Disciple de Jésus-Christ ne détesterez-vous pas des objets, dont les auteurs doivent vous paraître si détestables. […] Ou si vous voulez, quel objet de joie et de plaisir, en voyant tant de célèbres monarques, que l’on disait régner dans le ciel, pousser d’affreux gémissements au milieu des profondes ténèbres de l’enfer avec leur dieu Jupiter, et avec la foule de leurs favoris ?
Celui qui se sentira touché de ce que j'ai dit, qui voudra se corriger de ses vices, qui sera occupé de la crainte des jugements de Dieu, que la Foi lui représente, et qui commencera de vouloir marcher dans la voie étroite, craindra peut-être de n'avoir pas la force de persévérer, et nous dira ; ma volonté ne durera pas, et je ne continuerai pas dans la voie que vous m'avez proposée, si vous ne donnez des Spectacles à mes yeux, et des objets à mon esprit, qui me tiennent lieu de ceux auxquels je renonce.
Lettre apologétique ou défense contre le Libelle du Père Augustin L’Approbation que la Comédie reçoit des plus célèbres esprits de ce siècle, lui sert d’un puissant avantage, pour se défendre contre le Père Augustin, qui non content de la faire l’objet de sa passion, tâche de la rendre odieuse, par la force de ses calomnies, et priver un chacun du plus agréable divertissement, qui sonta entre les exercices de l’esprit.
Ils ne sont guère moins déplacés à la comédie : mêmes objets, mêmes passions, même danger.
Cette sévérité superficielle, quoique gênante pour les Comédiens, n’est pourtant qu’un sacrifice médiocre ; ils savent s’en dédommager en particulier, et obtiennent toujours leur principal objet, qui est de gagner de l’argent, de séduire les cœurs, d’entretenir l’oisiveté et les passions.
Si on eut rapproche les objets, on eut fait une jolie scène. […] La Fronde n’avoit aucun objet ; aucun Frondeur ne savoit ce qu’il vouloit, ni pour qui il se battoit : ce n’étoit que des intérêts particuliers, la plupart cachés, qui ne formoit aucun lien, aucun but.
L'imagination change terriblement les objets.
., ne se sont jamais amusés à ces frivoles analyses, aux débuts des Actrices, aux compliments des Acteurs, et ne parlent des spectacles qu’en passant, par occasion, comme d’un objet inutile et dangereux.
Les danses animent aux plaisirs les plus séduisants ; quoique d’une manière différente, les mêmes objets toujours également flatteurs, produisent le même effet, ils inspirent toutes les passions.
L’objet principal et le plus étendu dans cet Ecrit, est la Réponse aux passages de saint Thomas : l’Auteur dit que saint Thomas n’entend par Histriones, que les Farceurs ou Bateleurs, selon même tous les Calepinsag ; or les Comédiens ne voudraient pas être confondus avec ces gens-la.
*Les premiers courans s’estimoient les plus heureux, soit qu’ils creussent qu’il y eust de l’avantage à donner le premier plaisir, à prevenir le goust, & à saisir l’opinion & le suffrage des spectateurs, soit qu’en effet les seconds objets & les plaisirs reïterez soient sujets à trouver plustost de la satieté, & du rebut parmy les spectateurs, si l’on en croit Symmachus, le dernier lieu fut aussi favorable, & mesme plus avantageux que le premier.