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257. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Cette gloire dura peu : à peine Charles II, dont Cromwel avoit fait mourir le pere, fut-il monté sur le Trone, qu’il fit exhumer le cadavre, & le fit porter au gibet.

258. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I.  » pp. 3-35

Leur sera-t-on fort redevables d’avoir formé de pareils Magistrats, & de les avoir fait monter sur les fleurs de lys ?

259. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Il leur faut un Tailleur, un Coëffeur, un Cordonnier costumier, pour les personnages qu’on y fait monter : aussi en a-t-il à ses gages pour coëffer Vénus, chausser Alexandre, habiller Cesar.

260. (1771) Sermons sur l’Avent pp. 103-172

Quand même on feroit monter les vertus Chrétiennes sur le Théatre, bien loin que la Religion en fût servie, elle en seroit outragée.

261. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

Il les servit si bien par sa belle plume, que leur reconnoissance le fit monter au poste de Secretaire d’Etat, quand ils furent les maîtres, Bolinbrock l’estimoit, & rendoit justice à ses talens.

262. (1781) Lettre à M. *** sur les Spectacles des Boulevards. Par M. Rousseau pp. 1-83

Je ne vous ai entretenu, jusqu’à ce moment, Monsieur, que des vices, des accidens & des désordres auxquels les Spectacles du Boulevard donnent lieu ; je ne saurais m’empêcher de parler du nombre assez considérable des individus perdus, pour l’Etat, qui composent ces troupes toujours mal montées. […] Ceux qui y entrent avec quelques dispositions pour le Théatre, les perdent ; les jeunes personnes du sexe, qui y montent, ne servent qu’à recruter… Nul goût, nulle sensibilité, nulle finesse, nul tact, nulle intelligence, en un mot, nul talent : voilà en général les défauts les plus pardonnables que l’on est à portée de remarquer dans le grand nombre des sujets qui composent ces Troupes Foraines ; & en vérité, Monsieur, ce serait se livrer à un travail inutile, & perdre son tems, que de chercher à se distinguer aux Trétaux, par des talens supérieurs ; en faut-il donc tant pour jetter des ordures au nez d’un Public qui les saisit, & les dévore avec avidité ?

263. (1694) Lettre d’un Docteur de Sorbonne à une personne de Qualité, sur le sujet de la Comédie « letter » pp. 3-127

Néron autrefois a monté sur le Théâtre, mais nous n’avons point, que je sache, d’exemples de Princes Chrétiens qui se soient piqués de l’imiter. […] Comme si une belle femme n’était belle et n’allait à l’Eglise que pour exciter la passion d’un libertin, de même qu’une Comédienne n’est Comédienne, et ne monte sur le Théâtre que pour donner du plaisir à ses Spectateurs : comme si des Histoires muettes et qui racontent des événements d’une manière simple et naturelle, faisaient la même impression que des discours et des actions animées, qui expriment les passions avec toute la véhémence et tout l’art imaginable : et comme si l’Ecriture sainte enfin n’avait été dictée du Saint Esprit que pour induire et jeter les hommes dans l’erreur, de même qu’on ne compose des Comédies que pour les transporter dans le plaisir.

264. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Les paroles de la loi sont ; « Celui-làbz est noté d’infamie, qui se produit sur le Théâtre pour y exercer un art ludicreca, » où le Jurisconsulte Doneau cb remarque, ceux-là notamment notés d’infamie, « qui montent sur le Théâtre pour le gain, et qui exercent cet art à cette fin. […] Et quelle espérance, je vous prie, nous restera envers Dieu, qui ne l’offensons point par ignorance et sans y penser ; mais à l’exemple de ces géantsfm de jadis, desquels nous lisons que par des efforts insensés ils ont voulu monter ès nuées, et prendre le ciel par escalade ?

265. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Pourrions-nous faire paraître réellement sur la Scène cent Cavaliers montés sur des chevaux superberbes, comme on fait souvent à Madrid, à Vienne & à Turin ?

266. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. L’Arétin, le Tasse, l’Arioste. » pp. 38-79

Ses livres eurent cours dans la nouveauté ; personne aujourd’hui ne les lit : c’est un style boursoufflé, entortillé, affecté, hyperbolique, toujours monté sur des échasses par des exagérations ridicules ; précieux, il court après l’esprit ; stérile, il ne fait que rajeunir de vieilles pensées, & répérer les mêmes en tournant la phrase : on ne peut en soutenir la lecture fastidieuse.

267. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Toutes les tragédies des Anciens abondent en vaines déclamations ; ils mettoient sur leurs Théatres des Héros souvent montés sur des échasses ; les nôtres se rapprochent plus de l’homme.

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