, & qui veulent en prendre.
Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés, je vous soulagerai ; Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi que je suis doux et modeste de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. […] … Pourquoi Jésus, s’il ne s’était chargé de nos péchés, aurait-il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués, et je vous soulagerai » ? […] Ainsi, chaque nuit de chaque jour vient apporter au travail de chaque jour le soulagement qui lui est nécessaire, et un sommeil bienfaisant vient chaque nuit étendre sur ses membres fatigués un baume réparateur, et qui lui permettrait de continuer son travail même tous les jours. […] C’est là que l’ouvrier, l’artisan, le petit marchand, le prolétaire viennent avec leurs familles déposer le fardeau de leurs peines et dépenser une partie de leurs économies, une partie du fruit de leurs labeurs. […] Nous, toutes les fois que les voix de ces hommes et de ces femmes (comme ils les appellent) viennent religieusement, spontanément s’unir à nos cantiques, nous nous en félicitons, et nous croyons qu’accompagnés de leurs chants mélodieux, ces hymnes s’élèvent vers l’Eternel comme un encens plus agréable.