« L’âme est un feu qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint s’il ne s’augmente.» […] Achevons de disculper leur profession des nouveaux reproches que vous lui faites d’un air si triomphant ; votre gloire n’est qu’un feu de paille, vous allez bientôt voir la fumée.
Rousseau, ne font qu’un misérable jargon criminel, qu’on est bien heureux de ne pas entendre, une collection faite au hasard, d’un très-petit nombre de mots sonores que notre langue peut fournir, tournés & retournés en toutes les manieres, excepté de celles qui pourroient lui donner du feu.
Il n’est pas étonnant qu’une nation médisante par caractère, aime si fort l’art de médire, & la médisance mise en action, parée de toutes les graces les plus piquantes, & fondue avec la galanterie, autre sel qu’elle ne trouve pas moins piquant, & que le théatre à son tour souffle, attise, alimente ce feu.
Ceux qui contribuent au culte de Dieu, fruits d’une sainte joie, comme les fêtes de l’Eglise, les Cantiques, les décorations des Temples, les feux de la S.
Lorsque les Scythes la prirent sous Claude II, ils étoient prêts à mettre le feu à un grand amas de Livres.
C’est la demande de l’eloquent Salvien, qui y ajoute : « Si Dieu daigne vous regarder quand vous vous trouvez à la Comedie, il doit par une suite necessaire se plaire aux choses qui s’y passent : mais puisqu’il en detourne les yeux, il les detournera aussi de vous. » Mais je veux qu’une personne soit de bronse ; & qu’au milieu du feu elle n’en sente aucune affection, aucun mouvement qui l’amollisse : cependant c’est cette prétenduë insensibilité qui est la plus vaine illusion, & en quoi consiste son mal : car la vanité, cette dangereuse passion, qui s’attache aux plaisirs du monde, fera du progrés, qu’elle n’appercevera pas d’abord, mais qui ne deviendra ensuite que trop sensible par l’insensibilité, qu’elle aura bientôt à tous les mouvemens d’une devotion chrétienne.
Mais ce feu céleste qui échauffe et embrase l’âme ; ce génie qui consume et dévore ; cette brûlante éloquence, ces transports sublimes qui portent leurs ravissements jusqu’au fonds des cœurs, manqueront toujours aux écrits des femmes : ils sont tous froids et jolis comme elles ; ils auront tant d’esprit que vous voudrez, jamais d’âme ; ils seraient cent fois plutôt sensés que passionnés : elles ne savent, ni sentir, ni décrire l’amour même.
Il en attise lui-même le feu en ne cessant d’aigrir les esprits qu’il a déjà irrités.
Ce n’est pas le zèle de la morale chrétienne ni de la charité évangélique, qui inspire tant de rigueurs à cet apôtre du jésuitisme, car il voudrait comme un autre Mahomet, protéger et propager par le fer et par le feu, les pratiques du culte divin.
Il n'y a pas jusqu'au mot de troupe, qui communément ne s'applique qu'à des Comédiens, qu'il n'emploie en parlant des Apôtres, la troupe des Apôtres : en cent endroits le reste du jargon théâtral, les fers, les chaînes, les feux de l'amour, de l'hymen, les traits de la beauté, une amante, un amant, etc.
Il ne s’en trouverait pas un seul, et ce qui est encore plus à déplorer, c’est que dans cette indifférence pour les choses saintes, vous avez en même temps une ardeur qui passe celle du feu même, pour des choses détestables qui ne sont dignes que des démons.