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289. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE III. De la Comédie. » pp. 92-118

L’enfance, les premières années de l’adolescence, laissent encore trop de pouvoir sur leur cœur à des impressions libertines : mais vous m’avouerez que ce qui est très dangereux à douze ou quinze ans, est très indifférent à vingt-cinq ou trente.

290. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Il livra sa pièce à l’impression et aux Comédiens ; elle y trouva son écueil.

291. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VI. De la Religion sur le Théâtre. » pp. 120-142

L’exemple du blasphème, même dans les fausses religions, laisse une impression d’impiété ; on apprend insensiblement à ne plus craindre ce que l’on voit si aisément braver.

292. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Gaudron, fort surpris de cet accès de dévotion, et fort embarrassé de l’exécution de son entreprise, demanda que le dévot Ramponeau fût du moins condamné à lui payer le dédit de cent pistoles, et des dommages et intérêts pour les frais faits en décorations, habits, impressions d’affiches, estampes (car on avait fait graver le grand Ramponeau couronné de lierre).

293. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Cochin les honneurs de l’impression, lui répondit supérieurement.

294. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

L'un est pourtant plus efficace que l'autre : on prend aisément l'impression du vice, elle plaît, et difficilement on s'en corrige.

295. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Procès des Comédiens. » pp. 169-224

L’impression & la publicité de cette piece mettent les Comédiens dans la nécessité de la représenter, ne fût-ce que par la crainte des conjonctures bien fondées que le public pourroit tirer de leur refus. […] Vous vous rappellez l’impression que fit dernierement sur vous la lecture de ma piece.

296. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Quelles impressions a-t-elle faites sur ceux qui l’y ont vue ? […] selon les principes d’une science mondaine, qui n’ont pour fondemens que la sagesse humaine & les impressions des sens , le moindre des crimes est de nous entretenir des choses mêmes qui nous sont ici défendues !

297. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE I. Faut-il permettre aux femmes d’aller à la Comédie ? » pp. 4-29

Rien de plus marqué que la modestie des Religieuses ; l’habitude y familiarise, & affoiblit l’impression que la multitude, la continuité de ces pieux excès devroient rendre plus vive.

298. (1822) De l’influence des théâtres « [De l’influence des théâtres] » pp. 1-30

Les Théâtres, depuis ceux du premier ordre jusqu’aux tréteaux de la foire, (C’est ainsi que s’appelaient, il y a quarante ans, les entreprises Nicolet, Audinot et Sallé, privilégiésb, obligés d’avoir spectacle aux enclos, connus sous les noms d’Abbaye Saint-Germain, des Foires Saint-Laurent et Saint-Ovide.) ne sauraient être trop censurés, tant les actions dramatiques, qu’on y représente chaque jour, ont d’influence sur toutes les classes et particulièrement sur la plus nombreuse, qui vient y chercher le délassement de ses travaux, plaisir toujours moins coûteux que ces orgies, qui laissent après elles des suites fâcheuses, mais qui n’est pas non plus sans danger pour tous les âges, et surtout pour les esprits faciles à s’ouvrir aux pernicieuses impressions d’une morale, parfois voisine de la dépravation.

299. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

Les continuelles bénédictions qu’il plaît à Dieu répandre sur notre règne, nous obligeant de plus en plus à faire tout ce qui dépend de nous pour retrancher tous les dérèglements par lesquels il peut être offensé ; la crainte que nous avons que les comédies qui se représentent utilement pour le divertissement des peuples, ne soient quelquefois accompagnées de représentations peu honnêtes, qui laissent de mauvaises impressions sur les esprits, fait que nous sommes résolus de donner les ordres requis pour éviter tels inconvénients.

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