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334. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Est-ce dans la tête d’un Philosophe que tombent de pareilles idées ? […] Mais indépendamment de ces convenances, l’intérêt doit naître de l’émotion : or un caractère que rien n’émeut, ne saurait nous émouvoir, à moins qu’il ne soit dans une situation pareille à celle de Caton : colluctantem cum aliqua calamitate. […] Rousseau, qu’une pareille Pièce jouée devant des gens en état de choisir, ne fit plus de Mahomet que de Zophire.

335. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Mais des loix qui prononceroient sur tous les cas ne seroient-elles pas au moins très-difficiles à poser en pareille matière ?

336. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Combien de gens d’une famille honnête, à plus forte raison d’une maison distinguée, seroient heureux de faire ces réflexions, & de pouvoir effacer si facilement l’infamie de leur intrigue, & quelque fois des mariages aussi honteusement contractés avec de pareilles femmes.

337. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Ils la tiroient de tous côtés & l’empêchoient de marcher : Elle se jetta pourtant dans la mer, & fit le plongeon avec eux ; vit on jamais un pareil délire ?

338. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Je n’ai rien vu de pareil.

339. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Lafontaine faisoit de lui-même un pareil portrait, la ressemblance finit là, non-seulement par l’inégalité des talens & des succès, mais encore par l’inégalité de la licence dans un sens contraire.

340. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

imposer à l’homme un pareil repos ne serait que suspendre son travail pour lui faire porter, comme à Simon de Cyrène, la croix de Jésus-Christ jusqu’au sommet escarpé du Calvaire.

341. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Qu'on loue, à la bonne heure, les vers, dont plusieurs en effet sont beaux, et qui séparés de la pièce, et ne servant pas à étayer et à masquer un édifice d'impiété, feraient honneur aux talents du Poète ; mais qu'on ose en exalter la religion, la morale, les bons effets, inviter l'Auteur à se livrer à ce genre de poésie, regretter que cette pièce ne soit pas reçue sur le théâtre, désirer qu'elle s'y établisse, il est fâcheux qu'une pareille inattention (et ce terme est bien doux) porte le sceau de l'autorité publique.

342. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

L’Eglise en a toujours usé de même à l’égard des Comédiens, et elle se trouve de temps en temps réduite à de pareilles extrémités.

343. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

Par de pareils objets les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. […] Saint Charles, et quelques autres Saints, ont bien souffert qu’il y eût des femmes de mauvaise vie dans les grandes villes ; mais que ces malheureuses femmes étaient notées d’infamie, et que l’on ne permettait pas qu’elles se trouvassent dans les assemblées de dévotion avec les femmes pieuses ; que l’Eglise en a toujours usé de même à l’égard des Comédiens, et qu’elle se trouve vis-à-vis d’eux réduite à de pareilles extrémités.

344. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Ainsi gardons-nous de proposer, comme le Réformateur-Comédien, de bannir du Théâtre, & le Cid, & Rodogune, & Phèdre : je trouve que ces Pièces si grandes en elles-mêmes, suppléent à l’importance qui manque à nos Représentations : oui, puisqu’il nous faut une Scène, ces Drames sont les plus dignes de s’y montrer (je ne parle ici que de la Tragédie) : que voudrait-on qui nous dédommageât de pareils chefs-d’œuvres, remplis d’instructions utiles ? […] Je desaprouve autant que lui les Comédies sans mœurs, & ces intrigues où les Barbons sont toujours sous & toujours dupes : je sens que de pareilles Pièces tendent à rompre la subordination de la nature ; qu’elles peuvent nous faire haïr la vieillesse dans les autres, & nous la rendre épouvantable pour nous ; ce qui est le comble de l’inconséquence & de la folie : il nous faudrait des Comédies où l’on fît tout le contraire ; a Sparte, la vieillesse était un port assuré, contre deux maux de la vie, la dépendance & le mépris. […] Un pareil monstre, ne doit vivre que pour lui.

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