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93. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Réfléxions sur le plaisir qu’on ressent à la représentation d’un Poème comique, & sur la douleur qui déchire l’ame des Spectateurs d’un Drame sérieux. » pp. 113-123

L’ambition, l’orgueil, l’amour, la haîne, la fureur, qui agitent les Rois, déchirent pareillement l’ame du dernier Citoyen ; mais les transports où le livrent ces diverses passions ne sont point si terribles & n’éxcitent point tant la curiosité publique.

94. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295

Mademoiselle *** lui lisait votre dernière Lettre. — O ciel !

95. (1710) Instructions sur divers sujets de morale « INSTRUCTION II. Sur les Spectacles. — CHAPITRE III. Qu'une Mère est très coupable de mener sa fille aux Spectacles. Que c'est une erreur de croire que la Comédie soit destinée à corriger les mauvaises mœurs. Que rien au contraire n'est plus propre à les corrompre. » pp. 65-75

du dernier siècle avait corrigé plus de défauts à la Cour, et à la Ville que tous les Prédicateurs ?

96. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De la suprématie de la puissance séculière sur la puissance ecclésiastique ; des erreurs et des crimes du clergé et des anathèmes fulminés par les conciles contre les prêtres et les séculiers qui attentent à l’autorité et à la vie des souverains. » pp. 331-345

… Henri III, frappé d’un coup mortel, profite de ses derniers instants pour adresser à ceux qui l’entourent un discours où il reproduit les malheurs de l’Etat, et dans lequel on remarque ces paroles : « A tant d’attentats mes ennemis ont ajouté le parricide ; et ce qui m’est encore plus cruel que la mort même c’est qu’en deshonorant a jamais le clerge, elle va couvrir d’une eternelle ignominie la nation française, qui jusqu’ici s’est toujours distinguee par son attachement pour ses rois, et par son zele pour la patrie.

97. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XII. Réflexions sur les Evêques et les Prêtres de la primitive Eglise, et de l’Eglise moderne, suivies de réponses aux reproches de M. de Sénancourt, sur le même sujet. » pp. 212-222

Je n’ai point parlé dans mon livre de la table d’un ministre ; mais si M. de Sénancourt sait raisonner, il doit convenir qu’il avoue par sa dernière phrase, qu’un évêque est plus respectable à la table d’un ministre d’Etat qu’à celle d’un pauvre, ce que je ne prétends ni soutenir, ni contredire.

98. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « FRAGMENT D’UNE LETTRE A ME. DE ****. SUR LES SPECTACLES. » pp. 82-92

Vous voulez aussi, Madame, savoir ce que je pense des dernières Tragédies de M. de Voltaire : je vous obéirai, dans l’espérance que vous engagerez votre amie à lui communiquer ce que je vais vous en dire ; présenté par les mains de la persuasion, il sera peut-être tenté d’y faire quelque attention.

99. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Moliere n’a représenté ses piéces, qu’après le milieu du siécle dernier. […] Mais oublions pour un moment, ces armes invincibles, que la Réligion nous a toujours fournies contre les spectacles : les Auteurs les plus célébres du dernier siécle & de celui-ci, les maitres de l’art, & les plus zélés Apologistes du Théatre, vont eux-mêmes nous apprendre ce que nous devons penser, des prétendues pureté & utilité des piéces, depuis le tems de Moliere jusqu’à présent. […] Daignez, Madame, interroger les écrivains, qui ont fait la gloire du siécle dernier & de celui-ci, les hommes universels, les Encyclopédistes eux-mêmes, ils vous l’apprendront. […] … Un jeune pere de famille touchant à son dernier moment, fait appeler son épouse ; & après lui avoir fait les derniers adieux, je n’ai qu’une grace, lui dit-il, à vous demander : ne permettez jamais que mes enfans aillent aux spectacles. […] Sont-elles donc leur mere pour aider à les séduire »6 « Quel jugement terrible n’auront pas à craindre dans leurs derniers momens, les peres & meres, qui, par leur exemple, auront inspiré à leurs enfans le goût & l’amour du Théatre !

100. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Rymer est du même sentiment ; voici ses paroles :Examen des Tragédies du dernier siècle p. 113. […]  » Ces dernières paroles font voir que le Canon de ce Concile fut dressé principalement contre les Pièces de Théâtre. […] Les paroles de notre Musique sont communément sales au dernier degré, et impies à la fureur. […] Examen des Tragédies du dernier siècle p. 113. […] Dernière Scène.

101. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE III. » pp. 29-67

Concile1 de Ravenne, l’an 1286, défend aux Clercs d’entretenir dans leurs maisons ou des derniers des Pauvres, les Comédiens que les Seigneurs leur envoyoient, après s’en être divertis ; n’étant pas convenable de faire un usage aussi illicite d’un bien qui doit être converti en aumônes. […] Cet aveu que je fais ici, à l’occasion de l’appel comme d’abus, ne donne au sieur de la M… aucun avantage sur moi : le Parlement est bien éloigné de s’inscrire en faux contre l’Excommunication des Comédiens, & dans la supposition que ceux-ci portassent leurs plaintes en cette auguste & religieuse Cour, on leur produiroit une multitude d’Arrêts qu’elle a prononcées dans tous les tems contre la Comédie ; ils sont d’accord avec le Code Théodosien, qui défend à quiconque, étant pressé par la maladie, a renoncé au Théâtre, pour se reconcilier avec l’Église, & recevoir les derniers Sacremens, s’ils recouvrent la santé, de reprendre la profession qu’il a quittée, & de manquer à d’aussi saints engagemens.

102. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre III. Origine des Théâtres. » pp. 22-49

Ses derniers ouvrages sont, dit-on, de la seconde espèce ; mais l’on y découvre presqu’autant de libertés que dans ses autres pièces. […] Le faible mérite qu’ils avaient acquis sous son prédécesseur, ne saurait lui ôter la gloire de les avoir vu pendant son règne s’élever au dernier degré de la perfection, & se mettre à même de surpasser, peut-être dans tous les tems, les Spectacles de l’Europe, des Grecs & des Romains.

103. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

Un Pasteur des âmes, l’esprit plein des futilités qu’il vient d’entendre, serait-il bien en état d’administrer les derniers sacrements, d’exhorter un moribond et le préparer à son dernier passage ?

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