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411. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [M] » pp. 426-430

Qu’on mette deux bâtons à la place des épées ; que le Voltigeur fasse tendre sa corde à pieds de hauteur sur une prairie, il fera vainement les mêmes sauts & les mêmes tours, on ne daignera plus le regarder ; l’attention cesse avec le danger. […] Elle fut mise en usage immédiatement après la Danse sur des peaux enflées, dont l’élasticité favorisait l’élévation du Danseur.

412. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XX. Spectacles condamnés par les saints Pères et par les saints conciles. » pp. 168-178

« Les histrions sont, dit-il, ainsi nommés, parce qu’ils racontent des événements à la manière des historiens ; mais les sujets sur lesquels ils s’exercent sont de nature à devoir être mis en oubli : ils mettent sous les yeux du peuple toute la conduite d’un scélérat illustre, en le décorant des vers plaintifs de la tragédie.

413. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies à conserver. » pp. 276-294

Lorsqu’on met sur le Théâtre la passion d’amour parvenue à de tels excès, c’est, à mon avis, une grande leçon pour les Spectateurs. […] LES PRÉCIEUSES Ridicules, La Préface que Molière a mise à la tête de cette Pièce m’a toujours surpris : ce n’est pas que je soupçonne sa bonne foi ; mais il me semble qu’il affecte un peu trop de modestie en doutant du succès que ces Précieuses Ridicules devaient avoir à l’impression ; car s’il dit vrai, il a certainement grand tort : j’aime donc mieux croire qu’il connaissait fort bien tout le mérite de sa Pièce et que la politique le faisait parler ainsi, du moins autant que la modestie.

414. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  HISTOIRE. DES OUVRAGES. POUR ET CONTRE. LES THÉATRES PUBLICS. —  HISTOIRE. DES OUVRAGES. Pour & contre les Théatres Publics. » pp. 101-566

Ramire met les Spectacles au rang des poisons dont on doit empêcher le débit. […] Leur succès nous a mis dans le cas de donner la présente Edition. […] Et pour faciliter encore plus cette impression, l’on met toujours à la fin des Tragédies comme un poison ès viandes, la farce ou Comédie. […] y a-t-il rien de si ridicule que de mettre la perturbation dans une ame pour tâcher après de la calmer par des réflexions qu’on lui fait faire sur le honteux état où on l’a mise » ? […] La Comédie & la Tragédie mettent toujours l’amour en jeu ; mais le Spectacle moderne, c’est-à-dire, le Théatre Italien, met dans ses Opéra bouffons, dans ses Comédies à Ariettes, l’indécence en action, ou du moins peu s’en faut.

415. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  TRAITÉ. DE LA POËSIE. DRAMATIQUE. ANCIENNE ET MODERNE. Plan de ce Traité. » pp. 5-7

Cette Piéce, qui par une voix presque unanime, est appellée la plus parfaite des Tragédies modernes, nous met-elle en état de disputer aux Grecs la supériorité dans la Tragédie ?

416. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Troisième Lettre. De madame d’Alzan. » pp. 25-27

Un laquais étourdi vient de laisser tomber ce billet à mes pieds : je n’ai pu m’empêcher de le lire ; & j’ai fait plus que vous n’eussiez osé peut-être en pareille circonstance ; j’ai mis une autre enveloppe ; j’ai déguisé mon écriture ; je viens de l’envoyer.

417. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « [Lettre] » pp. 1-4

Vous n’en aimeriez pas moins la sincérité, en permettant aux autres de lui rendre leurs hommages, cela ne diminueroit rien de votre portion de gloire & de vertu : c’est un héritage, où la division peut avoir lieu, sans préjudicier aux intérêts de ceux qui s’en sont mis en possession, & l’on vous passeroit sans murmurer votre fastueuse devise.

418. (1715) La critique du théâtre anglais « DESSEIN DE L’OUVRAGE. » pp. -

La fin du Poème dramatique est de porter à la vertu et d’éloigner du vice ; c’est de montrer l’inconstance des grandeurs humaines, les revers imprévus de la fortune, les suites malheureuses de la violence et de l’injustice ; c’est de mettre en jour les chimères de l’orgueil et les boutades du caprice, de répandre du mépris sur l’extravagance, et du ridicule sur l’imposture ; c’est en un mot d’attacher à tout ce qui est mal, une idée de honte et d’horreur.

419. (1697) Satire à Mgr Bossuet « SATIRE A MONSEIGNEUR JAQUES BENIGNE BOSSUET. EVEQUE DE MEAUX. » pp. 46-48

 D’ailleurs tant qu’on verra des Prélats fastueux Elever à grand frais des palais somptueux, En fait de mets exquis ne rien céder au Princes Et de leur train pompeux éblouir les Provinces.

420. (1677) L’Octavius « Paragraphe XII du texte latin » pp. 42-46

Vous ne portez point de couronnes de fleurs sur vos têtes, et réservez vos parfums pour les morts ; Vous ne mettez pas seulement de guirlandes sur les sépulcres : On vous voit toujours pâles et tremblants ; dignes certes de miséricorde, mais de celle de nos Dieux.

421. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XXV.  » p. 484

 » Mais le moins que l'on puisse faire, est de n'y mettre pas d'obstacle et d'empêchement en faisant volontairement ce qui est directement contraire à cet esprit.

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