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228. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre V. Infamie civile des Comédiens. » pp. 101-125

) : « Infamia notatur qui ludinæ artis, pronuntiandivi causa in scænam prodierit. » Les Comédiens y sont mis sur la même ligne que ceux que la loi appelle Lenones.

229. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VI. Suite de l’infamie civile. » pp. 126-152

.), de faire venir pendant les repas des Actrices et des chanteuses, pour animer la débauche : « Pessime luxu, fidicines, plastrias, citharadas, timpanistrias, delectationis causa in conviviis adhibitas inter lasciviæ et luxuriæ instrumenta fuisse. » Le même usage est établi dans le royaume de Golconde et dans toute l’Inde.

230. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Ainsi dans l’amant, dans le malade, dans le triste ou dans l’enjoüé, il doit s’attacher à biẽ toucher, & à bié peindre les diverses alterations, que l’amour, l’infirmité, le chagrin, ou la joye peuvent causer sur le visage ou sur les autres parties qui semblent plus s’interesser aux ressentiments interieurs, & qui par une relation & naturelle & inperceptible s’en chargent absolument, & les produisent au dehors, malgré toutes nos resolutiõs, & toute nôtre retenuë. […] Car encore qu’il ne soit chanté que par une voix seule, ou accompagné de tres-peu d’autres, sans aucune relation à un grand Chœur ; Il n’a pas tiré son nom de cette conformité ou de cette ressemblance, mais de ce que l’action muëte de soy, & qui a fait vœu & serment de garder le silence emprunte la voix du Recitateur, pour luy faire chanter ce qu’il n’oseroit dire, & pour lever tout l’embaras que la simple Dance pourroit causer à l’intelligence du Sujet.

231. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Il attribue, en passant, aux Acteurs de l’Opéra, un ressentiment un peu vif de l’ennui qu’ils lui ont causé. « Néron, chantant au théâtre, faisait égorger ceux qui s’endormaient… Nobles Acteurs de l’Opéra de Paris, ah ! […] Comme on ne s’attend pas à ces traits, et qu’ils consolent la vanité humiliée, on en rit d’un plaisir malin causé par la surprise ; mais sans que le mépris s’en mêle ; et l’on semble dire au Misanthrope : hé bien, censeur, qui vous croyez si sage, vous vous passionnez donc aussi, vous déraisonnez comme un autre ? […] Voyons quel est dans la société en général, le vice de leur domination ; et si l’amour tel qu’il est peint sur le théâtre, contribue ou remédie au mal que leur commerce peut causer.

232. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

L’enchantement causé par ces prodiges de sagesse tourne au profit des femmes sans honneur. […] Comme les empêcher de s’occuper c’est les empêcher de mal faire, deux heures par jour dérobées à l’activité du vice sauvent la douzième partie des crimes qui se commettraient ; et tout ce que les Spectacles vus ou à voir causent d’entretiens dans les Cafés et autres refuges des fainéants et fripons du pays, est encore autant de gagné pour les pères de famille, soit sur l’honneur de leurs filles ou de leurs femmes, soit sur leur bourse ou sur celle de leurs fils. […] Cet embarras fait l’éloge des femmes de leurs pays, et il est à croire que celles qui le causent en seraient moins fières, si la source leur en était mieux connue. […] Elle causerait chez nous les plus affreux désordres ; elle servirait d’instrument aux factions, aux partis, aux vengeances particulières. […] Après avoir resté quelque temps encore à rire et à causer sur la place il fallut se séparer, chacun se retira paisiblement avec sa famille ; et voilà comment ces aimables et prudentes femmes ramenèrent leurs maris, non pas en troublant leurs plaisirs, mais en allant les partager.

233. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Cet esprit de fanatisme & d’intolérance qui a causé nos Guerres Civiles du seizième siècle, s’est beaucoup affoibli parmi nous ; mais quand il subsisteroit dans toute sa force, quand il seroit encore l’esprit général ; quand les partisans effrénés du dogme auroient conservé sur la Nation cette influence qu’ils ont perdue ; seroit-ce en effet respecter la Nation que de la tromper ?

234. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Cette actrice couronnée causa les plus grands maux dans l’Eglise & dans l’Etat : elle soutint l’hérésie des Eutichéens, fit déposer & mourir le Pape St. 

235. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VIII. Anecdotes illustres du Théatre. » pp. 186-214

Faut-il que son intérêt ait pensé causer un schisme, & en inspirant de l’aversion pour le Chef de l’Eglise, occasionné une si grande division ?

236. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Caussin étoit éloquent, savant, grand homme de bien, & d’une probité à toute épreuve ; il a fait divers ouvrages qui supposent beaucoup d’érudition & de génie, il a prêché avec le plus grand succès ; ses belles qualités firent sa fortune & sa disgrâce, il fut Confesseur de Louis XIII, goûté du Prince, estimé de toute la Cour ; mais n’ayant pas voulu se prêter auprès de son pénitent, aux intrigues du Cardinal de Richelieu, qui pour régner seul avoit causé & entretenoit la division dans la famille royale ; il fut exilé au fond de la Bretagne, & ne revint à Paris qu’après la mort du Cardinal, il vécut & mourut dans la plus haute estime ; entr’autres ouvrages il avoit donné la vie de la B.

237. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Je ne sai qui est le plus étonnant, un Prince si peu fidele à ses engagemens, ou des Princes assez crédules pour traiter avec un homme qui leur a tant de fois manqué de parole, & causé tant de préjudice.

238. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Peut-on causer la mort d’une manière plus douce ?

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