« J’en ai confessé et connu assez particulièrement qui hors du théâtre et dans leur famille menaient la vie du monde la plus exemplaire, faisaient des aumônes, etc. »p. 57. […] Ils peuvent donc bien surprendre les Prêtres (qui ne les connaissent pas pour tels qu’ils sont) et ainsi ils peuvent ouïr la Messe, et même fréquenter les Sacrements : mais n’ayant pas la véritable piété dans le cœur, et ne la pouvant avoir, tandis qu’ils persisteront dans cet emploi, qui est condamné par l’Eglise, toutes les actions qu’ils font par une piété apparente, ne peuvent plaire à Dieu. […] L’on sait que Rosimond (Comédien assez connu dans la Paroisse de S.
Corneille s’étant avisé de représenter sur le Théâtre le martyre de quelques Saints, comme l’on avait accoutumé d’y faire paraître auparavant les Héros et les Héroïnes de l’antiquité ; cela a donné occasion à ceux qui ne connaissaient pas assez le danger de la Comédie, d’en faire de grands éloges. […] L’on a beau les connaître pour tels qu’ils sont ; ils ne laissent pas d’être en crédit. […] C’est un sexe engendré pour damner tout le monde. » « Tout le monde connaît leur imperfection.
Il s’agit de savoir s’il y a dans le monde des Misanthropes comme celui de Molière ; or il est certain qu’il y en a, et que j’en connais aujourd’hui ; Molière a donc bien fait de les jouer. […] Cet homme, de l’aveu même du Misanthrope, est homme de mérite ; il parle aussi bien de son cœur que de ses qualités extérieures : ne peut-il donc pas bien passer à un aussi galant homme l’erreur dans laquelle il est d’avoir fait un bon Sonnet, et la faiblesse qu’il a d’admirer ses vers, en faveur de toutes les bonnes qualités qu’il lui connaît ? […] Croyez-vous que deux Notaires, très bien connus d’un Testateur, habitués d’ailleurs à faire ses affaires, pourraient écrire un très long Testament sous la dictée de Crispin, sans s’apercevoir qu’on les trompe ?
Je ne veux pas pousser ces raisons plus loin, et ce que j’en ai dit est seulement pour vous faire connaître à quoi vous vous exposez d’écrire contre l’Auteur des lettres, qui peut bien en dire davantage, lui qui sait les Pères, et qui les cite si à propos. […] Mais quoi que vous disiez contre des personnes d’un mérite si connu dans le monde et dans l’Eglise ; ce sera par leur vertu qu’on jugera de vos discours, on joindra le mépris que vous avez pour elles, avec les abus que vous faites de l’Ecriture et des Saints Pères ; et l’on verra qu’il faut que vous soyez étrangement passionné, et que ceux contre qui vous écrivez soient bien innocents, puisque vous n’avez pu les accuser sans vous railler de ce qu’il y a de plus saint dans la Religion, et de plus inviolable parmi les hommes, et sans blesser à même temps la raison, la justice, l’innocence et la pitié. […] [NDE] La citation n’est pas textuelle, mais cette expression ramassée reprend l’attaque ad hominem développée par Racine dans les premières pages de sa lettre : « Mais nous connaissons l’austérité de votre morale.
Que c'est mal connaître l'homme et ses passions, de se flatter qu'on en arrêtera à son gré le cours impétueux quand une fois le torrent a rompu la digue ! […] C'est bien au théâtre qu'a lieu cette impiété si connue : Il ne manque à ce que je fais, pour être délicieux, que l'assaisonnement du péché. […] Paris est l'île de Paphos, le théâtre en est le temple, on en connaît les Prêtresses.
Connoissez donc nos mœurs, & désabusez-vous. […] C’est mal connoître leur intérêt d’avertir toute la terre de la justesse du portrait. […] La Religion ne connut jamais l’alliance de la Scène avec la piété, le bon goût approuve aussi peu ses productions théatrales : tant il est facile de s’aveugler sur ses talens & sur ses devoirs. […] L’Auteur de cet avis me permettra de lui dire, que je connois ces deux pieces aussi-bien que lui, & que je ne sens pas à cet égard la nécessité d’une plus longue apologie. […] En voilà sans doute beaucoup trop sur un ouvrage que vous connoissez & qui vous est encore si présent.
les Histrions ne gagnent pas seulement leur vie avec leurs mains, mais avec leurs corps, il fait bien connaître qu'il n'entend pas parler des Comédiens et des Tragédiens, qui agissent plus de la langue que de tout le reste de leurs personnes ; mais seulement des Mimes, Pantomimes, et autres Bateleurs de la Scène et du Théâtre, dont l'art était de s'expliquer bien plus par les postures que par le discours : et nous pouvons découvrir son sentiment, quand il écritDe Spect.
en connaît-on beaucoup, qui affectionnés au sermon et à l’office de la paroisse, après les avoir ouïs ; aillent perdre à la comédie dans une si grande effusion d’une joie mondaine l’esprit de recueillement et de componction, que la parole de Dieu et ses louanges auront excité ?
D’où viennent ces combats à la Lutte, où s’exercent des hommes nus et frottés d’huile dans les Maremme en Toscane ; ces autres combats, connus à Pise, où les combattants, pour toute arme, ont la tête couverte d’un casque de fer et tiennent à la main droite un bouclier du même métal ; comme les combats à coups de poings sont en usage à Venise, et ceux del Calcio j à Florence ?
Que l’on connaisse que c’est une instruction pour les enfants, et non un divertissement qu’ils veulent donner au public.
Je prie le Lecteur de faire attention à ce sage précepte d’Aristote ; « Pour connaître si une chose est bien ou mal dite, ou bien ou mal faite, il ne faut pas se contenter d’éxaminer la chose même, & de voir si elle est bonne ou mauvaise ; il faut avoir égard à celui qui parle ou qui agit2. » Ce passage du Philosophe Grec empêchera qu’on ne puisse triompher en attaquant le Théâtre moderne ; cet axiome est même construit de manière qu’il est difficile de trouver des fautes dans l’ouvrage le plus mauvais, tant il offre d’excuses, & de moyens de se disculper. […] Ce grand homme connaissait trop les règles, les véritables beautés du Théâtre, pour s’être trompé en parlant des moyens qui le feraient plaire.