, comme Pline s'en explique, en ajoutant les mots de Pantomimes et d'arts efféminés ; car cela ne convient qu'à ces impudents qui dans leurs actions donnaient des images des plus lâches et des plus honteuses pratiques de la débauche.
Ce sont des violences qui se produisent sur la Scéne, une incontinence effrénée, la haine & le fratricide ; est-il permis de comtempler l’image du crime avec une sorte de complaisance.
L’à-parté est l’image de la pensée ; on ne peut la représenter autrement, qu’en fesant dire quelques mots à celui qui en conçoit une, qu’il est important que l’on sache.
L’admiration nous laisse dans la tranquillité, & nous allons au Spectacle pour être arrachés à notre tranquillité, par une vive image de nos Passions.
fit célébrer à Rome les Jeux du Cirque en l'honneur des grands Dieux, à savoir Jupiter, Junon et Minerve, en la société desquels les autres furent admis avec le temps, ce fut en reconnaissance de la victoire que ce Dictateur remporta sur les Latins, comme il en avait fait le vœu au milieu de la bataille ; et en la procession on portait les Images des douze Dieux qu'ils nommaient les Grands, auxquels tous les autres furent peu après ajoutés, depuis le TempleOnuph. l. 2. c. 2.
Une image de péché qui s’étale, une passion qui se réalise, qui s’anime, se répand, se glisse dans les cœurs ; la brutalité qui vomit des infamies, l’impudence qui fait trophée des excès, sont peu à craindre, le dégoût, le mépris, l’horreur qu’elle inspire en sont le contrepoison ; mais la finesse qui les voile en est le sel. […] Ces deux Princes sont l’image du monde, pleins d’ambition ; de cupidité, de faste, de mépris pour la vertu.
Quoiqu’il en soit, Elisabeth devoit tout au Roi d’Espagne, ne cessoit de le combler d’éloges, & de se louer de ses bontés ; par un trait de Comédienne, elle fit mettre à la ruelle de son lit (elle n’étoit pas iconoclaste) le portrait de Philippe comme on y met les images des Anges gardiens & des Saints Patrons pour les invoquer. […] La religion d’Élisabeth, plus libre que celle de Henri son père, conserva la Confession sacramentelle sans l’ordonner, les Fêtes, les jeûnes, les abstinences sans y obliger ; la présence réelle de Jesus-Christ dans l’Eucharistie sans impanation ubiquite ni transubstantation, la Hiérarchie ecclésiastique d’Évêques, Curés, Chanoines, Prêtres, Diacres, sans Chef universel de l’Église chrétienne, mais seulement un Chef particulier de l’Église d’Angleterre, & se donne elle-même hardiment pour Chef & Gouvernante de son Église ; la Communion sous les deux espèces sans nécessité de le recevoir ; le Clergé, sans dîmes, sans privilège qui les distingue des Laïques ; elle avoit grande envie de conserver des Cardinaux pour se faire à elle-même un sacré collège en écarlate ; elle vouloit encore conserver les images sans honorer ni invoquer les Saints ; elle croyoit les images propres à orner les Églises, & utiles à instruire les peuples ; mais les Protestans rigides s’y opposèrent si vivement qu’elle se rendit enfin avec peine.
Il parle un langage poli, châtié ; (quoiqu’il se sente toujours de son accent, qui, malgré lui, le fait trop souvent reconnaître) il ne présente que des images riantes et agréables ; ses manières séduisantes affectent l’âme de sentiments qui lui sont toujours favorables. […] Mais, pour ne rien laisser échapper, et faire voir aux apologistes combien l’on est exact sur les traits qu’ils admirent dans Molière, mettons auparavant ici quelques vers de la première scène du même acte, qui présentent aussi une image assez détaillée : c’est le Misanthrope qui parle à sa maîtresse : (Célimène. […] A l’analyse qu’en fait M.F. on ne croirait pas, si on ne la connaissait, que sous le vain prétexte de réprimer la mauvaise foi et la séduction, elle fournit à chaque pas des armes à l’impureté ; qu’elle en fait des images si séduisantes, que les gradations en sont si imperceptibles et si adroites, ses progrès si rapides, qu’elle est toute entière dans les cœurs, avant qu’on l’ait, pour ainsi dire, sentie s’y introduire ; en un mot qu’elle porte à chaque phrase l’esprit, malgré lui-même, sur des idées sur lesquelles il n’est pas possible de prendre le change. […] Là, de nos voluptés l’image la plus vive Frappe, enlève les sens, tient une âme captive.
le Maréchal-Ferrant, & presque toutes les pièces qui brillent sur son Théâtre, ne sont qu’un image de la vie des Artisans, sans qu’on leur fasse ordinairement arriver la moindre avanture, la plus petite catastrophe.
La pureté prétendue qu’on attribue au théâtre moderne, n’est donc tout au plus qu’une pureté, apparente, qui n’adoucit les images du vice que pour le faire recevoir avec plus de facilité, en le rendant moins affreux, & par conséquent moins haïssable.
Ces trois jeunes Martyrs ne voulurent jamais sacrifier aux Démons, ni par menaces ni par tourments ; Mais celui qui regarde avec plaisir les images des Idoles dans les Spectacles nocturnes, ne leur a-t-il pas sacrifié ?