/ 473
387. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

explique combien les Prélats ont de peine pour résister à l'Ennemi du Christianisme.

388. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Chacun, il est vrai, peut avoir son opinion ; mais une opinion en matière politique ou religieuse, ne peut constituer qu’arbitrairement un délit, ou un crime, tandis qu’elle va constituer ou produire si facilement, une peine ou une punition.

389. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

A peine a-t-il jeté ses regards sur une qu'elle s'efface, une autre lui succède qui s'enfuit avec la même rapidité.

390. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Nous n’en différons pas : mais ma sœur a des embarras, des peines ; le soin de nos Enfans, le gouvernement de sa maison & de la nôtre : on n’est pas a soi, avec tant d’affaires. […] On a peine à concevoir, comment les Auteurs qui ont traité de l’origine du Théâtre, ont tous adopté la chimère, qui rend Thespis l’inventeur du Spectacle Dramatique. […] Les Jesuites, en s’efforçant de convertir ces malheureux, les ont privés de ce dernier allégement à leurs peines : ils les ont faits Chrétiens pour les rendre esclaves du plus odieux de tous les Peuples, dont le nom sans doute, sera une injure chez nos descendans. […] Cela ne valait pas le peine d’intérompre notre lecture. […] [Ajoutez à ce trait celui d’Angérone, déesse de la Peine, toujours placée sur le même autel, à côté de l’image du Plaisir : quelle leçon !]

391. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Et cela, par la même raison que celui qui s’est trouvé au milieu de la contagion, et qui a eu le bonheur de s’en sauver, est plus en état d’en faire une description exacte… Je l’avoue donc avec sincérité, je sens, dans toute son étendue, le grand bien que produirait la suppression entière du Théâtre, et je conviens sans peine de tout ce que tant de personnes graves et d’un génie supérieur ont écrit sur cet objet. » Le Théâtre, selon Riccoboni, était, dans son commencement, le triomphe du libertinage et de l’impiété ; et il est, depuis sa correction, l’école des mauvaises mœurs et de la corruption. […] Pourquoi l’image des peines qui naissent des passions, effacerait-elle celle des transports de joie et de plaisir qu’on en voit naître, et que les auteurs ont soin d’embellir encore pour rendre leurs pièces plus agréables ?

392. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Ce traducteur voyoit depuis long tems avec regret soustraire aux jeunes gens, à qui on apprend le latin, faute d’une traduction convenable, à l’usage des colléges, d’un auteur de la plus grande utilité ; il va jusqu’à préférer les comédies de Térence, aux offices de Ciceron, ouvrage moral & philosophique, dit-il, que les enfans ont peine à entendre. […] Un mariage, fruit de tant de crimes, est le dénouement ordinaire de ces pieces, ce n’étoit pas la peine de traduire Térence, pour ouvrir aux jeunes gens une pareille école.

393. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Le Chinois sans doute se réjouit comme le François, aux dépens des ridicules ; mais jamais n’a fait une affaire d’Etat d’un divertissement frivole ; jamais la ville de Pekin n’a fait bâtir une salle d’opéra, jamais la Cour Impériale n’a pensionné de troupe d’acteurs, jamais n’a proposé aux Lettres des récompenses pour l’éloge d’un comédien ; jamais on n’a disserté pour ou contre la comédie, en vaut-elle la peine ? […] On le faisoit passer pour impuissant, quoiqu’il eut une fille de son mariage, & sa fille pour illégitime, en disant que le Roi lui-même, qui vouloit à quelque que prix que ce fut avoir des enfans, avoit conduit son amant à la Reine, qui lui avoit donné sans peine son consentement.

394. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Anecdotes de Cour. » pp. 171-202

Malgré tous vos torts, Monsieur, je reconnoîtrai sans peine que vous êtes un bon ministre qui avez bien servi le Roi : mais vous ne devez pas vous contenter de le bien servir, votre devoir & la reconnoissance vous obligent encore à la respecter. […] Vingt autres puérilités de ce caractere ne valent pas la peine qu’on en fasse le détail.

395. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

Après sa mort, les victorins ses confreres ont fait son apologie : je loue leur zele & leur charité, & je crois sans peine qu’il y a des choses vraies, qu’on a beaucoup exagéré les torts de ce Religieux ; mais voici un mot qui n’est pas douteux, qui vaut mieux lui seul plus que toutes les bouffonneries vraies ou fausses qu’on lui attribue, & qu’on appelle bons mots, parce qu’elles sont indécentes ; il fit une mort chrétienne & religieuse. […] Louis qui est charmante, elle eût eu bien de la peine à se soutenir.

396. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE III. L’insolence du Théâtre Anglais à l’égard du Clergé. » pp. 169-239

Aristophane est un Athée si déterminé qu’il ne vaut pas la peine qu’on parle de lui. […] Mais dans une autre de ses Comédies intitulée, Beaucoup de peine pour rien, le Curé fait le personnage d’un fou, et le Poète n’y paraît pas plus sage que le Curé : car cette pièce n’est qu’un tissu d’impertinences cousues ensemble.

397. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Ils se sont apparemment imaginés, que par respect pour cet oracle, personne n’auroit osé en examiner la prétendue vérité ; ou (ce qui est plus vrai-semblable), ils ont cru, que plusieurs aimeroient mieux les croire, que se donner la peine d’entrer en discussion. […] Cet homme illustre, & devenu sans peine, mais malheureusement pour lui, le Prince des Poëtes… fit longtems retentir les Théatres, des applaudissemens, qu’on donnoit à ses piéces… Mais détestant dans l’amertume de son cœur, les applaudissemens profanes, qu’il ne s’étoit attirés, qu’en offensant Dieu, il en auroit fait une pénitence publique, s’il lui eut été permis. » Ce sont les termes de Mr. […] méprisez ses ordres, & mettez-vous peu en peine de ses loix. […] Je ne puis vous le dissimuler, m’a-t-elle répondu, j’y ai entendu bien des équivoques, qui m’ont fait peine.

/ 473