» Et dans le Canon 67, on défend aux femmes Fidèles et Catéchumènes d’épouser des Comédiens45. « Celle qui le fera, dit le Canon, qu’elle soit privée de la Communion. […] » L’Eglise en usa avec cette modération pour lors, à cause que l’attachement du peuple pour ces Spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. […] De la manière dont saint Charles parle de la Comédie, on ne peut pas dire qu’elle ne soit défendue qu’aux Clercs ; de même quand il est dit au Titre de la célébration des Fêtes, nombre 11 et 12 du troisième Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux jours de Fêtes67, du moins aux heures du Service divin, on ne peut pas conclure légitimement qu’elle soit permise aux autres jours : car saint Charles apporte des raisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toute sorte de personnes en tout temps ; elle doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attachées à l’Eglise qu’aux Séculiers, et elle doit être plus défendue aux heures du Service divin qu’en tout autre temps. […] Le Rituel de Châlons-sur-Marne, de l’année 1649, page 12, défend de recevoir pour parrains du baptême les pécheurs publics ou les personnes infâmes : comme les Femmes de mauvaise vie, les Concubinaires, les Comédiens, etc. […] Mais quoique les Magistrats tolèrent la Comédie, cela n’empêche pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglise.
Je dis donc, que, si cela est permis ; il faut que la parole de Dieu le permette, ou en termes exprès, ou en conséquence nécessaire, ou par l’approbation de quelque exemple, ou pour le moins par son silence, selon lequel nous tenons en autres choses, pour permis, ce qui n’y est pas défendu. […] Ce qui ne doit être restreint aux seules assemblées Ecclésiastiques, car puisque l’Apôtre défend ailleurs à la femme d’enseigner en l’Eglise, il semblerait qu’il le voulût permettre ici, pourvu qu’elle eût la tête couverte. […] Ils ne se sont pas encore avisés de l’invention ordinaire des Jardiniers, qui plantent en leurs jardins, des hommes de paille, revêtus de vieux haillons, pour faire peur aux oiseaux, ce qui n’est pas défendu. […] Ou de quelle sorte de tromperie parle cette objection : Un Prince terrien, qui aurait défendu le port des armes, sans exception, se contenterait-il d’un qui étant convaincu, d’y avoir contrevenu, répliquerait, que l’ordonnance ne se doit entendre, que de ceux qui portent les armes, pour assassiner leurs voisins ? […] [NDE] comprendre : si elle défend de les étudier, elle défend encore bien plus de les jouer en public.
De quelque manière que vous vouliez qu’on le tourne et qu’on le dore ; dans le fond ce sera toujours, quoi qu’on puisse dire, la concupiscence de la chair, que Saint Jean défend de rendre aimable, puisqu’il défend de l’aimer. […] On prendrait moins de part à la joie de ce hardi jeune homme, si elle n’était imprévue, inespérée, défendue, et emportée par la force.
Quelques Visiteurs des Carmélites le leur ont défendu, peu d’Evêques et de grands Vicaires les approuvent. […] Les constitutions des nouveaux Ordres ont généralement défendu ces amusements. […] Qui contra fecerit, vel Superior qui permiserit, rigorose puniatur. » Il n’y a pas jusqu’au Tiers ordre des Cordeliers, Augustins, Jacobins, Carmes, dont les règles ne défendent aux Confrères d’aller à la comédie. […] Ce saint Evêque a donné trois décisions, qu’il n’est pas facile de concilier : il défend absolument la comédie aux Ecclésiastiques, il la permet aux Religieuses entre elles, et il prend un milieu pour les laïques. […] Celui-ci donna un mandement pour défendre la comédie, et fit prêcher contre, et refuser l’absolution.
L’Auteur y feint avoir été consulté, si la Comédie pouvait être permise, ou si elle était défendue absolument. […] Discours sur la Comédie, où l’on voit la Réponse au Théologien qui la défend, avec l’Histoire du Théâtre, et les Sentiments des Docteurs de l’Eglise, depuis le premier siècle jusqu’à présent. […] Et l’autre défend aux Clercs d’assister aux Jeux du Théâtre, sous peine d’être interdits de toute fonction Ecclésiastique, Tit. 9. chap. 27. […] On se lassa bientôt de ces Pièces pieuses ; ce qui y fit ajouter des Farces que le Parlement de Paris défendit en 1541. sous François I. comme contraires aux Saints Canons. […] On confirme cette condamnation par les Statuts des Jésuites, qui leur défendent de faire paraître des personnages de Femme sur les Théâtres de leurs Collèges.
