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127. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « IV. » pp. 17-22

Vous ne manquerez pas de nous dire à l’exemple de l’Avocat qui a entrepris de justifier votre scandaleuse Procession de Luxembourg, que ce Ballet aussi bien que cette Procession n’est qu’une Allégorie, que c’est s’arrêter à des vétilles, et être susceptible de petits scrupules que d’en condamner l’usage dans des Ecoliers qui étudient les belles Lettres et la fable. […] Pour le reste de ses bévues et de ses sottises il en a reçu la confusion qu’il méritait par le jugement qu’a fait de son libelle l’Auteur des Nouvelles de la République des Lettres que votre fameux P.

128. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXVI. Sentiment de Saint Antonin. » pp. 93-96

Après Saint Thomas, le docteur qu’on nous oppose le plusPage 23 [« Lettre d’un théologien », page 23]. […] Page 23 [« Lettre d’un théologien », page 23].

129. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Je plains votre Ordre, je suis persuadé que votre Lettre lui a fait de la peine, on en ressentirait à moins : peut-être même lui fera-t-elle du tort. […] Dessein de la Lettre. […] Voilà le but de votre Lettre. […] Je vais tâcher de renfermer dans cet examen tout ce qui me reste à parcourir de votre Lettre, du moins ce que je croirai le plus plausible et le plus spécieux. […] J’en connais qui l’ont fait plusieurs fois contre votre Lettre.

130. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre IV. Il faut que le nouveau Théâtre se fonde sur la Vérité & sur la Nature. » pp. 133-138

Combien est-il d’hommes de Lettres qui se croiraient dèshonnorés s’ils se servaient d’éxpressions usitées, & s’ils disaient les choses comme on les éxprime ordinairement ? Le ton philosophique à fait grand tort aux Lettres, ainsi qu’à la noble simplicité du langage.

131. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Ce n’est point la petite économie des Académies & des Journalistes, qui avertissent bien soigneusement d’affranchir les lettres. […] Le Regne de Leon X. est l’époque brillante des Lettres. […] De là vint le goût du Cardina pour les Lettres & les Savants, auxquels il faisoit un accueil favorable, & bien de libéralités. […] En France la loi salique reçuë dans l’empire des Lettres comme dans le Royaume ne laisse pas tomber les lauriers poétiques en quenouille. […] Grand écrivain de lettres, il étoit en rélation avec tous les Savants de l’Europe ; & on a fait de ses lettres un vaste recueil en plusieurs volumes, où il y a fort bonnes choses.

132. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Isolés dans les premiers temps, ces pèlerins reconnurent qu’ils pouvaient avoir beaucoup plus de succès en réunissant leurs efforts et en se distribuant les divers personnages qui figuraient dans leurs complaintes : de là, les Confrères de la Passion, institués par lettres patentes, en 1402, pour représenter à Paris des comédies pieuses. […] Le parlement dans sa sagesse leur fit défense de représenter des mystères ; mais il les autorisa à jouer des sujets profanes, et l’arrêt du parlement est confirmé par des lettres patentes du roi (1559). […] Les ordonnances, les diplômes et les lettres patentes des rois, les arrêts des parlements, les règlements de police forment une réunion d’actes publics qui constituent et consacrent, de la manière la plus authentique, la profession de comédien en France.

133. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

On fait écrire à ce Prince, devant cette femme, plusieurs dépêches importantes, qu’il lit tout haut ; entre autre une lettre impie à Gabriëlle d’Estrées sa maîtresse. […] J’ai parlé ailleurs de cette prétendue lettre que je crois fausse. […] La plupart des soi-disant gentilshommes ne sont que des gens de néant, qui ont acheté des lettres d’ennoblissement. […] Henri fut-il Pere des Lettres comme François I ? […] Ce n’est alors ni un in-promtu, ni un trait caractéristique du Prince, non-plus que le préambule des ordonnances, des lettres clauses ou patentes : mais c’est l’ouvrage de son conseil composé à loisir.

134. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

Extrait des Lettres de M. […] Les feuilles périodiques, sous le nom de Lettres, qu’il fit paroître pendant deux ans, & qu’on a recueillies en deux volumes après sa mort, ont eu plus de succès. […] Extrait de Lettres trouvées. […] Le Mahomet de Volaire a été arrêté à la quatrieme représentation ; mais les intrigues de la cabale dévote n’ont pas empêché le Pape d’écrire à l’Auteur une lettre flatteuse sur le mérite littéraire de cette piece hardie. […] Le Mercure de Janvier 1765 rapporte une lettre du Marquis de Marigny à Crebillon le fils.

135. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

[FRONTISPICE] LETTRE APOLOGETI-QUE OU DEFFENCE, Contre le Libelle du PERE AUGUSTIN Touchant la Comédie Par le SieurA.D.L.B. […] MONSIEUR, Il y a quelque temps qu’il vous plut me commander de faire quelque chose en faveur de la Comédie, et répondre au libelle du Père Augustin, ce que j’ai fait avec autant d’affection, que j’ai d’intérêt à la défense de sa cause ; Il est vrai que j’eusse différé de rien mettre au jour pour diverses raisons que le silence et le respect m’oblige de taire, Mais le pouvoir que vous avez eu sur mon esprit, m’a fait rompre toutes sortes de considérations pour vous rendre cette satisfaction, et donner cette lettre apologétique au public, sous l’aveu de votre protection, espérant que vous l’agréerez d’aussi bon cœur, que je désire me conserver la qualité de MONSIEUR Votre très humble et affectionné ServiteurA.D.L.B. Lettre apologétique ou défense contre le Libelle du Père Augustin L’Approbation que la Comédie reçoit des plus célèbres esprits de ce siècle, lui sert d’un puissant avantage, pour se défendre contre le Père Augustin, qui non content de la faire l’objet de sa passion, tâche de la rendre odieuse, par la force de ses calomnies, et priver un chacun du plus agréable divertissement, qui sonta entre les exercices de l’esprit. […] Augustin, Evêque d’Hippone en Afrique, étant envoyé à Carthage pour étudier, excella en toutes sortes de sciences, et enseignant la Rhétorique, écrivit une lettre à un sien Compagnon, selon Eugenius, de fuir les façons des Bouffons : S. […] Je le conjure en finissant cette lettre, de se servir en tous ses discours des armes de la Déesse Adrastie, que les anciens figuraient un mors dans la main, enseignant par cette figure emblématique, qu’il est nécessaire que les Détracteurs donnent un frein à leur langue, quand ils se jettent trop avant dans l’excès de la médisance : Cette bonne Déesse dit Artémidore, fut adorée par les Egyptiens, comme étant celle qui prenait la défense des Innocents, pour les venger de la persécution des Calomniateurs.

136. (1768) Observations sur la nécessité de la réforme du Théatre [Des Causes du bonheur public] «  Observations sur la nécessité de la réforme du Théâtre. » pp. 367-379

Bossuet a combattu fortement les Spectacles, en réfutant la fameuse Lettre attribuée au Pere Caffaro Théatin, & désavouée par ce Religieux. […] Il seroit à souhaiter que M. de Fénelon eût développé davantage dans sa lettre, le fond de son sentiment sur le caractere qu’on auroit pu donner à l’amour. […] Lettre de Fenel. à l’Acad.

137. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

Je n’ai pu lire votre lettre à M. d’Alembert, sans me croire obligé de la relire une seconde fois, et même une troisième. […] La seconde lecture m’a tranquillisé : mon esprit éclairé par mon amour-propre a vu dissiper le prestige, et votre lettre ne m’a plus paru que l’amusement d’un Auteur ingénieux qui voulait prouver au monde combien il est facile à l’esprit de donner au mensonge l’apparence du vrai. […] [NDE] Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. d’Alembert […] sur son article Genève, dans le VIIme volume de l’Encyclopédie, et particulièrement sur le projet d’établir un théâtre de comédie en cette ville, Amsterdam, M. 

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