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189. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Du Législateur de Sans–souci. » pp. 93-109

C’est donner aux libertins la liberté la plus complette, c’est introduire une clandestinité journaliere, & rendre l’engagement conjugal le contrat le plus profane.

190. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

L’histoire profane elle-même, dans la vicissitude de ses révolutions, la variété de ses évenemens, les sciences dans leurs découvertes, leurs démonstrations, &c. tout offre à l’esprit & au cœur de l’homme des théatres bien plus dignes de lui que ceux que la vertu lui interdit.

191. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II. Excellentes raisons qui ont porté les Pères de l’Eglise à condamner les Comédies, et à les défendre aux Chrétiens. » pp. 12-28

Cela suffirait pour faire rentrer dans eux-mêmes les amateurs de ce profane divertissement ; mais je les prie d’écouter encore de quelle manière S.

192. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

L'Eglise a toujours condamné avec indignation ces profanes extravagances ; elle a enfin réussi à les bannir du lieu saint, il n'en reste que quelques légers vestiges dans les processions de la ville d'Aix, dans quelques Communautés de filles, où le jour des Innocents les Pensionnaires sont les maîtresses, dans plusieurs paroisses de campagne, où le jour du Patron on fait des cérémonies singulières, surtout dans les folies du carnaval, dans les bals et les comédies ; ce que l'Eglise n'a jamais pu abolir, non plus que les vices qui les produisent, et les crimes qu'ils font commettre.

193. (1694) Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie, avec une réfutation des Sentiments relachés d’un nouveau Théologien, sur le même sujet « Décision faite en Sorbonne touchant la Comédie. » pp. 1-132

Dans les Actes de Milan, Livre troisième, il est défendu aux Clercs d’assister aux Comédies, comme étant des divertissements criminels66. « Ils prendront garde, dit saint Charles, en parlant des Clercs, de ne point assister à toutes ces représentations fabuleuses, aux Comédies, à certains exercices d’armes et aux autres Spectacles vains et profanes, de crainte que leurs oreilles et leurs yeux qui sont consacrés aux divins Offices, ne soient souillés par ces actions et par ces paroles bouffonnes et impures ». […] L’on détruit souvent ce qu’il y a d’honnête dans ce qui fait la matière de la Comédie, par des discours profanes, pleins de dogmes et de maximes Païennes ; et bien loin de purifier le Théâtre par des sujets honnêtes qu’on y représente, on profane au contraire l’honnêteté des sujets par des fictions d’amour, par des paroles lascives ou trop libres qu’on y mêle.

194. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 36-74

L’ignorance & la grossiereté y font un mélange ridicule du sacré & du profane. […] Point d’histoire sacrée ou profane, même de notre pays, qui n’offre de pareils embarras.

195. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « II. PARTIE. Où l’on répond aux Objections de l’Auteur de la Lettre. » pp. 89-140

Ne vous en allez pas ouïr aujourd’hui la lecture de la sainte Ecriture, comme un serviteur affectionné à Jésus-Christ ; pour aller demain ouïr un concert profane, comme un prévaricateur, et un ennemi de Jésus-Christ. […] Laisserons-nous un homme passionné pour les spectacles profanes, si nous les lui ôtons, sans lui en substituer d’autres en leur place ?

196. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE X. » pp. 171-209

Ce Spectacle mûrement examiné apportera la réforme dans les mœurs que le Théâtre a corrompus, il inspirera du dégoût pour les amusemens profanes.

197. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES MATIERES. » pp. 229-258

Page 103 Processions, farces et représentations indécentes et profanes des jésuites, dans lesquelles ils tournent en ridicule saint Augustin et ses disciples, défenseurs de la grâce.

198. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Saint Martial évêque de Limoges, autrement appelé l’Apôtre des Gaules, l’un des septante-deux Disciples, dans une Epitre qu’il écrit à ceux de Bordeaux, après les avoir exhortés des devoirs spirituels, les conjure de s’exempter de la fréquentation de ces profanes, comme étant une école de l’idolâtrie, en effet les Païens s’en servaient pour rendre des louanges à leurs Dieux, par Hymnes et Cantiques ; c’est de là que la poésie a été estimée le plus digne de tous les Arts, à cause de la noblesse de son origine, et fut même appelée le langage de la Divinité, car si nous considérons l’histoire Romaine, nous trouverons que les Oracles, ne répondaient autrement qu’en vers.

199. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre I. Est-il à propos que la Noblesse fréquente la Comédie ? » pp. 3-19

Les mêmes raisons lui font souffrir dans le sanctuaire des oraisons funèbres, qui quelquefois ne sont qu’un tissu de flatteries profanes.

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