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394. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VII. De la Dévotion des Comédiens. » pp. 160-179

A force de sollicitations & d’ordres verbaux les Comédiens de … se sont enfin résolus à donner à l’Hôpital la représentation d’une piece, au choix des Administrateurs.

395. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE II. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Grecs. » pp. 17-48

Comme il y a des Passions, qui quoique condamnables, telles que l’Ambition, la Haine, la Vengeance, paroissent nobles, parce que pour se soutenir dans leur violence, elles ont besoin de la force de l’ame ; il y aussi des Passions, comme l’avarice, l’yvrognerie, &c. qui paroissant des foiblesses de l’ame, sont basses & méprisables.

396. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Henri en a changé quatre fois, & après avoir embrassé pour la derniere fois la Religion Catholique, il a plus favorisé les Huguenots volontairement que les cinq Rois ses prédécesseurs ne l’avoient fait par force ; & il n’est pas douteux, comme nous l’avons dit, que s’il fût monté sur le trône sans obstacles, la France n’eût été bientôt toute protestante. […] Entraîné par la passion inséparable de la Scène, qui veut par-tout de la galanterie, & par la force de la vérité, qui offre à chaque pas une vie toute livrée au libertinage, on a par-tout étalé ses foiblesses, dont on veut lui faire un mérite.

397. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suites des Mélanges. » pp. 68-117

Clément, & dit de lui très-franchement & très-justement, son ouvrage manque souvent de chaleur, de force, d’élévation, d’élégance ; la prose en est communément froide, la vérsification foible, les vers pénibles & solitaires, la monotonie fatiguante, la philosophie trop forcée & infiniment parasite ; sa prose ne vaut pas mieux que ses vers . […] Voltaire a peint avec force les chinois, tartares, turcs, arabes, grecs, espagnols, toutes les nations : c’est un peintre cosmopolite.

398. (1705) Traité de la police « Chapitre IV. De la Comédie Française ; son origine, son progrès, et les Règlements qui ont été faits pour en permettre, corriger et discipliner les représentations, ou pour en assurer la tranquillité. » pp. 439-445

ce qui Nous a été représenté par le Procureur du Roi, que certains personnages sans emploi, portants l’épée, qui ont en diverses occasions excité des désordres considérables en cette Ville ayant depuis peu de jours, avec la dernière témérité et un grand scandale, entrepris de forcer les portes de l’Hôtel de Bourgogne, se seraient attroupés pour l’exécution de ce dessein avec plusieurs vagabonds ; lesquels assemblés en très grand nombre, étant armés de mousquetons, pistolets et épées, seraient à force ouverte entrés dans ledit Hôtel de Bourgogne pendant la représentation de la Comédie qu’ils auraient fait cesser ; et ils y auraient commis de telles violences contre toutes sortes de personnes, que chacun aurait cherché par divers moyens de se sauver de ce lieu, où lesdits personnages se disposaient de mettre le feu, et dans lequel, avec une brutalité sans exemple, ils maltraitaient indifféremment toutes sortes de gens.

399. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Il le combattit avec beaucoup d’érudition, de noblesse et de force ; il le fit non seulement par ses discours et ses exemples, mais, ce qui est unique dans des personnes de son rang, il composa un livre contre la comédie, où il ramassa les raisons qui doivent la faire proscrire, et les passages des conciles et des saints Pères qui la condamnent unanimement, dont il fait une chaîne perpétuelle de tradition.

400. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

La sagesse de Minerve, la fierté de Junon, la force de Mars, la chasteté de Diane, les graces de Venus, pour lesquelles on avoit choisi les plus jolies danseuses ; ensuite venoient à la file, les héros & les héroïnes de ses pieces qu’il avoit si heureusement ressuscitées, chacun avec les habits de son rôle : Mahomet, César, Brutus, le Duc de Foix, Zaïre, Alzire, Marianne, Merope, &c.

401. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Le corps porte & glorifie son Dieu, la modestie regle ses mouvemens, la mortification réprime ses passions, le travail emploie utilement ses forces, voilà les livrées de la Divinité, les traits de son image, les signes de sa présence, les rayons de sa gloire.

402. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Cette Ambroisie donnoit une vigueur, une force surprenante.

403. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [R] » pp. 447-466

Le premier Théâtre des Baladins est sans contredit celui de Nicolet : les Tours-de force que l’on y voit, la Danse-de-corde, les Sauts-périlleux peuvent donner ce plaisir vif qui naît de la surprise, de l’étonnement, unis à la crainte du danger auquel le Baladin s’expose.

404. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE II [bis]. De la Comédie considerée dans elle-même, et dans sa nature. » pp. 29-54

Enfin le plaisir des sens qu’on se propose en allant à la Comédie, ne peut encore servir de légitime motif à un Chrétien pour y aller Car quoi que le divertissement soit quelquefois nécessaire à l’esprit pour renouveller sa vigueur, comme la nourriture l’est au corps pour réparer ses forces ; il ne s’ensuit pas pour cela, qu’on puisse aller à la Comédie pour se divertir et en faisant consister uniquement sa fin dans le divertissement.

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