/ 486
445. (1644) Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. Discours quatriesme « Responce à deux questions, ou du charactere et de l’instruction de la Comedie. » pp. 100-132

Si vn de leurs Amoureux se plaint du mauuais traittement qu’il reçoit, & de la preference de son riual aupres de sa Dame, il prend sujet de là de parler de la Predestination & de la Grace ; des Esleus & des Reprouuez.

446. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Si vous eussiez eu pour Spectateurs & pour Juges des hommes graves, attentifs au maintien de la discipline & des mœurs, vous auriez également tenté de leur plaire, vous vous seriez rapprochés des tragiques Grecs ; & je ne doute presque point qu’avec les heureuses dispositions que vous aviez reçues de la Nature, vous ne fussiez parvenus à les égaler.

447. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

Marseille fut autrefois célebre par la sévérité de ses mœurs, & singuliérement par l’éloignement du théatre, qu’elle a pendant plusieurs siécles réfusé de recevoir, malgré la fureur qu’avoient pour lui, les Grecs d’où elle tiroit son origine, & les Romains qui étoit devenus ses maîtres, parce qu’elle le régardoit comme l’école du vice, funeste sur-tout à la jeunesse, à laquelle ses loix l’avoient absolument interdit.

448. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

Deux sortes de concubines, une Actrice qu’on entretient pour son plaisir, & une Actrice avec qui à la vérité on se marie, mais en déclarant hautement & expressement que ni elle, ni ses enfans ne seront reçus dans la famille, & n’y auront aucun droit .

449. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Et enfin, l’estenduë de cet Edifice a pû recevoir & placer 17 mille personnes.

450. (1674) Le Theâtre François pp. -284

Par exemple si l’on reçoit dans vne Chambrée (c’est ce que les Comediens ápellent ce qu’il leur reuient d’vne representation, ou la recette du iour ; & comme chaque science a ses notions qui luy sont propres, chaque Profession a aussi ses termes particuliers) si l’on reçoit, dis-ie, dans vne Chambrée seize cent soixante liures, & que la Troupe soit composée de quatorze parts, l’Autheur ce soir là aura pour ses deux parts deux cens liures, les autres soixante liures plus ou moins s’étant leuées par preciput pour les fais ordinaires, comme les lumieres & les gages des Officiers. […] Le Poëte est la forme substantielle, & la plus noble partie, qui donne l’estre & le mouuement à l’autre : le Comedien est la matiere, qui reuêtue de ses accidens ne touche pas moins les sens que l’esprit de qui elle reçoit son action. […] Il reçoit le compte de celuy qui donne les billets au Bureau, & qui áporte l’argent à l’issue de la Comedie. […] I’aurois pû remarquer qu’en disant des veritez fâcheuses il ne laissoit pas de plaire, qu’en blessant il obligeoit, & que l’on receuoit ses railleries de la méme façon qu’on reçoit les douceurs & les loüanges des autres ; Qu’on côuroit auec chaleur à ses Comedies, & qu’on les donnoit au Public dans le plus grand feu de la guerre du Peloponnese.

451. (1731) Discours sur la comédie « PREMIER DISCOURS SUR LA LETTRE DU THEOLOGIEN DEFENSEUR DE LA COMEDIE » pp. 2-32

, De quel air penses-tu que ta sainte verra D’un spectacle enchanteur la pompe harmonieuse, Ces Danses, ces Héros à voix luxurieuse, Entendra ces Discours sur l’amour seul roulant, Ces doucereux Renaud, ces insensés Roland ; Saura d’eux qu’à l’amour, comme au seul Dieu suprême, On doit immoler tout, jusqu’à la Vertu même : Qu’on ne saurait trop tôt se laisser enflammer : Qu’on n’a reçu du Ciel un cœur que pour aimer ; Et tous ces lieux communs de morale lubrique, Que Lully réchauffa des sons de sa Musique.

452. (1759) Lettre de M. d'Alembert à M. J. J. Rousseau « Chapitre » pp. 63-156

S’ils craignent pour leurs mœurs les effets et les suites de la Comédie, ce que j’ai déjà dit en sa faveur ne les déterminera point à la recevoir, comme tout ce que vous dites contre elle ne la leur fera pas rejeter, s’ils imaginent qu’elle puisse leur être de quelque avantage. […] Mon article Genève n’a pas reçu de leur part le même accueil que votre Lettre ; nos Prêtres m’ont presque fait un crime des sentiments hétérodoxes que j’attribuais à leurs ennemis.

453. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Ils croient se rapprocher en disant qu’on peut tolérer ceux qui vont au spectacle, & qu’à l’égard des Acteurs on peut au moment de la mort recevoir leur abjuration.

454. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VI. Des Ariettes, & des autres parties du Chant théâtral à une seule voix. » pp. 297-328

Il faut aussi avoir la même réserve pour les Ariettes qui ne pourraient recevoir qu’un Chant triste : ce n’est pas dans les Poèmes enjoués du Spectacle moderne que de pareils morceaux sont dignes d’être applaudis.

455. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre V. Le but des auteurs et des acteurs dramatiques est d’exciter toutes les passions, de rendre aimables et de faire aimer les plus criminelles. » pp. 51-75

« Tous nos penchants y sont favorisés, et ceux qui nous dominent y reçoivent un nouvel ascendant.

/ 486