Plusieurs pénitens pleins de vénération pour leur sac & leur capuchon, ont aussi trouvé fort mauvais qu’on en eût fait l’uniforme des gardes ; ils s’en sont plaints amérement, de vive voix, & par écrit ; car il a paru des lettres anonimes qu’on leur attribue, où on fait un grand éloge de leur saint habit, & l’on porte plainte à l’Evêque de Saint-Pons, à qui elles sont adressées, de l’affront qu’on a fait à la vénérable confrerie, en plaçant des pénitens sur le théatre, comme si elle étoit une troupe de comédiens, & comment trouver l’esprit de pénitence sous un habit devenu prophane ?
L’histoire est pleine d’exemples de Princes promis longtemps avant cet âge, & même entre particuliers.
surtout quel spectacle plus éclatant que celui, où toutes les nations de la terre assemblées verront, et plus tôt qu’on ne pense, paraître le Seigneur au milieu des nues ; alors triomphant, alors plein de gloire, et de majesté, alors enfin reconnu pour le véritable fils de Dieu. […] [NDE] difficultueux = plein de difficultés.
Le Dénouement en est la fin pleine & entière.
C’est d’avoir en sa maison des tableaux, ou des sculptures de nuditez lascives : de lire des livres pleins d’impuretez, de se trouver souvent en la compagnie de personnes dissoluës & libertines : d’avoir dans sa maison, ou en sa disposition quelque personne qui serve d’attrait au peché d’impureté : de faire profession de joüer continuellement aux cartes & aux dez : de tenir pour les autres un lieu preparé à cet effet : d’aller aux cabarets sans necessité, & seulement par un esprit de debauche : de frequenter les heretiques qui sollicitent ceux qui les frequentent de quitter l’Eglise, surtout s’ils sont intelligens & zelez pour leur fausse religion ; ou de lire les livres où ils traittent à fond de leurs erreurs.
C’est un discours rampant et vide de sens, plein d’autant de vanité que son auteur a de présomption et qui n’a rien qui soit bastantw d’ébranler le moindre esprit, ses raisons sont si mal rangées, ses paroles si confuses, et ses termes si grossiers, qu’ils tiennent de la froideur de son tempérament, et de la qualité de son jugement ; Bref, il aurait besoin de se faire relever de la folie, comme d’un acte de sa Minorité, ou faire un voyage au pays d’Anticyre pour se purger le cerveau d’un peu d’elléborex.
Un Pasteur des âmes, l’esprit plein des futilités qu’il vient d’entendre, serait-il bien en état d’administrer les derniers sacrements, d’exhorter un moribond et le préparer à son dernier passage ?
* * * Plein des dons de la Cour sur le point de vieillir, Il méprise un métier qui vient de l’anoblir ; Et détestant ses Vers trop remplis de tendresse, Les prend pour des péchés commis dans sa jeunesse. » Le prétendu Théologien devrait suivant ses principes traiter de scrupuleux M.
Elle doit nous supposer et nous prendre tels que nous sommes, pleins de passions et de faiblesses, mécontents de nous-mêmes et des autres, réunissant à un penchant naturel pour l’oisiveté, l’inquiétude et l’activité dans les désirs. […] Philinte m’a toujours paru, non pas absolument comme vous le prétendez, un caractère odieux, mais un caractère mal décidé, plein de sagesse dans ses maximes et de fausseté dans sa conduite.
En un mot, par tout où Plaute est plus Poète il est communément moins bouffon, et par tout où il est bouffon il est rarement bon Poète : l’ordonnance est alors pitoyable, la diction pleine de pointes et la pensée vide d’esprit. […] Mais supposé, reprend Eschyle, que vous eussiez corrompu votre siècle ; et que d’une nation vertueuse et pleine de courage vous en eussiez fait une république de lâches et de voluptueux : que mériteriez-vous en ce cas ?
Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort ; Partout il porte un air qui saute aux yeux d’abord, Et lorsqu’on le revoit après un peu d’absence, On le retrouve encor plus plein d’extravagance. […] « Elles sont sans parents, et notre ami leur père Nous commit leur conduite à son heure dernière ; Et nous chargeant tous deux, ou de les épouser, Ou sur notre refus un jour d’en disposer, Sur elles par contrats nous sut dès leur enfance Et de père et d’époux donner pleine puissance. » Voyons, dis-je, quelle éducation il lui donne, comment il forme ses mœurs, quelle route il conseille de suivre … … … … … … … …« Je tiens sans cesse Qu’il nous faut en riant instruire la jeunesse, Reprendre ses défauts avec grande douceur, Et du nom de vertu ne lui point faire peur. […] Il adresse la parole au grand Corneille, et lui reproche d’avoir donné des exemples et des préceptes de vengeance et de duel dans son Cid, et de les avoir donnés d’une manière d’autant plus dangereuse, qu’elle est plus pleine d’élévation, sinon de cœur et de sentiments, du moins d’esprit et de pensées.