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93. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre III. Que les Danses sont défendues aux Ecclésiastiques. » pp. 14-21

Et ainsi suivant le véritable sens du Canon les Danses de ce temps, quoique on ne les juge pas déshonnêtes ; sont néanmoins opposées à l’honnêteté Chrétienne, et par conséquent à la piété, spécialement des personnes Ecclésiastiques.

94. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  dénombrement général du personnel et des revenus de l’ancien clergé séculier et régulier de france.  » pp. 351-362

Quelques-unes de ces abbayes furent sécularisées ; les autres étaient des ordres suivant Saint Augustin, Saint Benoît, Citeaux et Prémontré ; elles jouissaient, seulement pour les menses abbatiales, d’un revenu annuel de 5.109.100 pour leurs menses conventuelles. 2.000.000 … 7.109.100 Indépendamment des abbayes citées ci-dessus, il y avait d’autres abbayes et prieurés réunis à des évêchés, séminaires, collèges, hôpitaux et autres établissements, à l’effet d’augmenter leurs revenus.

95. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

« Le premier jour, dit-il, fut employé à loger le pape, et ses adhérents, au paradis de bois des jésuites, suivant la sentence prononcée par leur nouveau Dieu.  » aa Que dites-vous de cet homme, messieurs ? […] Vous vous souvenez que tout ce premier jour s’en alla en divers combats de l’Église contre l’Antéchrist, et à quelques autres préparatifs propres à représenter ce qui fut exhibé le jour suivant ; et que le pape n’y fut vu, ni aucune sentence prononcée. […] Ce que tu dis ci-après de la tour est autre cas, j’en parlerai à cette heure, te suivant comme on fait la bête à la piste.

96. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Il répondit hardiment, j'ai eu droit de le faire, puisque je l'ai trouvée dans un lieu qui m'appartient: Une autre femme étant aussi allée à une Tragédie, la nuit suivante elle vit en songe un suaire, et il lui sembla qu'on lui reprochait la faute qu'elle avait commise d'avoir assisté à cette Tragédie, en lui représentant même le nom de l'Acteur; ce qui l'effraya tellement qu'elle mourut cinq jours après: Combien d'autres exemples y a-t-il de ceux qui suivant le party du Démon dans les Spectacles, ont secoué le joug du Seigneur, car personne ne peut servir deux Maîtres: Quel commerce peut-il y avoir entre la lumière et les ténèbres; entre la vie, et la mort.

97. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE I. L’obscénité du Théâtre Anglais dans le langage. » pp. 1-92

Car suivant la remarque d’Aristote les Comédiens qui vinrent après, furent plus modérés et plus sages que les autres. […] Eschyle dans la Pièce suivante fait des vœux pour ses compatriotes par la bouche des Euménides :Eumenid. 305. […] Socrate alors instruit son disciple Strepsiade d’une nouvelle Religion et lui déclare qu’il ne reconnaît point les Dieux suivant la notion commune. […] Shakespearew d’abord est trop coupable pour être ici reçu en témoignage : son exemple ne saurait nous être un modèle : ce qu’il mérite du côté de l’esprit, il le perd du côté de la conduite ; et suivant la fortune de Plaute, partout où il est plus obscène, il est ordinairement moins sensé. […] [NDE] Personnages dans les pièces suivantes.

98. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE VIII. Actes de fanatisme et avanies exercés par quelques prêtres, contre des Comédiens français. » pp. 141-148

De quel droit, suivant leur caprice, refusent-ils la sépulture et les prières de l’église, à des chrétiens paisibles qui ne sont point en faute ?

99. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Les chapitres suivants développent en détail la jurisprudence du royaume sur le théâtre et les Acteurs. […] Il s’en forma une autre l’année suivante au faubourg S. […] Nonobstant ces défenses, ils recommencèrent leurs comédies le mois de septembre suivant, par jussion expresse du Roi.

100. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Il n’est pas facile de concevoir suivant votre raisonnement comment une chose peut être bonne et mauvaise à la fois. […] La citation exacte de Rousseau est la suivante : « Pour peu qu’il anticipât, ce Molière lui-même avait peine à se soutenir ; le plus parfait de ses ouvrages tomba dans sa naissance […] » i. […] [NDE] Dancourt reformule ici librement l’argument suivant de Rousseau : « Aussi, le goût général ayant changé depuis ces deux Auteurs [Corneille et Molière], si leurs chefs-d’œuvre étaient encore à paraître, tomberaient-ils infailliblement aujourd’hui. […]  : La citation exacte est la suivante : « Qu'on mette, pour voir, sur la Scène Française, un homme droit et vertueux, mais simple et grossier, sans amour, sans galanterie, et qui ne fasse point de belles phrases ; qu’on y mette un sage sans préjugés, qui, ayant reçu un affront d’un Spadassin, refuse de s’aller faire égorger par l’offenseur, et qu’on épuise tout l’art du Théâtre pour rendre ces personnages intéressants comme le Cid au peuple Français ; j’aurai tort, si l’on réussit. » ad. […] La citation exacte est la suivante : « […] et je connais tels de mes Ecoliers, qui sont la terreur de la ville, qui n’oseraient se battre s’ils ne croyaient pas le pouvoir faire sans danger. » al.

101. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [K] » pp. 421-424

De plus les uns & les autres avaient plusieurs masques, qu’ils changeaient, suivant que leur Rôle le requérait.

102. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIII. Que les lois civiles défendent de danser, et d’aller à la Comédie les jours des Fêtes. » pp. 67-75

Nous allons donc voir, s’il est expressément défendu de danser les jours des Fêtes ; parce que suivant la maxime des Casuistes mêmes, ce que les lois défendent de faire les jours des Fêtes, est contraire à la révérence avec laquelle on les doit célébrer, et par conséquent celui qui fait dans ces saints jours les choses qui sont défendues par les lois, viole le précepte de la sanctification des Fêtes.

103. (1781) Réflexions sur les dangers des spectacles pp. 364-386

« Ces bouches, disoit madame de Sevigné, ne sont pas faites pour prêcher la vertu, elles sont trop infectes, trop contagieuses pour ne souiller point la pureté et ternir l’éclat de cette précieuse et délicate qualité de l’ame humaine…. » Quel est l’homme assez lâche pour céder à l’impression de la vertu, lorsqu’elle se montre sous de tels dehors, lorsqu’elle s’annonce par de tels organes ; qui avant de se laisser toucher par des propos emphatiques d’une morale romanesque, ne reconnoîtra point l’illusion de ce fantôme, en jetant, suivant l’expression d’un ancien, un coup d’œil sur la vie et les mœurs des farceurs qui l’annoncent ? […] je ne dirai pas que l’inflexible fermeté dans la proscription des iniquités, est suivant la doctrine de Dieu même, la plus indispensable qualité d’un juge des nations18 ; je ne dirai pas qu’il n’y a que les vertus combattues par de grands obstacles qui assurent l’immortalité19. […] Je viens de lire dans le Nouvelliste politique l’article suivant de Paris.

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