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306. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Les pantomimes (les danseurs parfaits) furent les principales causes de l’asservissement des Romains (& Rome les aimoit !).

307. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Le Principal et les Professeurs ne furent pas moins effrayés que les Carmélites, ils représentèrent que c'était perdre absolument leur Collège, que de donner à leurs Ecoliers une occasion si prochaine de dissipation et de vice.

308. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

C’est le principal assaisonnement des pièces des Comédiens, et on ne peut espérer l’abolition de la loi que rapporte MartialIn Epist[olae].

309. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

L’objet principal de la Comédie est d’amuser. […] Il a répondu que quand on fait attention au mal que l’Eglise aperçoit dans les spectacles, aux soins qu’elle prend d’éloigner ses enfants de tout ce qui peut nourrir des passions dangereuses, et à la condescendance qu’elle doit avoir pour les Chrétiens faibles qui ne peuvent rompre leurs chaînes, et qui peut-être ne les sentent pas ; on voit que l’Eglise doit tolérer ceux qui vont aux spectacles, se contenter de punir les principaux Acteurs, et faire toujours exhorter les Fidèles à les fuir, jusqu’à ce qu’ils soient désertés ; … que la raison et l’expérience nous apprennent qu’on ne peut se dispenser de tolérer certains maux ; que l’Eglise craint d’arracher l’ivraie, craintel d’arracher le bon grain ; qu’elle doit tourner toute son application à faire connaître cette ivraie aux Fidèles, et à leur en donner de l’horreur, de peur qu’ils ne prennent pour bonne nourriture ce qui gâterait leur esprit et leur cœur… Qu’il y a plusieurs usages très condamnables, dont on n’a pu faire revenir le monde, qu’après les avoir condamnés durant longtemps, comme les bains communs des hommes et des femmes, etc.

310. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

L’Amour est ordinairement le sujet principal de nos Piéces, et; l’on s’étoit persuadé que sans une intrigue qui roulât sur cette passion un Ouvrage théâtral n’auroit point de succès. […] En exaltant la sagesse du Gouvernement, l’ordre de la Police, la beauté du pays, il ne cessoit à son retour de nous entretenir de l’accueil gracieux dont les jeunes gens, et; même les principales maisons l’avoient favorisé. […] Je sais que le peu de délicatesse de quelques-unes autorisent, pour ainsi dire, le public à mal juger de toutes ; mais aussi je n’ignore pas que ce jugement est la principale et; premiere cause du libertinage.

311. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

Nous n’aurions pas tant insisté sur cette partie litteraire, si elle n’interoissoit les mœurs, qui sont notre objet principal.

312. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Le théatre en fut l’une des principales causes ; bien loin de faire honneur aux Medicis de la faveur qu’ils lui ont donnée, & qui l’a accredité, c’est une tache à leur gloire.

313. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

La fille du village dont la sagesse, la modestie, la bonne conduite, le bon caractere, ont merité les suffrages du Curé & des principaux habitans, reçoit pour prix de ses bonnes mœurs une rose, de la main du Seigneur, au milieu des applaudissemens de toute la Paroisse.

314. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Presque toutes nos tragédies , dit-il, sont dans le costume antique des dieux méchans, leurs ministres fourbes, leurs oracles menteurs, & des rois cruels jouent les principaux rôles.

315. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Garik imagina une piece singuliere en fragment, composée des lambeaux de chacun des Drames de son héros ; Tragédie ou Comédie, il en détacha les Scènes les plus intéressantes, le principal personnage, & les autres Acteurs habillés comme l’exigeoit leur rôle, le représenterent ; la décoration changea de même à chacune.

316. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

mon cher Auditeur, acquittez-vous, voilà votre principale obligation : n’engagez pas pour un vain plaisir le sang de vos freres et la substance des pauvres : jusques-là il n’y a point de jeu pour vous ou il ne doit point y en avoir, et pour peu que vous y puissiez mettre, c’est toujours trop, puisque c’est le bien d’autrui que vous exposez, et dont vous faites la plus inutile et la plus injuste dépense.

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