/ 287
258. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Certes, malgré tes défauts, qui sont ceux de ton siècle, & que tes grands talens peut-être ont rendus plus contagieux ; je vois & je révère en toi le génie le plus parfait qui ait illustré les Arts de l’Europe.

259. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 68-96

Les graces & la beauté n’ont point de privilége : elles sont plus journalieres que tout le reste, & passent plus rapidement : il faut bien qu’on leur trouve ce défaut, puisqu’on a si souvent besoin de les recrepir.

260. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Ce mêlange bisarre de grandeur & de petitesse, d’éclat & d’obscurité, de laideur & de beauté, de richesse & d’indigence, de bassesse & d’orgueil, de grandeur apparente, & de petitesse réelle, d’éclat par les riches métaux dont on se couvre d’obscurité par les défauts & les vices personnels dont on se déshonore ; des beautés par des grâces achetées chez le Marchand, & appliquées par le Baigneur ; de laideur par les traits, la figure, la couleur donnée par la nature ; des richesses par la folle dépense que l’on fait, d’indigence par l’impuissance de payer ses dettes.

261. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Le sage ne connoît donc pas les Rois qui ont des défauts ?

262. (1834) Discours sur les plaisirs populaires « Discours sur les plaisirs populaires, les bals et les spectacles » pp. 1-33

« Peut-on imaginer un moyen plus honnête de ne point tromper autrui, du moins quant à la figure, et de se montrer avec les agréments et les défauts que l’on peut avoir, aux gens qui ont intérêt de nous bien connaître avant de s’obliger à nous aimer ?

263. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Autres défauts.

264. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE III. Est-il à propos que les jeunes gens aillent à la Comédie ? » pp. 55-83

Il serait injuste de mettre tous ces défauts sur le compte de leurs maîtresses, qui pleines de mérite, de talents, de piété, ne leur donnent que de sages leçons et de bons exemples ; mais les liaisons de cette maison avec la Cour, qui y attire ce qu'il y a de plus grand, l'air de magnificence qui y règne, la familiarité avec des compagnes de la plus haute naissance, les idées de leur noblesse, tout peut et doit faire les plus vives impressions sur de jeunes cœurs susceptibles de tout.

265. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Pour combattre votre dessein et le renverser entièrement, il faut que je fasse voir que quand les Pères ont déclamé contre les Spectacles, ce n’a pas été seulement à cause des excès qu’on voyait dans ceux des anciens, mais aussi pour les mêmes désordres et les mêmes défauts qui se trouvent encore dans ceux de ce temps ou dans la Comédie que vous prétendez justifier, et que quand Saint Thomas l’a mise au rang des jeux permis, il l’a fait non seulement sous les conditions dont vous avez parlé ; mais encore sous d’autres que vous avez ou ignoré, ou tu adroitement, ou enfin oublié, et que ni les unes ni les autres de ces conditions ne se rencontrent point dans votre Comédie ; et que par conséquent ce n’est pas celle que Saint Thomas et les autres Théologiens ont permise. […] Mais enfin ni l’entretien, ni le défaut de châtiment, ne les justifie pas devant Dieu de ce qu’ils peuvent dire qui lui soit injurieux. […] Quelque instruit que je sois de toutes ces choses, vous croyez sans doute, et je le crois aussi, que ce Poète le doit être mieux que moi ; lisez ce qu’il dit page 6, de la dernière Satyre qu’il vient de donner au Public sur les défauts des femmes, vous verrez qu’on ne peut pas mieux confirmer tout ce que je viens de dire.

266. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Il est aussi naturel de s’attendrit sur les malheurs, que de s’égayer sur les défauts (non, on est plus malin que tendre.)

267. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE V. De la Parure. » pp. 107-137

Toutes ces graces, vraies ou factices, cette beauté empruntée qu’on doit au marchand & au baigneur, n’est bonne qu’à suppléer à l’indigence & à la supposer, à couvrir & à montrer des défauts réels.

268. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

M. de Cailhava, dans son dernier écrit, qui a pour titre : Les causes de la décadence du théâtre, et les moyens de le faire refleurir, a parfaitement démontré que cette décadence n’étoit occasionnée que par le défaut de rivalité et de concurrence ; mais plus littérateur que publiciste, il a moins considéré le grand intérêt de la conservation des principes qui tiennent à notre liberté, que son amour pour l’art dramatique qu’il a cultivé avec succès.

/ 287