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290. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

La passion des François y passe pour une véritable folie.

291. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VII. Suite de l’Indécence. » pp. 138-160

S’il y avoit un simple artisan qui ne rougît pas de voir sa fille parmi les femmes de théatre, s’il aidoit au contraire à l’y placer, si sa conduite étoit vûe avec indifférence par ses égaux, cette révolution seroit digne de l’attention d’un État qui veilleroit à ses véritables intérêts.

292. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Tous les vices y trouveroient leur remède ; un vicieux par fiction en instruiroit un véritable.

293. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

je répondrai, que l’idée peu avantageuse qu’on s’est formée du genre de notre Spectacle, en est la véritable cause.

294. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

« Messieurs, la discipline de notre Ordre, et l’honneur de notre profession, notre attachement aux véritables maximes, et notre zèle pour la religion, ne nous ont pas permis de garder le silence, ni de demeurer dans l’inaction au sujet du livre pernicieux intitulé, Liberté de la France contre le pouvoir arbitraire de l’excommunication, terminée par une consultation signée la Huerne de la Mothe, Avocat au Parlement.

295. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VIII. De l’excommunication des Comédiens. » pp. 176-199

Mais y a-t-il en effet une véritable excommunication encourue ipso facto par les Comédiens ?

296. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Ce mélange de persécution et de faveur fit faire à Corneille, après la mort du Cardinal, ces vers singuliers, que tout le monde fait, et qui à travers un jeu de mots qui semble puéril, contiennent exactement la vérité : « Qu’on dise bien ou mal de ce grand Cardinal, Ma Muse toutefois n’en dira jamais rien : Il m’a fait trop de bien pour en dire du mal, Il m’a trop fait trop de mal pour en dire du bien. » Convenons donc avec tout le monde que la véritable raison de tous ces mouvements fut une basse jalousie de l’Eminence : « Il vit avec déplaisir que les pièces où il avait part, ou dont il avait donné les sujets et le canevas, étaient entièrement effacées par le Cid ; par cette raison il fut bien aise qu’on le critiquât, et il fut ravi qu’il y eût d’autres pièces (de Scudéry) à lui opposer. » L’instance fut donc portée et régulièrement poursuivie au Tribunal d’Apollon.

297. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

Cet ami véritable ne prêche que la vertu : il préserve la femme & la fille de son ami des attaques de la galanterie & des ruses des Sigisbées, Le Sigisbeat est un métier qui fait vivre bien du monde, & quelquefois faire fortune. […] Mais une licence qu’on ne peut gueres comparer qu’à celle des Saturnales, n’a régné que trop long-temps ; & cette espece d’empire bizarre usurpé sur les véritables maîtres, doit cesser à l’instant même où ceux-ci voudront se ressouvenir de ce qu’ils sont, reprendre la dignité de leur caractere, & se rétablir dans la possession de leur domaine.

298. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Il n’y a point de vraisemblance, lorsque les lois de la bienséance ne sont pas gardées : et il n’y a point de véritable beauté où la vraisemblance manque, suivant la remarque du Père Rapin :Reflex. sur le Poët. […] Les emportements tragiques de Térée et de Thyeste sont à notre sens, de véritables extravagances. […] Et comme les douces peines de l’Evangile nous élèvent à un bonheur véritable : aussi les satisfactions légères du siècle nous précipitent-elles dans un malheur réel.

299. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Quoiqu’ils l’aient commandé sous peine de la mort, les véritables Chrétiens ont mieux aimé mourir que de leur obéir. […] Ce n’est point dans le bal où on peut prendre les véritables connaissances qui doivent servir aux mariages, tout y est trop dissimulé, et c’est une bien chétive considération pour s’attacher à une fille, d’avoir vu qu’elle a bien dansé, il la faut expérimenter sur ce qu’elle devra faire, lorsqu’elle sera mariée ; si elle aura assez de tête pour donner l’ordre dans une maison, si elle pourra conserver ce qu’on espère d’acquérir, si elle gouvernera bien une famille ; et c’est ce qui ne se peut attendre prudemment de ces coureuses qui se trouvent dans toutes les assemblées : Les bonnes marchandises n’ont pas besoin d’être exposées en tant de foires. […] Ce n’est pas que nous manquions en nos jours de véritables objets de la bonne et de la mauvaise fortune : Pourquoi donc en aller chercher sur les théâtres ? […] Mais le fait-on sans blesser sa conscience : Pour faire une juste réponse à cette dernière demande ; il est besoin de savoir que le théâtre peut servir à trois sortes de représentations, soit fabuleuses, soit véritables, qu’on appelle Tragédie, Comédie et Tragi-Comédie. […] vient que les Sages n’ont point considéré ces illustres fictions, que comme le poison de la jeunesse, et particulièrement des filles qui se rendent trop savantes en des matières qu’elles devraient ignorer : Je ne dis rien ni de la perte du temps, ni de leur dévotion, qui ne se peut maintenir contre tant de chimères, dont elles se remplissent l’esprit ; ce m’est assez de faire connaître, que c’est là où sous prétexte d’apprendre quelques compliments et la politesse du langage, elles commencent à découvrir et à aimer les intrigues de l’amour : C’est là où elles prennent le premier feu qui les brûle ; car comme elles ont peu vu, tout leur paraît beau et surprenant : elles se figurent que ce qu’elles lisent, sont de véritables Histoires, et qu’il n’y a que les noms supposés : elles s’y attachent fortement, et parce que ces discours hyperboliques sont gentils, ils les engagent à continuer jusqu’au bout.

300. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Le Marquis d’Argens a été Avocat-général au Parlement d’Aix, y a traité les plus importantes affaires, entr’autres la grande affaire du Pere Girard & de la Cadiere, il avoue de bonne foi que le Pere Girard étoit un homme de bien, un homme de mérite, un homme à talent, très-innocent, & incapable des crimes qu’on lui imputoit ; mais que la vanité qui lui inspira le succès de la direction, & l’éclat du ministère, le rendit d’abord crédule comme un enfant, & enfin la dupe d’une pénitente plus vaine, plus fine, plus méchante que lui ; qui, d’abord par jalousie, ensuite par la suggestion des ennemis des Jésuites, joua la comédie pour le perdre, & ne craignit pas de se décrier elle-même, par de faux crimes qu’elle eût du cacher pour son propre honneur, quand ils auroient été véritables ; pour satisfaire sa haine en décriant un Directeur, qui ayant connu, mais trop tard, la fourberie, lui retira son estime & sa confiance : la Cadiere étoit une sorte d’actrice par son libertinage, sa feinte piété, son talent à jouer toute sorte de rôle ; & le Pere Girard trop facile, qui d’abord la crut une sainte, fut le jouer de sa malice, & l’ayant démasquée à contre-tems & sans précaution, devint la victime de son ressentiment.

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