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2. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre d’une Dame de la Ville de *** au sujet de la Comedie. » pp. 6-15

Cyprien : « Vous m’avez (dit ce Saint du troisiéme siécle) demandé mes sentimens sur les Comediens… si on peut accorder à ces gens la sainte Eucharistie. […] Les Comediens donc & les Comediennes sont des enfans de douleur à nôtre Mere la sainte Eglise, ils la font rougir, & la deshonorent. […] Comment donc osez-vous par vôtre presence animer ces indignes enfans de l’Eglise, qu’ils continuent à faire gémir leur sainte Mere ? […] au dire de saint Chrysostome, qui écrivit à la fin du quatriéme siécle, ou il faut se retirer des spectacles de la Comedie, ou il faut s’abstiner de la sainte Communion. […] Et voilà, Madame, aussi la plus solide raison, que les mêmes Saints blamerent si fortement les Comedies.

3. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Palafox, Prélat de sainte mémoire, en a fait quelque autre. […] Les choses saintes méritent la plus respectueuse circonspection. […] Le théâtre est la parodie des livres saints. […] Le théâtre édifier, et instruire des choses saintes ! […] Le beau saint que P.… !

4. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

en effet, si l’on y représente le martyre d’une Sainte, ne faut-il pas que ce soit une intrigue d’amour qui la fasse mourir ? Et n’est-on pas contraint de supposer qu’une autre fille aime éperdument le jeune Prince qui a une passion violente pour la Sainte ; et qu’une mère furieuse n’épargne pas le sang de cette Sainte pour satisfaire la passion de cette pauvre malheureuse ? […] On y voit le mouvement de la charité chrétienne, qui oblige cet illustre Saint à exposer sa vie pour la défense de la pureté de cette Sainte, tellement obscurci par la passion feinte, que l’auteur met dans ses paroles et dans celles de la Sainte, qu’on ne sait non plus que les Acteurs qu’il introduit sur le Théâtre. […] Mais plutot voilà comme on fait servir dans les comédies la générosité et la charité chrétienne, que les Saints ont fait paraître dans leurs actions, à relever l’éclat de l’amour profane, à en donner de l’estime, et à en exciter les flammes dans le cœur des spectateurs. […] Ainsi ceux qui ont voulu rendre chrétienne la comédie, en y mêlant les actions des Saints et des Saintes, ont fait à peu prés comme Pompée, Chap.

5. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

« Il faut , dit-il, exterminer cette coutume pernicieuse, et contraire à la Religion, par laquelle le peuple déshonore les solennités des Saints. […] Je dis donc que ces Canons dans la prohibition de la danse, n’ont parlé que des divins Offices, parce que les saints Conciles n’ont pas jugé qu’on peut dans un même jour vaquer aux mêmes Offices divins, et s’adonner aux divertissements du monde. Car encore bien que par le refroidissement de la charité, et de la piété Chrétienne, les fidèles commencent maintenant à donner moins de temps à ces actions saintes, et à demeurer moins assemblés dans les lieux saints ; il est néanmoins constant, que suivant l’usage des siècles passés, et suivant la discipline ancienne de l’Eglise, les jours des Fêtes étaient presque entièrement occupés par les exercices spirituels qui se faisaient dans les Eglises. En effet, ne voit-on pas dans la lecture des Pères, que les Messes solennelles, les lectures saintes, la psalmodie, les exhortations, et les Sermons, ne donnaient point le loisir aux Chrétiens de vaquer à quelque autre chose, mais les obligeaient d’être continuellement dans les lieux saints ? […] « Bellimachiæ et turpia cantica prohibenda sunt a sanctorum natalitiis. » Et dans l’ordre des Chapitres de ce Concile, il est aussi dit, sans restriction « que l’on défendra qu’on ne danse point les jours des Fêtes des Saints ».

6. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XIX. Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. » pp. 164-167

Les Spectacles condamnés par les saintes Ecritures. On nous dira peut-être que l’Ecriture sainte et l’Evangile ne défendent point les spectacles. Nous répondrons, avec saint Cyprien, que l’Ecriture sainte et l’Evangile ont plus dit en se taisant sur ce point, que s’ils s’étaient expliqués par des défenses expresses. […] « Mais on se trompe de dire que l’Evangile et l’Ecriture sainte ne défendent nulle part ces divertissements profanes. […] En proscrivant les inclinations vicieuses, les saintes Ecritures proscrivent aussi tout ce qui les fait naître, les entretient et les fortifie.

7. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. […] les Acteurs et les Actrices sont-ils bien propres à représenter des Saints ? […] Qui oserait porter le sacrilège jusqu’à exposer le Saint des Saints sur le théâtre ? […] On s’accoutume à regarder les plus saints, les plus grands hommes, comme des personnes ordinaires, des personnages de théâtre, fort au-dessous du haut degré de vénération où l’Esprit Saint les présente. […] Le rôle infâme de courtisane qu’il fait jouer, pour tenter ce Saint, à la Princesse Héroïne de la pièce, suffisait pour la faire mépriser.

8. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE VI. De l’Iconomanie théatrale. » pp. 141-158

On ne voit pas une image de la Vierge & des Saints. […] Quelque nom de Saint qu’on lui donne, c’est toujours l’aliment du vice. Pourquoi donc l’indécence dans les images des Saints est-elle si déplacée ? […] Elle excite plus de criminels mouvemens, que la sainte ne fait faire d’actes de vertu ; elle corromp plus de cœurs que la Sainte n’en convertit. […] Cette dégradation des choses saintes.

9. (1689) Le Missionnaire de l’Oratoire « [FRONTISPICE] — Chapitre » p. 10

) Vous me direz : Je ne suis pas Jésus, je ne suis pas un saint, je n’ai pas l’ambition de le devenir, je me contente d’être sauvé ; je ne suis pas obligé d’être saint. Vous n’êtes pas obligé d’être saint, dites-vous : vous vous trompez, S. Paul dit aux fidèles : La volonté de Dieu est que vous vous rendiez saints ; votre vocation est d’être saints ; Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant tous les siècles pour être saints et immaculés. […] Vous voulez être sauvé, et vous ne vous souciez pas d’être saint, ce sont deux choses incompatibles.

10. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

La bannière de Sainte Anne. […] La bannière de Sainte Marthe. […] La bannière de Sainte Catherine. […] La bannière de la Sainte Trinité. […] L’une s’appelle Sainte Agnès, l’autre Sainte Luce.

11. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres.  » pp. 341-360

De la discipline ecclesiastique, et des obligations imposees par les saints conciles dans la vie privee des pretres. […] Canons du IVe concile de Carthage, an 398 ; « 2° L’évêque aura sa chambre ; et pour les services les plus secrets, des prêtres de bonne réputation, qui le voient continuellement veiller, prier, étudier l’Ecriture sainte, pour être les témoins et les imitateurs de sa conduite ; ses repas seront modérés, et on y verra des pauvres ; il n’aimera ni les oiseaux, ni les chiens, ni les chevaux, ni les habits précieux, et s’éloignera de tout ce qui tient au faste ; il sera simple et vrai dans tous ses discours, et méditera continuellement l’Ecriture sainte, pour instruire exactement son clergé et prêcher aux peuples selon leur portée. […] Concile de Rome, an 744 et 787 ; « 12° Le saint Concile, jaloux de soutenir la dignité du caractère du prêtre, sachant bien qu’on dit souvent à table beaucoup d’inutilités, veut, qu’à tous les repas des prêtres, on fasse la lecture de l’Ecriture sainte. […] -C., devait nécessairement être donné par les ministres propres de son Eglise ; et à bien plus forte raison, l’observation des canons des saints conciles est un objet sacramentel pour les ecclésiastiques. Le pape Saint-Damase en parle ainsi : « Les saints pères jugent avec rigueur ceux qui violent volontairement les canons, et le saint esprit qui les a inspirés et dictés, condamne ces violateurs.

12. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Premiere lettre de Mr. *** à Madame *** sur les spectacles » pp. 3-59

St. […] St. […] St. Cyprien, St. […] St.

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