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414. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Observe que ce n’est plus à toi seule que je parle : je prens le ton de nos Auteurs : comme eux j’improuve & je loue ; comme eux, je me donne l’air d’instruire le Sage, qui sourit en silence, & plaint ma témérité ; comme eux, je dirai peut-être plus d’une sotise ; & comme eux sans doute je n’en croirai rien, lors même qu’on me le prouvera. […] Je ne parlerai cependant ici que du payement des Acteurs. […] Mais qu’une jeune Beauté, dont l’innocence n’est point un problème, parle le même langage, les plus libertins seront forcés d’y reconnaître, d’y respecter sa candeur & son ingénuité. […] Voila pourquoi ces infortunées, dont on a parlé dans le premier Volume de cet Ouvrage, lorsqu’une fois elles sont connues & deshonorées, ne gardent plus de mesures, & que notre sexe, dont la modestie & la décence sont le caractère, est, dans ce malheureux état, d’une impudence qui révolte jusqu’aux plus Libertins : Ayez des Comédiens que leur conduite précédente n’ait pas avilis à leurs propres yeux ; rendez à ceux qui cultiveront un art plus utile & plus estimable que ses partisans même ne l’imaginent, la place qu’ils doivent occuper parmi les Citoyens, place que le préjugé, de fausses vues & la jalousie leur ont ôtée, & vous verrez, s’il est possible que les Comédiennes soient aussi sages que d’autres femmes.

415. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

» Il nous fait assurément beaucoup d’honneur, c’est-à-dire à Messieurs les Comiques dont il parle. […] Ne dirait-on pas que la nation entière la prie de prendre sa défence de l’air dont il parle, comme s’il s’agissait de sa ruine totale ? […] 54 Je ne parlerai pas de l’institution que notre Génevois veut faire dans son illustre République. […] Le Fameux Balde parle ainsi, Joculatores &c. lege ii, § ait Prætor ff. de his qui notantur infamiâ. […] On me fera la grace de croire que ce n’est pas par esprit de préjugé que je parle ainsi.

416. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Il seroit aussi inutile que difficile de parler de tous, de rapporter leurs opinions & leurs disputes. […] Fénelon ne paroît pas exclure l’autre amour ; il semble ne pas le désapprouver dans Térence ; il parle ensuite de la Phédre de Racine ; ce Tragique, dit-il, a fait un double spectacle en joignant à Phédre furieuse, Hippolite soupirant contre son vrai caractere.

417. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre VIII. Erreurs des Modernes sur ce sujet. » pp. 165-186

Ensuite les jeunes gens y introduisirent des railleries en Vers assez mal faits, et accompagnés d'une Danse composée de mouvements assez malhonnêtes, et enfin y employant des Acteurs du Pays, au lieu que l'on avait accoutumé jusque là de les emprunter de l'Etrurie, ils formèrent les Satires avec plus de règle, tant pour la Poésie que pour la Danse, et qui n'étaient que Mimes imparfaits ou bouffonneries, mais avec peu d'art en la composition des Vers », dont ils n'avaient rien appris des Grecs, parmi lesquels Sophron s'était rendu célèbre dès cents ans auparavant, par les Mimes qu'il avait composés pour hommes et pour femmes ; et cette Poésie s'acheva si lentement que durant plus de six-vingts ans, depuis cette institution des Jeux Scéniques, on ne parle d'aucun Poète Romain. […] et de toucher des instruments, il jouait excellemment ses Fables sans parler ; Car je demanderais volontiers à ceux qui ont commencé, et qui ont continué cette faute, comment Andronicus pouvait jouer seul une Comédie ou une Tragédie, et comment il la pouvait jouer sans prononcer une parole ?

418. (1825) Encore des comédiens et du clergé « NOTICE SUR LE MINISTERE FRANÇAIS EN 1825. » pp. 87-100

Lorsque dans le présent chapitre 2 (pag. 63), j’ai parlé des affreux désordres de la faction anarchique des moines, des prêtres et des jésuites régicides, ultramontains, qui opprime le souverain légitime de la malheureuse Espagne, mon intention, je le répète, n’est pas d’en accuser le ministère français. […] Ce bien et ce mal dont je veux parler, exigeraient ici de grands détails qui seraient curieux et dans lesquels j’entrerais par la suite et probablement jamais, puisque l’opposition va être muselée par de nouvelles ordonnances et règlements.

419. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Je ne parle pas des désordres de toute espece & sans nombre qui s’y commettent, folles dépenses en habits, en décorations, en rafraîchissemens ; dérangement des domestiques, des enfans, des voisins ; jalousies, vivacités, querelles, filouteries, insultes, diffamations de bien des gens, indécences de certaines mascarades impies, satyriques, scandaleuses ; parties de plaisir, qui précèdent ou qui suivent, &c. […] A quoi serviroit-il de parler de l’extrême-onction ? […] Je ne parle pas des bals masqués ; ils n’ont rien de particulier, ce sont des bals où l’on vient en masque, & cette matiere reviendra dans la suite. […] La facilité de se trouver, de se parler, de se donner des marques de tendresse, l’espèce de voile dont la foule, le tumulte, la confusion, le spectacle, couvrent tout le monde, cette espèce de labyrinthe où tout s’égare & se retrouve, excite les plus indifférens, enhardit les plus timides, aguerrit les plus stupides, corromproit les plus vertueux. […] Dan ces innombrables conversations qui de toutes parts se forment, on parle, on crie, on commence, on s’interrompt, on n’écoute pas, on ne sait ce qu’on dit, on ne dit que des sottises ; des ris immodérés se font entendre pour rien, un masque, un faux pas, une allure gauche, sans savoir pourquoi : Fatuus in risu exaltat vocem suam : Sapiens vix tacitè ridet : Va vobis qui ridetis, quia lugebitis.

420. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — XX. Exemples de pratique. » pp. 48-50

Est-ce un Payen qui parle ici ?

421. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre VII. Des Carozels. » pp. 191-195

Mais le Sieur Vigarany, dont nous parlerons plus amplement ailleurs, avoit si bien disposé ce lieu, qu’il y avoit dequoy placer dix à douze mille personnes.

422. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre X. Des entrées faites aux Rois & aux Reines. » pp. 205-208

Cette nouveauté eust charmé beaucoup plus que certains artifices de nos ayeux, quoy que dignes d’admiratiõ par exẽple, celuy dont parle Belleforest : Ce fut au Mariage d’Isabelle de Baviere, qui passant sur le Pont Nostre-Dame receut d’un Ange qui estoit parti de dessus les Tours Nostre-Dame, une Couronne d’or qu’il luy mit sur la teste, & puis remonta d’où il estoit venu.

423. (1731) Discours sur la comédie « Lettre à Monsieur *** » pp. -

Vous savez que je les ai prononcés devant des personnes la plupart indignées contre la Lettre qui avait parlé en faveur de la Comédie.

424. (1590) De l’institution de la république « QUATORZIEME TITRE. Du Théâtre et Scène. » pp. 507-508

Par quoi il ne servirait de rien, de parler davantage de l’érection des Théatres, vu mêmement que les vieux se ruinent journellement, et si n’en dresse on plus de nouveaux.

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