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372. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre II. Suite du Clergé Comédien, » pp. 52-67

        De mille affaires la victime,         Qui peut jamais lui faire un crime,         Quand il viendra tenir son coin Dans un délassement modéré, légitime ?

373. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Plusieurs blâmeront, peut-être, le dessein de GUILLOT-GORJUa, et ensuite la Comédie, auparavant que d’y avoir bien pensé ; et parce qu’ils n’y trouveront aucun véritable crime ils calomnieront l’innocence de cette condition.

374. (1690) Entretien sur ce qui forme l’honnête homme et le vrai savant « VII. ENTRETIEN. » pp. 193-227

Si l’on rencontre de la fable ou de la superstition, on lui montrera l’aveuglement horrible des Païens qui faisaient des divinités des objets de leurs passions, et qui se familiarisaient avec le crime par l’exemple des Dieux de leur façon : on lui fera reconnaître en même temps la grandeur des miséricordes de Dieu sur nous, qui nous a montré la voie de la Justice et la manière de l’adorer, pendant que tant de Nations demeurent dans les ténèbres, et sont abandonnés à leurs imaginations.

375. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Jean est suffisant pour en inspirer de l’horreur, car qui donna occasion à ce meurtre horrible, à ce crime l’un des plus énormes qui ait jamais été commis après l’attentat des Juifs sur la personne du Saint des Saints, ce fut la danse de la fille d’Hérodias, elle plut tellement à Hérode, que s’étant indiscrètement engagé avec serment de lui donner tout ce qu’elle voudrait, il crut ne lui pouvoir refuser la tête de Jean-Baptiste dans un bassin, ainsi la tête du précurseur du Messie, de l’ami de l’Epoux, du plus grand d’entre les enfants des hommes, fut le prix de quelques pas en cadence d’une baladine.

376. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Le théâtre est le tableau du monde : nos Comédiens sont les hommes et les femmes de tous les temps, de tous les pays, de toutes les passions, de tous les crimes.

377. (1666) De l’éducation chrétienne des enfants « V. AVIS. Touchant les Comédies. » pp. 203-229

Ils appellent ces assemblées des écoles et des sources publiques d’impureté ; ils les décrient comme des fêtes du diable ; ils obligent ceux qui y ont assisté à se purifier par la pénitence avant que d’entrer dans l’Eglise ; enfin ils font des peintures si tristes et si horribles de l'état où l’on se trouve au sortir de ces divertissements, qu’on ne les peut voir sans frémir, et sans s’étonner de l’effroyable aveuglement des hommes, à qui les plus grands crimes ne font horreur, que quand ils ne sont plus communs, et qui non seulement cessent d’en être choqués, mais souvent même les font passer pour des actions innocentes.

378. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VI. Suites des diversites curieuses. » pp. 138-172

C’est-à-dire que naturellement réservée & sérieuse, elle évitoit le scandale, cachoit son jeu, savoit se taire, & n’arboroit pas avec éclat les intrigues, le crime comme la plupart des autres. […] En approchant du trône, toujours nuds pieds & la tête ornée de grandes plumes, on faisoit trois prostrations en des temps & des lieux marqués, & de même à reculons, sans jamais tourner le dos ni même lever les yeux, ce qui eût été un crime puni de mort.

379. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre premier. De la Musique. » pp. 125-183

Voici comme il s’èxprime : « L’harmonie n’est pas seulement un simple agrément que la Nature a mis dans la voix de l’homme pour persuader & pour inspirer le plaisir ; mais dans les instrumens, mêmes inanimés, c’est un moyen merveilleux pour inspirer le courage & pour émouvoir les passions. » Polybe35 dit, que les Peuples d’Arcadie n’étaient doux, humains, n’aimaient la Religion & toutes les Vertus, que parce qu’ils aimaient la musique : il soutient encore, que les Peuples de Cynèthe ne se portèrent à toutes sortes de crimes, que parce qu’ils renoncèrent à la musique qu’ils avaient chérie autrefois. […] Shakespéar, si j’ose le mettre à côté des Pères de l’Eglise, fait souvent l’éloge de la musique dans ses Ouvrages ; il dit entre-autres choses, que celui qui n’aimerait pas la musique serait capable de toutes sortes de crimes.

380. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

La scène ne fut plus ensanglantée, & l’on y put rire sans crime. […] Les Romains passerent en peu de tems d’une vertu cruelle à des crimes féroces.

381. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Fêtes de Théatre. » pp. 169-185

que la nécessité de les prendre, & souvent leur inutilité est honteuse : elles sont en effet indispensables, dans un danger aussi évident, une occasion aussi prochaine de désordre au milieu des folies, des passions & des crimes.

382. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre II. Des Amphitheatres. » pp. 44-72

Pour lors quelquefois on les lioit pour s’asseurer de leur suplice, & pour ne point frustrer le crime de la peine qui luy estoit deuë.

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