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298. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Voyez ce père tendre, qui s’épuise de travail, pour qu’un jour son fils & sa fille reçoivent de sa main, en le bénissant, un bien plus considérable au jour de leur mariage ; c’est que pour lui, le plaisir d’être le bienfaiteur de ses enfans, est le plus doux de tous : jetez enfin les yeux sur l’homme assis au dernier degré, voyez-le durant la semaine se livrer aux plus rudes travaux ; c’est qu’il entrevoit qu’ils doivent, au bout de six jours, lui fournir le moyen de s’abandonner à la joie.

299. (1758) Lettre à M. Rousseau pp. 1-42

[NDE] Hébé dans la mytholhie grecque est la fille de Zeus et Héra.

300. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

La Fille d’Agamemnon, promise par son Père au jeune Achille, n’aime dans son Amant que l’Epoux qui lui est destiné. […] La tendresse d’Agamemnon pour sa fille n’est point celle de Clytemnestre.

301. (1845) Des spectacles ou des représentations scéniques [Moechialogie, I, II, 7] pp. 246-276

Elle le verra, non plus dans les hommes à qui le monde permet tout, mais dans une fille qu’on montre comme modeste, comme pudique, comme vertueuse, en un mot, dans une héroïne ; et cet aveu dont on rougit dans le secret est jugé digne d’être révélé au public, et d’emporter comme une nouvelle merveille l’applaudissement de tout le théâtre ».

302. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Les Persans célébrent chaque année la mort de Hussein fils d’Ali & de Fatmé fille unique de Mahomet tué avec 72 de ses compagnons par Omar, qui lui disputa la succession du Prophète, ce qui forma les deux grandes branches du Mahométisme, qui se traitent mutuellement d’hérétiques & de schismatiques.

303. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Sixième Lettre. De madame Des Tianges. » pp. 40-72

Il y a bien de la différence entre peindre aux yeux, comme on le fait dans nos plus mauvaises Comédies, un jeune fou, qu’une jeune folle aime en dépit d’un père ou d’un tuteur ; entre, les voir tout employer pour parvenir à leurs fins par des tromperies ; & aller soi-même s’occuper à leurrer une fille, fourber d’honnêtes parens, pour les forcer à légitimer par leur consentement une union tout-à-fait opposée à leurs vues.

304. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Les filles avoueront que l’amour de Chimène fait bien plus d’impression sur elles que sa piété, qu’elles sont plus touchées de la perte qu’elle fait de son amant, que de celle qu’elle fait de son père, et qu’elles sont plus disposées à imiter son injustice qu’à la condamner. » Il regarde comme impossible, depuis le péché originel l’entière pureté du théâtre, ainsi que des Poètes, parce « que les mauvais exemples plaisent plus que les bons, qu’on a plus d’inclination pour le vice que pour la vertu, qu’on exprime beaucoup mieux les passions violentes que les modérées, les criminelles que les innocentes, et que les Poètes, contre leur intention même, favorisent le péché qu’ils veulent détruire, et lui prêtent des armes contre la vertu, qu’ils veulent défendre, etc. » Sans toutes ces antithèses, ordinaires à cet éloquent et pieux Ecrivain, et qui n’affaiblissent pas la vérité qu’il enseigne, le P. le Moine, Jésuite, dans son Monarque, le P.

305. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Anonyme, Instruction chrétienne pour l’éducation des filles, 1687 • Anonyme : Instruction chrétienne pour l’education des filles. […] Des jeux, des spectacles, & et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes », p. 274-320. […] Anonyme, Instructions sur divers sujets de morale, 1710 • Anonyme : Instructions sur divers sujets de morale pour l’education chrestienne des Filles, Lyon, Antoine Boudet, 1710, (17 ff.) 469 p. (2 ff.).

306. (1804) De l’influence du théâtre « DE L’INFLUENCE DE LA CHAIRE, DU THEATRE ET DU BARREAU, DANS LA SOCIETE CIVILE, » pp. 1-167

et elle aussi, comme la fille de Sion, a vu toute sa beauté obscurcie, et sa douleur a été grande ainsi que l’Océan qui te sépare d’elle. […] Mais ce n’est pas à cela que se borne le danger que présente cette pièce ; considérez, le persiflage affreux dont y sont l’objet direct, la bonhomie du père d’Adèle, la simplicité, la gaucherie de sa fille, qui, novice encore dans l’art d’aimer, et si originalement placée au milieu d’une société de francs libertins, développe si naïvement les affections de son cœur, épris de son cher petit cousin : enfin voyez avec quelle indécence, au milieu des plus sanglantes plaisanteries, on usurpe l’autorité paternelle du pauvre Bertrand, dont on retient la fille en chartre privéeag, et qu’on réduit à chanter si inutilement : « Je vais élever la voix : Dans peu nous verrons, j’espère, Si l’on peut ainsi d’un père Méconnaître tous les droits. » Qu’on me dise donc ce que, dans tout ceci, l’on peut trouver et de bien moral et de bien instructif. Cependant, essayons de corriger la pièce, de donner à Fanchon des vertus moins gigantesques, de la placer dans une société moins familière, et qui, au fond, rende ses mœurs moins suspectes ; de donner à Sainte-Luce moins de légèreté et plus de respect pour l’autorité paternelle ; de donner à la fille de Bertrand un peu plus d’usage du monde, et moins de simplicité dans les mœurs ; au Colonel moins de chaleur et de générosité au moment où il entend parler d’un cartel ; enfin, retranchons du rôle de Latteignant ce qui blesse les convenances et les obligations de son état, l’ouvrage ne sera pas supportable à la représentation.

307. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III. De la Dédicace de la Statue de Voltaire. » pp. 71-94

La voilà donc la grande Pythonisse, vêtue de blanc, pour marquer la pureté de ses mœurs ; car depuis la défunte Daphné, Apollon n’aime que les vierges ; aussi les muses font-elles appellées les chastes sœurs ; pere des poëtes, aussi chastes qu’elles ; la voilà l’intime amie de Voltaire, l’héroïne de toutes les pieces, qui a rempli de son nom tous les théatres, depuis Rouen jusqu’à Vienne, à Varsovie, à Petesbourg & au Palais de délices ; qui a fait résonner tous les échos, de sa voix mélodieuse, qui a allumé tant de passions, fait composer tant de vers, fait tourner ; la tête à l’Avocat Huerne, qui voit à ses pieds toutes les autres actrices, comme un grand chêne porte sa tête chenue au-dessus des nuages, & daigne à peine régarder les petits arbrisseaux qui croissent au tour de lui ; qui a formé pour le théatre sa chere fille, la charmante Hus, vestale comme elle ; en un mot, & c’est tout dire, ce mot renferme tous les éloges ; la voilà l’incomparable Clairon, qui à pas lents, & d’une démarche majestueuse, d’un air de reine, accompagnée des graces, des jeux, des ris, des talens, s’avance vers la statue du Dieu Voltaire.

308. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Aussi n’empêcherez-vous jamais par de telles suppositions qu’il ne soit véritable que tous les Religieux ont toujours été bien reçus à Port-Royal, et l’on n’a que trop de témoins de la charité et de la générosité avec laquelle on y a reçu les Jésuites mêmes, dans un temps où il semblait qu’ils n’y étaient venus que pour voir les marques funestes des maux qu’ils y ont faits, et pour insulter à l’affliction de ces pauvres filles.

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