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9. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Répondrez-vous, qu’on a lu les Peres pour vous ? […] Que répond ce St. […] Voudriez-vous bien, Madame, me répondre à tout cela ? […] Non, Mr., répondit-elle. […] Qu’on me réponde à cette question, j’ai déja répondu à la prémiere, pag. 98, 99 & 100.

10. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

je répondrai, que l’idée peu avantageuse qu’on s’est formée du genre de notre Spectacle, en est la véritable cause. […] Elle s’en approche & lui demande comment il s’appelle. « Madame, lui répond celui-ci, je me nomme Caliston ; pour vous servir ; elle s’écrie aussi-tôt ; « je voudrais bien vous servir aussi !  […] Elle répond sans s’éffrayer ; « ce qu’on fait quand on aime ». […] La bonne Jacinte répond en femme complaisante ; Ah, vous aimez l’amour badin ! […] La vertueuse Lise lui répond un instant après, « ah !

11. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Monsieur, J’ai lu ce que vous répondez à l’Auteur des Hérésies Imaginaires et des Visionnaires. […] Je ne comprends point par quelle raison vous avez voulu leur répondre et il me semble qu’un Poète un peu politique ne les aurait pas seulement entendus. […] et qui doit-on accuser, ou le Port-Royal qui a dit tant de fois une histoire véritable, ou les ennemis de Port-Royal qui n’ont jamais répondu à cette histoire, et qui bien souvent ont fait semblant de ne la pas entendre ? […] Vous pensez qu’en nommant seulement les livres de Port-Royal, vous les avez entièrement détruits, et vous croyez avoir suffisamment répondu à tous les anciens Conciles en disant seulement qu’ils ne sont pas nouveaux. […] » (Op. cit., p. 17) Goibaud-Dubois se garde de répondre sur la question de la lecture des poètes antiques.

12. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE II. » pp. 19-41

Del Monaco répond ensuite à l’excuse ridicule de ceux qui disent : Quand je n’irais pas à la Comédie, on ne laisserait pas de la jouer. […] Il répond. 1°. […] Mais il répond qu’on n’a jamais vu de conversion par la Comédie ; Jésus-Christ ne nous a pas donné de tels maîtres de la vertu. 2°. […] Mais il répond. 1°. avec Sanchez, qu’il n’y a que l’ignorance invincible qui pourrait excuser : or il n’y a personne qui n’ait ouï parler qu’il y a des gens qui condamnent la Comédie. 2°. […] Le Père Ottonelli y répond à l’Ouvrage d’un fameux Comédien Italien, appelé Nicolo Barbieri surnommé Beltramex, et à deux autres écrits de deux Comédiens Italiens, nommés Cecchinoy et Andreinoz, surnommé Lelio.

13. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

J’ai plusieurs raisons, M. le Grand-Vicaire, pour vous adresser cette réplique : Premièrement, le Laïc qui répond à la lettre écrite à M. […] Desmares, du bon effet que devaient y produire les pièces qui ont un but moral ; vous soutenez que l’autorité en laisse représenter d’autres : c’est à l’autorité à répondre. […] Entr’autres pourquoi, j’avais demandé si c’est parcequ’on y joue Tartuffe qu’il fallait proscrire le théâtre : vous répondez que c’est parcequ’on joue Joconde et le mari à bonnes fortunes, « pièces qu’une fille chaste ne peut, dites-vous, entendre sans rougir. » Je ne sais, Monsieur, si vous avez assisté à la représentation des pièces dont vous parlez ; mais ce que je sais bien, et ce que savent toutes les mères de famille, c’est que de jeunes personnes apprennent la musique de Joconde ou de toute autre pièce, sans donner beaucoup d’attention aux paroles ; et pour qu’elles fussent capables d’en faire l’application, il leur faudrait une expérience, que vous avez sans doute, mais que n’ont point l’innocence et la candeur. J’avais invoqué les autorités religieuses, et vous ne contestez point que des cardinaux et des Jésuites aient composé des pièces de théâtre ; mais, quoique celles dont j’ai parlé, aient été représentées dans des maisons d’éducation et par conséquent devant des ecclésiastiques respectables et fort instruits, ce qu’on ne rencontre pas partout, vous répondez « le clergé ne s’abuse pas au point de croire que chacun de ses membres soit une divinité infaillible. » Je reconnais avec vous qu’il serait plus que. ridicule de croire à la divinité du clergé ; cependant un Pape est infaillible, du moins en bon catholique vous devez le penser : or, j’ai cité le Pape Léon X, qui faisait jouer des pièces de théâtre dans son palais, et vous avez glissé sur cette citation…. […] Dans ce passage de votre réponse on voit pêle-mêle les adulations d’une foule d’étourdis auxquelles une demoiselle est exposée dans les bals ; les hommages imposteurs et les protestations mensongères, les vives émotions et les riches parures, les illusions ambitieuses et le prestige des signes de l’honneur, l’apparat de la puissance et les regards d’un grand seigneur, un corsage indiscret et une guirlande de roses déjà flétries… M. le Laïc (qui n’êtes point abbé), je m’humilie devant votre éloquence, et les mères de famille répondront pour moi à ce beau morceau qui fournirait en vérité le texte d’une mission toute entière.

14. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108

Après donc avoir proposé toutes les raisons qu’il a sues pour bannir la comédie du carême : « Je réponds à cela, dit-il, avec les propres paroles de Saint Thomas », et il cite un article de ce saint docteur sur les sentencesIn 4. dist. 16. q. 4. art.2 in corp. […] , sans que cela répugne à l’esprit de gémissement et de pénitence dont l’église y fait profession publique ; et voilà ce qu’il appelle répondre « avec les propres paroles de Saint Thomas ». […] Saint Thomas répond aussi « que les pleurs sont ordonnés au pénitent, et c’est pourquoi le jeu lui est interdit ; parce que la raison demande qu’il lui soit diminué  ».

15. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

En vain tel ou tel leur répondoit, ce qu’on nous répond encore tous les jours, et ce qu’a si bien remarqué S. […] Non, Chrétiens ; et je m’en suis déclaré d’abord ; je blâme l’excès du jeu, et en vain me répondrez-vous que le jeu en soi n’est point blâmable, puisque ce n’est pas là ce que j’avance. […] Vous me répondrez que vous vous retranchez en effet ; mais par où commencez-vous ce retranchement ? […] Si je vous faisois parler là-dessus, et si vous vouliez me répondre de bonne foi, que ne pourriez-vous pas m’en apprendre ? […] A cela je réponds deux choses.

16. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

 » celui-ci répond : « Mon cher Mr. je n’ai plus que le dernier vers d’un acrostiche à faire, et je suis à vous dans l’espace d’une Oraison jaculatoire, dans un Amen. […]  » « J’y ai pensé, répond le Chapelain. […] Procurez-lui tout cela, et je vous réponds qu’il dira la vérité comme un oracle. […] Je réponds en premier lieu, ainsi que je l’ai fait voir, que nos Poètes insultent souvent à tout l’état Ecclésiastique, sans égard à qui que ce soit, ni à aucune fonction. Mais quand cela ne serait pas ; je réponds en second lieu que l’idée qu’on se forme des Chapelains est une erreur très grossière.

17. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Mais je réponds en premier lieu, que la Religion de ces Poètes leur laissait une grande liberté sur bien des choses que la nôtre nous interdit absolument. […]  » Si le reste répond à ce début, tout ira bien. […] Il répond : « Parce que je les hais et que je voudrais encore plus les haïr, je ne cesserai de converser avec elles. […] qu’« il n’a jamais été tenté de faire tort à personne » ; et Manly lui répond : « Quoi donc ? […] répond Mustapha.

18. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7

Je réponds que le nombre n’en est pas si grand que l’on pense, quoiqu’il le soit toujours trop ; mais fût-il plus grand encore, ils savent parfaitement que la transgression ne détruit pas la loi ; tous les jours pour lui obéir ils en punissent les transgresseurs. […] Bossuet, interrogé par Louis XIV sur ce qu’il pensait de la comédie, lui répondit : « Il y a de grands exemples pour, et de grandes raisons contre. » L’ouvrage qu’il a composé contre, ne permet pas de douter à qui des deux il a donné la préférence. Ce mot ingénieux, qui ne condamne pas directement Louis XIV, dont cet habile courtisan ne voulait pas blesser la délicatesse, répond à toutes les objections dans l’esprit d’un homme sage qui fait apprécier les lumières de la raison, et les faiblesses de l’humanité : « Non exemplis, sed legibus judicandum », dit la loi.

19. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Pour répondre à tant de prétextes, sans remettre sous les yeux ces excellentes répliques que présentent les Traités connus sur cette matière, je me borne à une simple supposition, dont l’application ne sera pas difficile, et à quelques courtes observations qui en sont la suite. […] Or je vous le demande, répondez-moi sans détours, vous Courtisans assidus qui ne fréquentez pas la Cour sans prétentions ; vous bons Français toujours distingués par votre amour pour vos Chefs et pour vos Conducteurs ; vous sages et prudents Magistrats, qui par zèle pour le bien public dont vous êtes le plus ferme appui, ne vous occupez qu’à maintenir les Lois et la plus exacte Police, parlez de bonne foi ; serait-ce dans ces Réduits consacrés à la licence et à la révolte que vous iriez chercher à vous délasser de vos travaux et de vos fatigues ? […] Mais, me répondit froidement quelqu’un à qui je proposais ce point de vue, que je plaindrais les Entrepreneurs d’un tel Spectacle ! […] Et que répondront à leur autorité et à leurs exemples ces hommes de sang, selon l’expression de l’Ecriture, je dirais presque ces bêtes féroces, comme les appelle M. […] [NDA] L’Auteur de l’Essai sur la Comédie moderne, pour répondre à M.

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