Quelle différence ne mettra-t-on pas encore entre notre Théâtre et celui de ces temps-ci, en considérant qu’on ne faisait que représenter au Théâtre l’Histoire des Dieux, et que ces représentations étaient toujours beaucoup plus modestes que ce qu’on voit dans les Temples: c’est la réflexion que fait S. […] Enfin après diverses autres réflexions fort solides et fort édifiantes sur ce sujet « Videant ergo Magistratus et gubernatores Reipublicæ qua ratione possint eas permittere, et an non sint coram Deo rei innumerabilium scelerum inde secutorum. […] Réflexions sur tout ce qui a été dit. […] Qu’on y fasse une sérieuse réflexion, et on ne pourra manquer d’être convaincu sur ce point, et par tant de solides raisons que les Auteurs Ecclésiastiques nous ont fournies dans ce discours, et par cent autres qui se présenteront d’elles-mêmes à ceux qui seront attentifs. […] L’Eglise en agit de même et personne n’en doutera, si connaissant l’horreur qu’elle a des lieux infâmes, on fait réflexion qu’elle a cru devoir les tolérer en certaines occasions.
Je relis ce que je viens d’écrire, & je crois pouvoir terminer ici des réflexions, présentées avec la franchise altière d’un ami de la vérité, & d’un Citoyen digne de respirer un air libre.
Le bal & les vœux de Baptême sont précisément le contraire l’un de l’autre : je ne croyois pas les antipodes si proche , disoit un plaisant, qui faisoit ces réflexions.
Dacier dans ses notes s’est bien perfectionné ; tout ce qu’Ovide décrit n’est rien auprès de ce que savent aujourd’hui les Dames, & leurs femmes de chambres ; car il y avoit à Rome, comme il en formille en France, des Parfumeurs, Coëffeurs baigneurs, fardeurs en titre, & en jurande ; ceux de nos jours ont bien encheri sur l’art des Romains ; nous n’entrerons pas dans le détail de toutes ces recettes ; mais nous en extrairons quelques réflexions fort édifiantes, dans un poëte tel qu’Ovide, que l’expérience & la verité lui ont dictées.
N’est-il pas bien singulier qu’un grand Philosophe qui ne veut point de vœux monastiques, qui crie contre les parens lorsqu’ils disposent de la vocation de leurs enfans & les destinent au clergé ou au cloitre, que ce grand philosophe abandonnant ses principes, dispose souverainement de la vocation de tous ses sujets, & les engage à la guerre sans liberté, sans réflexions, sans connoissance, & les force de servir quand il lui plait ?
La trouvera-t-on dans ces masques qui n’ont employé toute leur imagination qu’à se défigurer ridiculement, dans ces yeux égarés, dans ces têtes mouvantes, dans ces bras agités, dans ces pieds sans consistance, ces propos interrompus, ces réflexions, ces demandes, ces réponses impertinentes ?
C’est la judicieuse réflexion de M.
Que de réflexions sur le libertinage des Moines, pour lui consolantes !
Le Pere Porée qui m’a fourni plusieurs de ces réflexions, démontre que dans la plupart des romans & des tragédies, l’amour est faux, absurde, monstrueux, qu’il ne peut plaire qu’à la corruption du cœur : Vel repugnante atate, vel adversante fortuna, vel reclamante religione, vel reluctante historia, vel ipsa refellante fabulâ, amor iste falsus, abnormis, portentosus, & tamen placuit, placet, placebit.
Quoique les paroles de cet homme vain, libertin, caustique, ambitieux, désespéré d’un exil de dix-sept ans, ne soient pas d’un grand poids, l’intérêt des bonnes mœurs dans un auteur qui a un nom, demande quelques réflexions.
entre ses réflexions sur le genre humain compte celle-ci pour une vérité constante : « Les gens d’Eglise sont les plus grands Athées.