Que l'ignorance humaine se croit sage, surtout lorsqu'elle défend la cause de la volupté ! […] Tous les crimes que les païens même défendent, ne se commettent qu'avec les ouvrages de Dieu. […] Dieu n'a formé aucune créature pour servir au crime qu'il défend, l'abus que nous en aurons fait nous damnera. […] « 16.° Puisque la fureur est défendue, fuyons les spectacles où elle règne. […] Ce qu'il défend est toujours mauvais.
Les Romains ne jugèrent pas la Comédie moins utile que les Grecs : ce que Cicéron témoigne dans la cause du Comédien Roscius qu’il défendit avec ardeur. […] » L’Eglise en usa avec cette modération pour lors, parce que l’attachement du peuple pour ces spectacles était trop grand pour les défendre tout à fait. […] Concile de Milan, que la Comédie doit être défendue aux jours de Fêtes, du moins aux heures du Service divin ; on ne peut pas conclure légitimement qu’elle soit permise aux autres jours ; car Saint Charles apporte des raisons générales qui prouvent qu’elle est défendue à toutes sortes de personnes et en tout temps : elle doit néanmoins être plus défendue aux Ecclésiastiques, qui sont des personnes attachées à l’Eglise, qu’aux Séculiers ; et elle doit être plus défendue aux heures du Service qu’en tout autre temps. […] » que si elles les défendaient tous, cela empêcherait plusieurs biens qui en pourraient revenir. […] Mais quoique les Magistrats tolèrent la Comédie, cela n’empêche pas néanmoins qu’elle ne soit mauvaise, et qu’elle ne soit toujours défendue par l’Eglise.
Si l’on peut excuser les laïques qui assistent à la comédie, sous le prétexte des canons qui la défendent spécialement aux ecclésiastiques. Il est souvent défendu aux clercs d’assister aux spectacles, aux pompes, aux chants, aux réjouissances publiques : et il serait inutile d’en ramasser les règlements qui sont infinis. […] C’est une illusion semblable à celle de certains docteurs qui rapportent les canons par où l’usure est défendue aux ecclésiastiques, comme s’ils portaient une permission au reste des chrétiens de l’exercer.
C’est ce qui dans tous les temps a été si unanimement reconnu, que les Comédiens eux-mêmes se sont rendu justice, qu’à deux ou trois Ecrivains près, qui ont fait semblant de s’en défendre, ils n’ont pas réclamé contre la juste sévérité de l’Eglise, sur laquelle il n’y eut jamais ni obscurité ni incertitude. […] On n’y exige rien des fidèles, comme dans l’excommunication, où sous peine d’excommunication mineure, on leur défend de commercer avec l’excommunié. […] M. de Vintimille, Archevêque de Paris, trouva si indécent qu’on chantât des choses saintes sur le théâtre de l’opéra, qu’il le défendit, et il n’y eut point de concert, jusqu’à ce qu’on eût trouvé un lieu moins profane (Histoire de l’Opéra, pag. […] D’abord il défend de recevoir à la sainte table tous les pécheurs publics, arceantur ab hac mensa, etc. […] Pour diminuer le nombre des théâtres, et en empêcher la multiplication à l’avenir, Louis XIV, par un brevet du 21 octobre 1680, réunit toutes les troupes des Comédiens en une, et défendit à tous autres Comédiens Français de s’établir dans Paris.
Nous exhortons tous les Fidèles que la Providence nous a confiés de s'abstenir de ces faux et malheureux plaisirs du Siècle, où quand on s'abuserait assez pour croire que l'on n'y fait aucun mal, on ne saurait se défendre de celui qu'y font les autres, et comme les complices du péché selon St. […] Nous enjoignons à tous Confesseurs de refuser l'absolution à ceux qui après en avoir été avertis, et repris, ne voudront pas cesser de fréquenter la Comédie et l'Opéra, et Nous défendons à tous Prêtres, Bénéficiers, et ecclesiastiques de ce Diocèse, ou y résidents, d'assister aux bals, Opéra, ou Comédies à peine d'excommunication encourue ipso facto.
Répliquons d’abord : si les spectacles sont innocents pourquoi des confesseurs les défendent-ils à leurs pénitents ? […] » Pour un confesseur peu instruit et peu exact, qui permet le théâtre, combien trouve-t-on de confesseurs sages et instruits, qui le défendent ? […] On ne comprend pas, dit-on encore, comment tel confesseur permet ce que tel autre défend. […] « Or, défendre au comédien d’être vicieux, c’est défendre à l’homme d’être malade (J. […] On n’en voit pas davantage dans celles des 8e et 13e siècles, quand les septième et douzième conciles généraux défendaient aux fidèles d’y assister et que St.