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96. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

297 La Note [A] est composée de trois entretiens : Le premier a pour objet de prouver la légitimité des Spectacles Dramatiques ; l’on y répond à MM. […] Si la Nation Française, dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à la Postérité qui prouve son goût pour les Spectacles, & l’estime qu’elle fait des chefs-d’œuvres Dramatiques en tout genre dont les Siècles de Louis xiv & de Louis xv l’ont enrichie ; c’est à leur opposition à sa Religion qu’il faut s’en prendre, & à l’espèce d’infamie que cette opposition répand sur le Dramatisme.

97. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

Cela est prouvé par les miracles, en tout genre, enfantés en France du temps de Louis XIV, et en Italie au temps de Léon X. […] [NDA] Le système des jachères perd de sa force de jour en jour ; il est prouvé aujourd’hui qu’en confiant successivement à la terre des graines de différentes espèces, elle répond constamment au vœu de l’agriculteur.

98. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-4

On lui nia que cela fût possible, on voulut le tourner en ridicule sur une opinion si extraordinaire : il entreprit, pour la prouver, la tragédie de Phedre, où il réussit si bien à faire plaindre ses malheurs, qu’on a plus de pitié de la criminelle belle-mère, que du vertueux Hippolyte.

99. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre X. Des Incidens & des Episodes. » pp. 159-164

Nous allons prouver ce que nous avançons dans l’extrait d’une de nos piéces nouvelles.

100. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre prémier. Qu’on ne doit pas se figurer que la composition des nouveaux Drames soit aisée. » pp. 116-120

En descendant jusqu’à l’Opéra-Bouffon l’on prouve qu’on possède un génie souple, adroit, qui sçait se prêter à tout.

101. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Si la décision de ces auteurs n’emporte pas une interdiction juridique, elle sert du moins à prouver, suivant les lumières de la raison, le danger des spectacles.

102. (1819) La Criticomanie, (scénique), dernière cause de la décadence de la religion et des mœurs. Tome II « La criticomanie. » pp. 1-104

Rousseau, pour prouver que Molière n’a pas voulu en faire un homme vertueux, l’effet de cette comédie a dû être pour les trois quarts et demi des spectateurs le même que si cet auteur célèbre avait eu réellement l’intention de se moquer d’un homme vertueux. […] Et si je croyais que ce rejeton dût être aussi fécond que sa tige, je n’en excepterais même pas ceux qui ont le moyen de prouver leur bon cœur par de grands sacrifices ; car l’égoïsme, ou la malignité, saurait trouver aussi quelque principe vicieux à leurs bonnes actions ; et les aumônes faites aux pauvres ne prouveraient pas mieux la pure bienfaisance que les offrandes faites à l’église ne prouvent la vraie religion depuis le jeu qu’on a fait du culte extérieur. […] Ces écrivains célèbres ont prouvé que les leçons particulières, que l’instruction à domicile est souvent préférable à celle qu’on va chercher à la tumultueuse école du théâtre ; puisqu’elle en a l’efficacité sans en avoir les inconvénients.

103. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Cette Histoire prouve qu’on faisait la guerre aux boucs, parce qu’ils étaient apparemment trop nombreux, & qu’on les sacrifiait au Dieu du vin, parce qu’ils détruisaient les vignes ; mais elle ne doit pas faire croire que les hommes n’eussent point encore trouvé dans leurs divertissemens une espèce de Comédie. […] Ils pourraient bien alors avoir raison ; encore serait-il facile de prouver qu’ils ne prennent pas d’assez loin l’origine de la Tragédie. […] L’autre, surnommée Tabernaria parce qu’elle n’était décorée que de maisons simples de pauvres gens, a quelque ressemblance avec notre Opéra-bouffon ; mais ce n’est pas ici le lieu de le prouver.

104. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VIII. Dans quelle Nation la Poësie Dramatique Moderne fit-elle les plus heureux progrès ? » pp. 203-230

Je n’ai pas besoin de prouver que le désordre regna par tout, je l’ai assez fait connoître par l’Histoire de la Poësie Dramatique moderne. […] Pour prouver son accusation, il cite l’exemple de notre Hippolyte, qui aime mieux mourir injustement accusé, que de révéler la vérité. […] Son succès & celui de la Mérope Italienne prouvent que les Ouvrages qui approchent le plus de la régularité, sont ceux qui par tout plaisent davantage, & les Poëtes qui en ont le plus approché jusqu’à présent chez nos Voisins, s’étoient familiarisés avec les nôtres.

105. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre IV. Histoire de l’Opéra-Bouffon, autrefois Opéra-Comique & ses progrès. » pp. 50-66

Dès que l’expérience eut prouvé le contraire, on cessa d’être copiste, & l’on se rendit digne à son tour d’être imité. […] Voici un des couplets des Vaudevilles du Rémouleur d’amour ; ce couplet prouve qu’on chérissait déja beaucoup l’Opéra-Comique.

106. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

Après avoir parlé de la paysanne, des équivoques qui tournent l’esprit à de sales pensées et d’autres choses de cette nature, le défenseur des tartufes tâche à prouver par tout cela que Molière est un athée. […] Je n’en dois pas demeurer là, et j’ai trop de choses à dire à l’avantage de Tartuffe pour finir si tôt sa justification, puisque je prétends prouver qu’il est impossible de jouer un véritable dévot, quand même on en aurait dessein et que l’on y travaillerait de tout son pouvoir.

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